Suites et fins

Parfois du silence…
  
  
  
  
Parfois du silence
gémit sur une blessure.

Il faut refermer vite
la boîte pleine d’air.

Vos visages rôdent alors.

Aucun loup
pour m’y dissimuler

Frères
  
  
  
  
Frères,
des années après
je vous dépose
comme figures
sur la nappe d’enfance.

J’étais sans parole…
  
  
  
  
J’étais sans parole.

Des heures dans la chambre,

avec l’attente pour collier.

Aboyant pour dire oui.

Et complaire.

La main saisit parfois…
  
  
  
  
La main saisit parfois.
L’obscur prend forme.

Le corps danse
sa vie de nature morte.

Des années à me soustraire…
  
  
  
  
Des années à me soustraire,
être moins que le dernier.

À rester au secret de la mère,
ne pas gêner
les ascensions en cours.

S’avouer pure perte
se cacher derrière la forêt.

Ailleurs qu’en la table garnie