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Blake et Mortimer tome 29 sur 29

Aubin Antoine (Autre)
EAN : 9782870972366
64 pages
Blake et Mortimer (25/11/2022)
3.85/5   191 notes
Résumé :
Printemps 1963.Dans l'Oural, au coeur de l'Empire soviétique, une mission archéologique découvre sept cercueils. À l'intérieur, des cadavres dont la peau du visage a été arrachée. Au même moment, à Berlin, un homme se fait tirer dessus alors qu'il franchit le Mur coupant la ville en deux. Avant de succomber, il réussit à prononcer un mot étrange : Doppelgänger. A priori, aucun rapport entre ces deux événements. Mais en réalité, il existe bien un lien entre la macabr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (43) Voir plus Ajouter une critique
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Enfin un Blake & Mortimer digne de ce nom… La suite des histoires de nos deux anglais sans la paternité d'Edgar Pierre Jacobs, aurait pu nous interroger voire même nous inquiéter depuis quelques années. C'était sans compter avec le tome 29 qui renoue complétement avec la tradition jacobsienne tant au niveau des dessins que du scénario. Les amoureux du détail graphique et des phylactères fournis en texte vont être servis.

Nous sommes pour le capitaine Blake en 1963 à Berlin au summum de la guerre froide. Pour notre ami le professeur Mortimer, nous nous retrouvons toujours à la même époque, mais dans l'Oural Soviétique. Nos deux héros, sous le crayon d'Antoine Aubin, n'ont pas perdu de leur superbe. Même si notre ami Blake est souvent en civil (Dans le secteur russe de Berlin, il vaut mieux passer inaperçu) les personnages sont parfaitement représentés et nous replonge sans effort dans les premiers albums de la série originale. On retrouve chez Antoine Aubin une précision des détails aussi bien dans la réalisation de ses véhicules que sur la qualité architecturale de ses bâtiments urbains. L'ensemble des planches rehaussé d'un coloriage d'époque, nous ramène aisément au bon vieux temps de la série.

Pour les textes, nous avons droit à un duo inédit de scénaristes avec José-Louis Bocquet et Jean-Luc Fromental. Les puristes seront rassurés, le récitatif de Blake & Mortimer est bien présent. Nos auteurs nous abreuvent d'un récit dense dont l'intrigue fait appel au canon jacobsien du savant fou et du grand méchant (Olrick est de retour !!!). Tous les ingrédients sont ainsi réunis pour passer un bon moment de lecture. Avec un peu de science-fiction et beaucoup d'espionnage, l'histoire est palpitante avec une multitude de rebondissements. Enfin, la conclusion de ce 29eme opus en évitant l'éternel cliffhanger des précédents épisodes, ne laissera pas les fans sur leur faim avec une véritable fin.

Mon premier coup de coeur bédéesque de l'année2023 !!!


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Les nouvelles aventures de Blake et Mortiner, dans l'après -Jacobs, comblent habilement les trous et lèvent le voile sur les espaces laissés vides entre des récits trop espacés... de plus en plus espacés par un créateur aussi minutieux que scrupuleux, victime de son souci du détail vraisemblable.
Voilà donc nos deux Anglais de légende, partis l'un en Union Soviétique et l'autre à Berlin, avec un scénario qui les feront se rejoindre... Non sans qu'ils retrouvent leur meilleur ennemi de toujours: Olrik, au mieux de sa néfaste forme!
Ces Huit heures à Berlin oscillent entre John le Carré et Curt Siodmak, sur ce fond de Guerre froide et des putrides relents du nazisme et de la période stalinienne... le lecteur est servi: C'est passionnant, captivant, avec une chute appropriée au célèbre Centaur Club.
Décidément, Blake et Mortimer restent immortels et incontournables dans le paysage d'une bande dessinée classique et inventive.
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1963
Mortimer est appelé en Union soviétique, dans l'Oural où une de ses amies dirige une mission archéologique qui vient de découvrir 7 cercueils, pas vraiment anciens, contenant 7 cadavres écorchés du visage.
Parallèlement Blake se trouve à Berlin où un espion a été abattu en franchissant le mur et dont la dernière parole a été : doppelgänger = sosie.
Dans un cas comme dans l'autre un point commun : Julius Kranz spécialiste des manipulations sur le cerveau humain.

