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3,77

sur 251 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Isidore est le dernier d'une famille de 6 enfants. le truc c'est que tous ses frères et soeurs sont surdoués, mais vraiment très surdoués, du genre à avoir sauté 3 ou 4 classes. Isidore va donc essayer de trouver sa place dans cette famille alors qu'il est le seul à essayer d'être normal. Il est aussi le seul à éprouver de l'empathie et de l'affection pour autrui.
Quand un drame vient bouleverser la cellule familiale, il prend petit à petit une place bien différente que celle qu'il occupait avant et devient finalement le pilier de la famille.
Impossible de ne pas s'attacher à Isidore qui est un adolescent attendrissant et plein d'humour.
Un livre tout en finesse qui démontre que l'intelligence n'est pas forcément celle que l'on imagine.
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Isidore a 11 ans et il est difficile pour lui de trouver sa place dans une famille de surdoués (5 en tout). Lui est le benjamin et a un coefficient intellectuel dans la moyenne. Il n'a pas de domaines de prédilection et n'a qu'une amie, Denise, qui est dépressive. Autant dire qu'il n'a pas de quoi se pâmer devant ses raisonnements !

Appelé Dory par sa famille, il voudrait s'imposer en tant qu'Izzie, le petit garçon cool qui fait vivre l'âme de la famille. Car ses proches ne se parlent pas, ils dissertent. Les problèmes de fond passent toujours à la trappe car dans ce foyer il s'agit surtout de briller. Que le père soit mort est un simple détail évoqué en début de roman et il n'y a pas là de quoi épiloguer sur le sujet.

Le plus plaisant dans l'histoire est sans doute ces anecdotes qui sont autant de grands écarts entre un esprit standard et des âmes plus vives. Car là où un simple échange de correspondants au collège peut sembler une relation humaine faite de banalités (certes en deux langues mais où la communication est quand même limitée), elle vire à l'épopée fantastique quand c'est Simone, sa soeur, qui en est l'une des principales intéressées.

Le récit est léger mais aborde des thématiques qui me sont familières (je suis aussi issue d'une grande famille). L'abondance des dialogues rend avec malice les échanges parfois musclés qu'une famille peut tenir. Et dans celle d'Isidore, vous ne serez jamais au bout de vos surprises, j'en prends les paris !
Lien : https://chezmelopee.wordpres..
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On pourrait appeler ce livre un roman d'apprentissage, car c'est un moment de la vie d'un adolescent dans lequel justement il apprend la vraie vie, il grandit, connait ses premiers émois, chagrins, souffrances. Isidore est un enfant assez commun, d'autant qu'il est entouré d'une fratrie de "surdoués", tous ses frères et soeurs ayant sauté une ou plusieurs classes. Isidore est un garçon un peu grassouillet et très attachant. Son portrait est incroyablement juste. C'est un enfant qui a du mal à trouver sa place à côté de ses frères et soeurs si "parfaits". C'est un enfant qui se cherche et on a bien l'impression qu'il s'est "trouvé" à la fin du livre. C'est un roman plutôt positif, mais j'ai trouvé qu'il était empreint d'une certaine tristesse, qu'il portait une certaine "réalité". Je pense que ce livre pourrait être apprécié par les adolescents et les jeunes adultes. J'ai beaucoup aimé le personnage de la mère qui est un personnage central dans le roman, il représente le pilier de la famille, gère absolument tout, elle est solide et fiable. C'est intéressant de trouver ce genre de personnage, alors que malheureusement la mère de famille est souvent représentée dans les romans (ou les films) par une femme aigrie, dépressive ou dépassée. Ce roman fait du bien et ne donne pas toujours la part belle aux personnes trop intelligentes et surtout prétentieuses.
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Une histoire très touchante, sur la famille, la différence et la vie.

Isidore est un jeune garçon tout ce qu'il a de plus normal, sauf qu'il est né dans une famille de surdoué. Mais même si ses frères et soeurs sont en train d'écrire leur thèse, aucun d'eux ne savent communiquer avec l'extérieur ou avec leur famille.
Isidore apporte la chaleur, l'humour et les sentiments dans cette famille un peu bancale, qui fonctionne d'une manière très particulière.

J'ai beaucoup apprécié ce roman, les personnages sont tous touchants à leur manière, surtout Isidore. Très belle histoire !
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J'ai trouvé ce roman magnifique !
Malgré avoir commandé ce roman il y a presque un an, je l'ai presque lu d'une traite!
J'ai trouvé ce roman drôle, et je remercie l'auteur d'avoir réussie à enchaîner des situations et conversations humoristiques sans que cela ne soient forcées où que l'on finissent par en étouffer.
Les personnages sont bien écrit, et l'évolution de cette famille que l'on observe par les yeux d'Isidore m'a fait un bien fou.

J'ai passé un agréable moment, et c'est le plus important.

