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Je n'ai pas hésité à découvrir "
Le soleil me trace la route", qui ne sont pas vraiment les mémoires de cette rare et talentueuse actrice mais plutôt une série de longue conversations sur plusieurs thèmes menées par deux journalistes plutôt reconnus par la profession,
Jean-Yves Gaillac et Tiffy Morgue et avec qui elle a tissé des relations amicales depuis une vingtaine d'années.
Sous la forme d'une conversation très libre,
Sandrine Bonnaire, se confie en préservant sa pudeur et son sourire dans toutes les sujets et les anecdotes, parfois douloureuses et intimes qu'elle peut raconter.
De son enfance pas forcément toujours riante autour de ses 10 (!) frères et soeurs dans un HLM à Grigny aux confessions murmurées sur le lit de mort de son paternel, sans oublier la disparition de sa meilleure amie il ya 10 ans, Miss Bonnaire n'élude rien de ses félures et ses souffrances, mais toujours sur un mode mezza vocce.
Mais évidemment, la partie la plus longue et la plus passionnante - du moins pour moi- de cet ouvrage réside forcément dans les pages sur ses récits de tournage et de rencontre professionnelle. de Pialat, aussi dur et exigeant que sa réputation, mais avec un vrai coeur d'or parfois à Agnès Varda, la cinéaste grâce à qui elle reçu son première césar de meilleure actrice dans un film au tournage si éppuvant, sans toi ni loi, Bonnaire nous en dit un peu plus sur ses pensées profondes et ses sur ses sentiments, mais sans jamais effacer complètement le voile de mystère qui l'entoure.
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