J'aime beaucoup lire
Jean Bottéro - il m'a apporté beaucoup sur tout ce qui relève de Sumer, de la religion Mésopotamienne...
Le titre prête à confusion, on pourrait s'attendre à y trouver une analyse, une vision de la façon dont les hommes ont pour la première fois eurent l'idée qu'il y avait au-dessus d'eux des êtres suprêmes, mais il ne s'agit que du Dieu de la Bible – revendiqué ensuite par les chrétiens, puis les musulmans.
La découverte des tablettes de gilgamesh (1872), puis des versions antérieures du déluge (poème du supersage ou légende d'Atrahasis) ont contraint à des relectures de la Bible qui environ mille ans plus tard (vers 900/1000 avant JC) donnait une nouvelle rédaction du déluge.
Jean
Bottéro insiste sur le fait que c'est une poignée de fidèles - «des hommes égarés en des recoins de vieux millénaires...» - d'un Dieu, qu'ils ont tiré de l'obscurité à travers ces premiers textes, en on fait le Dieu Seul et Unique d'une très grande partie du monde, même si d'autres par la suite lui ont donné un autre nom...en accusant ceux qui l'ont tiré du néant d'avoir falsifié son message, qu'ils avaient rédigé mille ans plus tôt...
Au passage nous retrouverons les concordances tellement fréquentes entre
La Bible et
Shakespeare, Samuel nous dit que Saül et Jonathan «n'ont pas été disjoints dans la mort» (Samuel II,1) quand
Hamlet sur la terrasse du château s'écrie: « The time is out of joint” (
Hamlet 1,5)
Sans être tenu d'adhérer à la croyance qui est derrière ces mots, ce livre (recueil de quatre essais) est une mine de connaissances.
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