J'ai été le premier à toucher cet album qui venait tout juste d'arriver à la bibliothèque de mon village.
Jolie couverture avec, fait rare, Blake en civil.
Cet album est un bon cru, du moins à mon avis. On retrouve le style des aventures chères à Jacobs, un savant tordu et les deux amis enquêtant séparément, pour se retrouver dans le final. Ils bougent pas mal, ils font le coup de point, ils sont surpris, ils se retrouvent pour une fin du tonnerre dan le plus pure style de l'ambiance chère à John le carré.
Et puis il y a Olrik qui informe qu'il va conquérir le monde comme le désire son maître, Basam Damdu, alors on est sauvés, il y aura une suite.
Les personnages sont parfaitement maitrisés, je revois une vignette où Blake, sortant de l'eau, a les cheveux défaits dessinée de belle façon tant et si bien que cela m'a fait tout drôle, peu habitué de le voir ainsi. Un Blake est toujours impeccable. Aubin est très bon dans son trait, il est très proche de Jacobs, d'ailleurs je n'ai pas vu de différence sauf une autre organisation des vignettes peut être.
C'est bavard comme d'habitude et la fin est formidable.
Un bon moment.

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Un nouveau trio d'auteurs pour cette série mythique : Antoine Aubin au dessin, qui s'y est déjà collé (tome 20 le deuxième partie de la Malédiction des Trente Deniers, et tome 22, L'onde Septimus), mais sa production est assez discrète, et au scénario, un duo improbable, José-Louis Bocquet que je connais principalement pour ses biographies avec Catel est associé à Jean-Luc Fromental dont j'apprécie surtout ses collaboration en albums pour enfants avec Joëlle Jolivet, on est loin du registre de la science-fiction ou de l'espionnage de notre célèbre duo britannique.


Le dessin est très fidèle à Edgar P. Jacobs, Antoine Aubin s'en rapproche encore plus, on retrouve quelques caractéristiques incontournable de la série originale, l'ambiance début des années 60, les représentations rigoureuses des villes, ici, Berlin tout particulièrement. Son trait est toujours un peu raide, mais moins que dans dans l'Onde Septimus. La colorisation rétro de Laurence Croix est très soignée. Les didascalies font aussi partie des caractéristiques de la série, souvent redondantes avec l'image, elles sont ici toujours aussi nombreuses, mais ne dérapent jamais vers le superflus. Je fais partie des fans de l'époque du vivant de son créateur, j'avais lu toute la série d'Edgar P. Jacobs dans les années 1970. et je ne conçoit pas un Blake et Mortimer sans cette prose insistante, je dois même avouer que quand elle est faite dans le style d'origine, je trouve ça assez jouissif : dans un Blake et Mortimer, il faut de la surcharge de texte !


L'intrigue fait appel à une petite part de science-fiction, avec un énième savant fou (j'adore les savants fous !) et beaucoup d'espionnage, faisant référence à l'épisode “La Machination Voronov”. Cet épisode est ancré dans l'histoire, avec certains évènements de l'époque, et cet aspect est vraiment bien exploité, avec un final à la hauteur des ambitions. le rythme et l'action sont maîtrisés, du mouvement, des énigmes, avec deux lignes en parallèle, Mortimer d'un côté, Blake de l'autre. C'est un récit à la James Bond, mais qui n'écarte pas pour autant l'ambiance des Blake et Mortimer. Je trouve cet épisode réussi, distrayant bien mené, malgré quelques actions un peu trop rapide et trop faciles, en voici quelques uns qui m'ont un peu déçu : Ça aurait mérité quelques pages de plus.


Ce n'est sans doute pas le meilleur épisode de la série, mais je ne vais pas faire la fine bouche, cette lecture m'a donné du plaisir, j'apprécie de retrouver encore ce duo de personnages incontournables, dans un genre et un style que j'affectionne, et je ne vois pas ce qui pourrait affecter ma fidélité, je n'ai jamais été vraiment déçu.
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J'ai un faible pour les personnages de Blake et Mortimer, et comme j'ai eu l'occasion de pouvoir lire ce nouvel album, je m'y suis plongé immédiatement, une fois n'est pas coutume.

