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Critique de Mimeko


"Le festin de Babette" regroupe cinq nouvelles de longueurs inégales. Dans "Le plongeur", Karen Blixen s'inspire des contes orientaux, dans lequel un jeune homme musulman, croyant, part à la recherche des anges. "Tempêtes" fait référence à la pièce de Shakespeare et voit une jeune comédienne qui doit jouer dans la pièce, embarquer sur un navire qui est réellement pris dans une tempête. Ces deux nouvelles s'appuient sur des textes existants qui sont réinterprétés par Karen Blixen qui en fait des variations devenant contes. "L'éternelle histoire" est une mise en scène d'une histoire de marin, qu'un richissime anglais névrosé souhaite rendre réelle et qui, dans ce but, va manipuler les personnes de son entourage. "Le dîner de Babette" permet à la cuisinière française d'honorer ses patronnes, deux soeurs célibataires, en leur confectionnant un somptueux repas. "L'anneau" met en scène un jeune couple d'amoureux dont la perte de la bague questionne leur engagement mutuel.
Une déception après la lecture de ce recueil de nouvelles, si la première, le plongeur, se laisse lire comme une sorte de conte oriental, j'ai trouvé Tempêtes et L'éternelle histoire", assez confuses, des histoires à tiroir, racontées par des personnages qui les ont transmises à d'autres puis d'autres, si bien que j'ai vite perdu le fil. Les situations me paraissaient hésiter entre conte et réalité, si bien qu'elles n'étaient pas vraiment crédibles et les psychologies des personnages pas toujours maîtrisées.  Seule la nouvelle, le dîner de Babette tire son épingle du jeu, probablement car elle rappelle le magnifique film dans lequel Stéphane Audran incarne Babette, cette femme française qui a dû fuir la France car communarde.Un recueil décevant avec une seule nouvelle qui vaille vraiment la lecture.
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