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Critique de cathe
Valentine a 48 ans, des doutes sur son métier de journaliste et d'écrivain, des problèmes avec son logement à Paris qu'elle doit quitter, et quelques soucis avec ses grands enfants...
Elle décide d'aller passer quelques jours dans la maison familiale en province pour se reposer.
La maison est bien vide depuis la mort de sa mère, d'ailleurs il faut qu'elle fasse du rangement.
Et c'est en retrouvant des photos de classe qu'elle voit à plusieurs reprises une élève recouverte de feutre noir, impossible de voir de qui il s'agit.
Son frère, avec qui elle entretient une relation pas apaisée du tout, la rejoint.
Ensemble ils vont essayer de cohabiter quelque temps, revoir des amis, retrouver des souvenirs d'enfance heureux.
Mais le rendez-vous avec le notaire pour la succession va bouleverser leur vie à un point qu'ils n'imaginaient pas.
Quand on a lu « L'autre moitié de moi-même », qui est un ouvrage autobiographique d'Anne-Laure Bondoux, on comprend qu'elle a eu besoin de reparler de ce secret de famille découvert sur le tard par elle et sa soeur.
Elle le rejoue dans ce joli roman où elle donne vie à toute une famille avec son passé plus ou moins glorieux, ses doutes, ses tentatives pour se comprendre, son besoin de détester ses proches puis d'avoir des bouffées de tendresse pour eux. le style est tout sauf mièvre, il est pétillant, plein d'humour et d'autodérision.
Les personnages, même secondaires, ont de l'épaisseur et on les connait bien à la fin du roman. Anne-Laure Bondoux fait le récit de vie d'une femme au milieu de sa vie qui est obligée de faire un point et de reconstruire autre chose.
La fin semble optimiste mais elle est aussi très fragile, on peut imaginer la suite selon son humeur du moment…
Bravo à Anne-Laure Bondoux pour ce beau récit empreint de sensibilité.
Elle décide d'aller passer quelques jours dans la maison familiale en province pour se reposer.
La maison est bien vide depuis la mort de sa mère, d'ailleurs il faut qu'elle fasse du rangement.
Et c'est en retrouvant des photos de classe qu'elle voit à plusieurs reprises une élève recouverte de feutre noir, impossible de voir de qui il s'agit.
Son frère, avec qui elle entretient une relation pas apaisée du tout, la rejoint.
Ensemble ils vont essayer de cohabiter quelque temps, revoir des amis, retrouver des souvenirs d'enfance heureux.
Mais le rendez-vous avec le notaire pour la succession va bouleverser leur vie à un point qu'ils n'imaginaient pas.
Quand on a lu « L'autre moitié de moi-même », qui est un ouvrage autobiographique d'Anne-Laure Bondoux, on comprend qu'elle a eu besoin de reparler de ce secret de famille découvert sur le tard par elle et sa soeur.
Elle le rejoue dans ce joli roman où elle donne vie à toute une famille avec son passé plus ou moins glorieux, ses doutes, ses tentatives pour se comprendre, son besoin de détester ses proches puis d'avoir des bouffées de tendresse pour eux. le style est tout sauf mièvre, il est pétillant, plein d'humour et d'autodérision.
Les personnages, même secondaires, ont de l'épaisseur et on les connait bien à la fin du roman. Anne-Laure Bondoux fait le récit de vie d'une femme au milieu de sa vie qui est obligée de faire un point et de reconstruire autre chose.
La fin semble optimiste mais elle est aussi très fragile, on peut imaginer la suite selon son humeur du moment…
Bravo à Anne-Laure Bondoux pour ce beau récit empreint de sensibilité.
