Citations sur La banque, tome 3 : Les comptes d'Haussmann : 1857-1871 (34)
Paris, 1857.
Les travaux du Baron Haussmann, préfet de Paris, ont commencé depuis cinq ans, mettant au jour les entrailles de la ville...Espérait-il y lire, tel l'oracle, la promesse d'un glorieux futur ? ...Pensait-il que cette plaie surgirait le renouveau d'une cité deux fois millénaire ou bien qu'elle s'y perdrait ?
Monsieur Guichard, n'essayez pas de prendre plus que ce que l'on vous donne. A trop vouloir gagner, vous finirez par tout perdre...
Sans nous et les autres banquiers, il n'y aurait pas plus d'empereur que d'empire...
Je veux vivre à toute heure du jour ou de la nuit et aller où bon me semble sans avoir à rendre de comptes... pourvu que l'argent continue de couler à flots!
- Mais... tu ne peux pas... Je veux dire, on ne tue pas des gens juste pour des histoires d'argent!
- Pourquoi pas? C'est une raison qui en vaut une autre.
Disons que la cherté des loyers sera un auxiliaire utile pour défendre Paris contre l’invasion des ouvriers de la province que ni vous ni moi ne souhaitons voir monter jusqu’à la capitale…
Il n'y a pas de s'il vous plaît ou de pitié dans ce monde. Il y a ceux qui prennent et ceux qui donnent...
Tavernier! La pluie qui tombe ne m'a pas désaltéré. Apporte-nous à boire!
Le passé est-il voué à revenir indéfiniment nous hanter et nous pourrir la vie?...
Pourquoi perdre son temps en paperasse et autres formalités lorsqu'on a de si bons compagnons pour faire les choses?