Si j'avais déjà entendu le nom de
Lucile Bordes, je n'avais pas encore abordé un de ses romans.
Avec
86, année blanche, l'auteure revient sur la catastrophe nucléaire de Tchernobyl. A travers les voix de 3 femmes, Lucie (dans le sud de la France), Ioulia (à Kiev) et Ludmila (à Pripiat, sur le site même de la catastrophe), l'auteure tente de construire un récit en relief de cette catastrophe.
Si l'exercice n'est pas un échec, j'ai eu du mal à saisir la trame reliant ces trois témoignages et à ressentir les objectifs de l'auteure avec ces récits.
La construction à trois voix permet cependant de voir trois regards différents sur l'événement et d'en tirer des conséquences variables en fonction de l'expérience de chacun.
Malheureusement, la rapidité du récit et le manque d'un liant ne m'ont pas permis d'entrer dans ce texte.