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Critique de DocIdoine


La dictature germanopratine des bourgeois-bohèmes de gauche caviar a un jour, dans la fumée des cigares cubains que le carnicerito (le petit boucher de la Havane) faisait rouler par des enfants qu'il torturait avant de les assassiner... mais non, reprenons, on ne va pas dire ici la vérité sur le Che Guevara ("ne me tuez pas, je connais des noms qui peuvent vous intéresser!").

Les bobos, donc, ont un jour décrété du fond des Deux-Magots, que le journalisme sportif ne pouvait en rien être apparenté à "de la littérature". Evidemment, ce n'est pas l'engagement dont ils rêvaient. Pendant que Blondin écrivait, ils étaient trop occupés à attiser la haine d'une population excédée pour la pousser à assassiner des "notables" innocents à Bruay-en-Artois ou ailleurs. Mais on ne va pas ici parler du millionnaire maoïste "Marc" et de ses aventures bruaysiennes avant qu'il ne refile Libé à un certain baron de la haute finance.

Non, Blondin décidément n'est pas littérairement fréquentable. Et ses emplois dans la presse sportive, pouah! bouchons-nous le nez, amis bobos. Retournons lire Tatiana de Rosnay.

Blondin montre pourtant que le journalisme sportif peut servir de vecteur arbitraire, comme n'importe quel support, à l'expression du génie littéraire. Sans doute, avertis par l'attitude des "gens bien comme il faut", la plupart dédaigneront la lecture des écrits "sportifs" de Blondin. L'Equipe, pensez! Mais le génie se joue des étiquettes. Il n'y en a que sur les choses à vendre.
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