La Ride

Deux copains aux cheveux longs (les auteurs), décident sur un coup de tête d'enfourcher leur vélos pour quitter Paris le temps d'une semaine et descendre en Bourgogne.

Un road trip à la recherche du grand air, des petites boulangeries, des paysages avec des fleurs, des collines (les cols aussi !) et des ruraux un peu brutasses et hospitaliers.
Mais aussi… une fuite de la grande ville, du stress permanant, de l'enfumage continuel, de la sur-circulation et du bruit des moteurs.

Un bol d'air aux dessins qui collent parfaitement aux thématiques : la route, la zénitude, l'effort, l'amitié et les paysages qui se déroulent devant les vélos à coups de pédales
Lien : https://www.noid.ch/la-ride/

C'est calme, c'est pausé, c'est contemplatif, comme une belle ballade à vélo tout simplement.

C'est un titre très chill, très détente sans grande prétention, mais pas dénué d'intérêt ni de discours justement. Que cela soit sur l'éducation, sur la l'évolution de notre personnalité, sur notre intégration dans le travail lorsque l'on passe d'enfant à adulte,...
Mais ce que je reproche au titre semble anodin, mais c'est le lettrage, le choix de la police pour les textes qui ne sont pas dans des bulles de fond blanc.
Cela peut paraître tiré par les cheveux, mais le texte est difficilement lisible par moment, et ces quelques lignes à chaque fois font sortir de la lecture, cela m'a coupé dans mon élan. Cette sensation de devoir forcer la lecture pour comprendre ce qui est écrit alors que l'oeuvre prône un moment de calme, cela casse le rythme (pour moi).

On est à la limite entre l'âge de l'insouciance et on n'a pas une folle envie de se lancer dans l'âge adulte.
Un petit périple en vélo et ça repart.

Le propos n'est pas des plus nouveaux mais reste accrocheur, à condition de tomber dans la piège de la caricature Paris / Provincial qui m'a paru sacrement éculé.
Les personnages sont sympathiques et le graphisme original mais si les designs des 2 personnages se ressemblent un peu trop ( hormis le nez bien sûr)

Mais bon ce sont des chevelus .. quoi !

À réserver à ceux qui aiment les road trip

Quand le mot "Katmandou" déclenche une envie d'aventure, c'est la ride qui commence !
Simon et Florent nous racontent leur périple à vélo pendant lequel ils endurent tout sans s'épargner : la sueur, la douleur, la fatigue, quelques mètres de dénivelé, ...
Loin de la routine parisienne, les deux cyclistes font le plein de sensations et vibrent au rythme des rencontres jusqu'à leur arrivée en Bourgogne. L'amitié et la solidarité sont le fil conducteur de leur voyage.
J'étais enchantée à l'idée de lire "La Ride" et je remercie les éditions Dargaud et Babelio pour ce livre reçu dans le cadre d'une masse critique. Bien que j'ai aimé retrouver l'idée de partage, de solidarité et de dépassement de soi, j'ai refermé le livre un peu déçue. Je n'ai pas été réellement embarquée dans "La Ride" : un graphisme pas totalement à mon goût et l'attente d'un scénario peut-être un peu plus fouillé. Cependant, je suis certaine que cette BD plaira aux amoureux de la petite reine et à tous ceux qui aiment partir à l'aventure et sillonner les routes de campagne de France ou d'ailleurs !

Deux copains quittent Paris parce qu'ils ont envie d'air. Ils se décident pour rallier à vélo une ville paumée dans le centre de la France.
Le dessin est sympa, les personnages aussi.
Après l'histoire est un peu bateau et ça n'ajoute rien au schmilblick (il faut se dépasser, les insecticides c'est pas bien, où sont nos paysages, les côtes à vélo ça fait mal aux cuisses). Mais toutes les bédés doivent-elles nous abasourdir ? On se laisse porter par nos deux compères et on prend une bouffée d'air frais.

Une bande dessinée qui retrace l'équipée à vélo de deux copains, qui étouffent à Paris et s'offrent une escapade jusqu'en Bourgogne. Sans surprise (critique de nos existences citadines, galères à vélo, belles rencontres, disputes et réconciliation), mais agréable à lire, avec une belle mise en couleur.
Mention spéciale au début aux quelques pages hilarantes sur l'ambiance des start-ups, façon « Les 2 Alfred », le film de Podalydès.