Blake & Mortimer, tome 29 : Huit heures à Berlin

Une nouvelle tentative de re-création de l'univers de Jacobs et une nouvelle déception. C'est de la bd de consommation très courante. Un scénario bâclé, des invraisemblances criantes, des coups de théâtre téléphonés...
Cette aventure, qui tente laborieusement de s'inscrire dans le contexte géopolitique des années soixante, aurait pu être animée par n'importe quel héros de bande dessinée et il est navrant de voir les personnages mythiques que sont Mortimer, Blake et Olrik se vautrer dans l'insignifiance de cette histoire. On dirait du mauvais Greg ou du très mauvais Charlier. Les auteurs se montrent incapables de donner la moindre épaisseur à leur récit, le moindre mystère, la moindre atmosphère. Les clins d'oeil grossiers à L'affaire Tournesol n'y changent rien Si le dessin ne mérite pas trop de reproche, les couleurs sont fades et l'ambiance graphique est terne.
Mais bon, les grincheux comme moi semblent largement minoritaires au vu de ce succès de librairie...