A dimension autobiographique,
Clémence Boulouque revient sur les décès qui ont rythmés son existence, d'abord son père puis sa meilleure amie. C'est une écriture comme je les aime, elle vous entraîne dans son tourbillon d'enchaînements et il est difficile d'en sortir, la construction est fluide et crescendo. Ce livre pose le questionnement exact du pouvoir des mots sur l'individu, mais aussi sur l'existence par procuration à travers des êtres que l'on aime. Peut-être allez-vous trouver ça éteignoir, mais loin de là, je vous assure que ce n'est pas morose, ce livre est plein d'espoir et de vie.
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