Didier Jeunesse [corriger]

J’ai adoré me retrouver en Noah quand je suis arrivée à la faculté. Faire mes premières expériences amoureuses, mes premières grosses soirées, l’alcool …. J’ai trouvé des passages très émouvants de par leur sincérité et par l’écho qu’ils trouvaient en moi.

Armelle est également un personnage intéressant et touchant. On découvre sa maladie tout au long du livre.



Il y a cependant un « mais » qui fait que ce livre n’est pas un coup de cœur. Mes expériences avec l’alcool, la drogue … je les ai faites de moi même, pas parce qu’une tierce personne m’y a incité et dit que je serai plus cool et que j’écrirais un super livre grâce à ça.

Dans ce livre je trouve que l’influence d’Armelle sur Noah n’est pas assez questionnée. À la fin on a l’impression qu’il a réussi à écrire son livre parce qu’il a fumé et s’est drogué.

Je sais que ce n’est pas vrai car je suis une grande personne mais pour un public plus jeune j’aurai souhaité que le danger que représente Armelle pour Noah soit plus palpable.



Et clairement ce livre aurait dû s’appeler « celui que je cherchais » parce qu’on est tous d’accord de qui sauve qui dans l’histoire.

Hector et Artémise, deux jumeaux, emménagent avec leurs parents, Abel et Marielle, dans un hôtel que leurs parents viennent d'acheter pour le réhabiliter. En quelques jours de travaux, l'ancien hôtel moderne se transforme en restaurant réputé, L'escargot d'or. Les enfants partagent leur temps entre la bibliothèque du village tenue par Cassandra qui tient avec eux un club de lecture et la chasse aux escargots pour alimenter la cuisine de leur père. Jusqu'à l'arrivée d'aliens…



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“Pascal Ruter est né en 1966 dans la banlieue parisienne ; il vit actuellement non loin de Fontainebleau et enseigne le français au collège de Milly La Forêt. Son premier livre, Le Cœur en Braille, a été publié en 2012 et adapté au cinéma en 2016. Il écrit pour s’amuser et s’évader de la réalité. Il occupe le reste de son temps en jouant de la basse dans un groupe de rock.” source : Didier jeunesse



Pascal Ruter a fait une entrée remarquée en littérature pour la jeunesse avec Le cœur en braille en 2012 chez Didier jeunesse, suivi de Le cœur en braille. Trois ans avant en 2015 puis Le cœur en braille. Quatre ans après en 2015. Il a aussi publié Du bonheur à l’envers en 2013 - un coup de cœur ! -, L’amour au subjonctif en 2014, Barracuda for ever en 2017 - un roman également généreux -, Dis au revoir à ton poisson rouge ! en 2018, La tente d'en face en 2018, Ce que diraient nos pères en 2019, Coup de boule, Corneille, Le talent d'Achille et Sangliers en 2021, Rewind et Le buveur de lait du crépuscule en 2022 et le diptyque Les papillons bleus en 2023, un excellent roman historique. Nous attendons prochainement la sortie de La tête dans le guidon en 2024.



Il est aussi l’auteur chez Didier jeunesse des séries La famille Cerise à partir de 2016, Lola on ice à partir de 2019 et chez Hachette des séries, Wild immersion à partir de 2020, Bienvenue au refuge à partir de 2022.

Enfin, il a publié Le jour où j'ai rencontré Murphy chez Samir en 2018, Cut the line chez Actes sud jeunesse en 2019 et chez Hachette, Yann en 2019, A tire d'elle : 1973 en 2020 et Ma copine Maryline en 2020.



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Quelle déception ! Nous ne retrouvons pas du tout la finesse des premiers romans de Pascal Ruter. Nous reconnaissons bien son style enlevé et le burlesque des personnages. Le roman débute de manière amusante avec l'ouverture d'un restaurant par les parents des deux héros bien que la rapidité d'installation soit improbable. Cependant, l'arrivée des aliens sur la terre à la recherche d'escargots est vite ennuyeuse, les aventures répétitives et faciles et même la langue, habituellement si savoureuse chez Pascal Ruter, enchaîne des jeux de mots faciles et décevants. Pascal Ruter semble vouloir se lancer dans un roman de bêtises à la manière d'un David Walliams mais sans inspiration ni originalité.

Un second tome encore plus prenant que le premier.



Nous voici ici transporté sur l'île Teneros, celle des hommes qui tentent tant bien que mal de survivre avec de biens maigres moyens.



Adona découvre, tout comme nous, que ces hommes ne sont pas tous des monstres, qu'ils sont au contraires persuadés que la manière de changer les choses ne doit pas se faire dans la violence.



J'ai beaucoup apprécié l'évolution de Cyrène, ainsi que la sagesse de Markus.