Didier Jeunesse... gage de qualité. Dans ma bibliothèque préférée, ils sont rangés à part, alors je pioche les yeux fermés.
Je ne suis jamais déçu. Bien sûr, tout n'est pas du même niveau, mais il y a toujours un je-ne-sais-quoi de magique qui opère sur mes enfants (et ils ne doivent pas être les seuls).
Ici, Helena garde son petit frère. Hélas, il se fait emporter par les oies qui l'emmène dans la terrible isba de Baba Yaga, la sorcière. Helena, rusée et intrépide, arrivera à reprendre son frère et à revenir à la maison avant le retour de ses parents.
Le récit, sans doute hérité de la tradition orale, est basé sur un procédé répétitif. Les aléas se succèdent de manière plus ou moins identique jusque chez Baba Yaga, puis le retour est lui aussi ponctué de phrases répétées.
Cela donne un conte assez long, au final, où le suspense est présent, mais également l'humour.
Le tout est brillamment illustré et très efficace. Personnellement, dans les albums Didier Jeunesse, je préfère les collages et les illustrations qui utilisent des matériaux divers, plutôt que le dessin (j'ai failli dire le "simple" dessin). Mais l'essentiel, c'est cette petite étincelle de magie, et elle est bien là.
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Superbement illustré, un conte traditionnel russe qui fait assez peur mais qui se termine bien.
Mon fils de 5 ans aime beaucoup (et papa aussi ;-))
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Helena cueille un fruit et le devore à pleines dents. Le pommier referme ses branches sur les deux enfants.
Passent les oies en caquetant.
La Télé du Salon du livre et de la presse jeunesse présente :
Qui lit, dort
Une histoire pour s'endormir et rêver de mondes secrets, inconnus ou désirés !
Ce que disent les rêves, textes de Muriel Bloch, illustrations de Fanny Michaëlis, Gallimard Jeunesse Giboulées
Interprété par la comédienne Juliette Wiatr.