Merci à @Camkyou pour m'avoir répétée que ce roman était génial, car elle avait raison !
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Petit dernier d'une fratrie d'intellectuels, Isidore se distingue par sa gentillesse et son grand coeur. Mais comment exister face à l'intelligence familiale? Ou exprimer ses émotions et son altruisme? On se plonge avec plaisir dans ce roman à la fois tendre et drôle ou l'humanité n'a rien à envier à l'érudition.
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Isidore, 11 ans, est le seul enfant "normal" dans une fratrie qui se compose de cinq autres enfants surdoués. L'aînée vit à paris et s'apprête à présenter sa thèse, la deuxième est sur la même voie tandis que les deux frères sont musiciens et sociologues. Isidore partage sa chambre avec sa troisième soeur, qui en avance de trois classes lui demande d'écrire sa biographie. Isidore quant à lui est un élève sans histoires, mais fait montre d'une sensibilité et d'une maturité précoce. Pour exister dans cette famille exceptionnelle et parfois désorientée, il se cesse de faire de courtes fugues qui lui permettent peu-à-peu de s'affirmer, tandis qu'il tisse des liens autour de lui.

Isidore est censé ne pas avoir hérité du gène familial de la haute intelligence. du moins se présente-t-il comme tel, sans qu'il paraisse en souffrir. Cependant, au vu des conversations qu'il a avec sa soeur Simone ou avec d'autres personnages, on est en droit de douter de ses capacités moyennes, tant il fait preuve d'esprit et d'empathie. Et puis il vit, cet Isidore qui ne cesse de faire des fugues ratées, il espère, il rêve, il découvre des choses et des gens, et la vie, contrairement à ses frères et soeurs qui vivent davantage repliés sur eux-mêmes. On suit donc l'évolution de ce jeune garçon fort sympathique, malgré certaines longueurs au cours de ces quatre cents et quelques pages qui rendent compte de l'entrée dans l'adolescence.

Lien : http://usine-a-paroles.fr/le..
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Dans la famille Mazal, Isidore est le vilain petit canard. A 11 ans, son âge au début du roman, il passe inaperçu, n'a pas parlé avant l'âge de trois ans, est mal à l'aise dans son corps, a des bagues aux dents... Sacrilège suprême : il n'aime pas lire alors que Aurore, Bérénice, Simone, Léonard et Jérémie, ses soeurs et frères, sont plongés dans leurs bouquins, travaillent inlassablement sur leurs thèses (histoire de reculer leur entrée dans la vie active et d'éviter de se confronter au réel) sans regarder le monde qui les entoure pour lequel ils n'éprouvent que mépris. Ces jeunes asociaux élitistes pratiquent des séances de condescendance dans lesquelles ils débriefent leurs rencontres avec tous ceux qui leurs sont inférieurs c'est-à-dire la grosse majorité de l'humanité. Ils sont tellement hors-sol que l'un d'entre eux trouve chez une personne une ressemblance avec Alfred Stieglitz (pour les ignorants, il fut l'un des premiers à élever la photographie au rang d'oeuvre d'art (merci Wikipedia), à ne pas confondre bien sûr avec Joseph Stiglitz, Prix Nobel d'Economie) alors que le commun des mortels puiserait plutôt dans le registre des chanteurs ou des acteurs ! A l'inverse, Isidore, toujours dans l'empathie, est tournée vers les autres. La preuve : sa meilleure amie Denise souffre d'anorexie mentale et de dépression sévère ! Morale de ce feelgood book joliment tourné mais souffrant de quelques longueurs : l'égocentrisme isole. On le savait déjà mais une petite piqûre de rappel fait toujours du bien.

EXTRAITS
- J'étais le dernier des six et je ne voulais pas qu'on m'attribue les bizarreries des autres. Je voulais être unique (…) En même temps, je n'avais pas trop le choix (j'étais moins beau et moins intelligent que les autres).
- Aucun de mes frères et soeurs ne comptait prendre part à la société (ils voulaient tous êtres ermites et réfléchir)...
- Y a que quelqu'un comme Denise que ma transparence pouvait intriguer. Ca devait l'intéresser de voir si cette forme-là de néant pouvait l'aspirer.
Lien : http://papivore.net/litterat..
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Une histoire sympathique et émouvante avec toutefois quelques longueurs. Isidore est attachant au milieu de cette famille ultra intello et un peu froide.
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Isidore et les autres, c'est un petit bonbon ! Une oasis de fraîcheur et de drôlerie dans une rentrée littéraire marquée par des thèmes sombres et des écritures sophistiquées. Je n'ai rien contre, au contraire, mais ça fait du bien de respirer simplement un air comme celui qui souffle dans les pages de ce roman.
Isidore est donc un jeune garçon comme les autres. Et c'est là toute la différence, car les membres de sa famille, eux, ne sont pas du tout comme les autres ! Au fil des pages, il cherche puis trouve sa place, apprend à faire de ses différences des forces, il devient un soutien pour ses frères et soeurs, pour sa mère et découvre les choses de la vie, les belles et les moins belles.
C'est un très beau roman d'apprentissage, à l'écriture légère, presque orale, mais jamais relâchée ni vulgaire. A offrir ou conseiller sans modération, on ne peut rêver plus beau cadeau !
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