De l'intrigue je ne dirai pas grand-chose sinon qu'elle se déroule largement dans le Berlin des années 1960.

Le graphisme est entièrement conforme aux albums originaux (je suppose que les auteurs appelés à travailler sur ces albums obéissent à une charte graphique particulièrement précise). Ce qui me plaît plutôt : la ligne claire c'est vraiment ce que je préfère en BD.

Au fond qu'importe que le scénario ne soit guère original, les personnages attendus : c'est tout de même très réussi !
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critiques presse (8)
LeFigaro
02 janvier 2023
Le tandem «so british» croise la route du président Kennedy.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
ActuaBD
02 janvier 2023
C’est une association rêvée que celle qui préside au dernier Blake et Mortimer : l’un des plus fins et des plus respectueux successeurs de Jacobs au dessin, Antoine Aubin, qui a mis sept ans (7 ans !) à achever l’album, et le duo Jean-Luc Fromental et José-Louis Bocquet, ci-devant auteurs des Aventures d’Hergé avec Stanislas au dessin (Ed. Dargaud), éditeurs et scénaristes émérites, on ne pouvait avoir meilleure garantie du respect de l’œuvre originale. Et de fait, le trait est absolument impeccable, et le scénario dans le canon de la Ligne claire jacobsienne. Tout cela donne quoi ?
Lire la critique sur le site : ActuaBD
LigneClaire
02 janvier 2023
Un Blake et Mortimer c’est toujours un espoir, inassouvi le plus souvent, de retrouver Jacobs ou au moins son esprit si ce n’est son talent. Avec la dernière tentative du genre, Huit à heures à Berlin, on dira en préambule que le dessin d’Antoine Aubin est lui au rendez-vous de ce que l’on doit attendre, dans le ton, parfait comme pour L’Onde Septimus avec en 2013 l’excellent Jean Dufaux au scénario.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
LeSoir
30 décembre 2022
D'une élégance ténébreuse, le 29e album de Blake et Mortimer plonge les héros dans les abîmes de l'inconscient. Les auteurs espionnent leur face noire.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Sceneario
21 décembre 2022
L'intrigue captive du début à la fin. Bocquet et Fromental ont su donner une aventure d'un autre genre à Blake et Mortimer, tout en rendant hommage aux aventures précédentes.
Lire la critique sur le site : Sceneario
LaLibreBelgique
12 décembre 2022
Un récit d'espionnage à la James Bond qui se déroule dans le Berlin du début des années 60
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
BDZoom
12 décembre 2022
Tous les ingrédients qui font le succès de la série sont au rendez-vous d’un riche scénario, entre thriller et espionnage [...] Voilà de quoi alimenter les 62 pages de ce récit ultra-classique aux multiples rebondissements, qui devrait faire saliver plus d’un inconditionnel de la série.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Culturebox
28 novembre 2022
Ajoutez à la recette, un beau tueur venu de Cuba, quelques belles femmes qui ne jouent pas les potiches, loin de là, sans oublier le dessin et une mise en scène parfaitement maîtrisés par Aubin qui nous offre un grand spectacle en bande dessinée.
Lire la critique sur le site : Culturebox
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Quand on met le pied dans un champ de mines, on évite de faire la danse des Cosaques !
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Dans le folklore germanique, le Doppelgänger, c'est le double!

Dans la nouvelle "William Wilson" d'Edgar Allan Poe, c'est même le double maléfique!
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Commissaire, la seule détente que je connaisse est celle de mon Smith & Wesson. La faiblesse des Français pour le marxisme n’est un secret pour personne. C’est elle qui vous a conduits à perdre l’Algérie et à nous laisser l’Indochine dans l’état qu’on sait.
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La nuit s’étire, interminable, tandis que l’habitacle se remplit de la fumée de la pipe de Blake et des atroces cigarillos que son compagnon grille à la chaîne. Le tabac est certainement le pire ennemi des espions. (p. 40)
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- Olrik : Décidément, c’est une aimantation plus forte que l’amour. Où que je sois dans le monde, je finis toujours par vous voir arriver.
- Mortimer : L’attraction des contraires !
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