L'auteur anonyme est de retour après la série du Bourbon Kid.
Nouveau décor, même scénario : un tueur en série sanguinaire (en fait pas si méchant) débarque dans une ville de ploucs et dézingue à tout va. Autant dire que le concept commence à s'essouffler sérieusement...
Mais là où le Livre Sans Nom empruntait ses références au cinéma de
Tarantino,
Psycho Killer vise ouvertement le film de série B. Et là où les premiers bouquins pratiquait un humour acerbe, celui-là se contente de mettre en scène un bordel de campagne et de tout miser sur quelques blagues salaces (l'arme du pauvre).
Pourtant ces situations semblent complètement assumées. J'avais adoré le second degré du Bourbon Kid. Alors soit le niveau a vraiment baissé avec ce nouveau roman, soit l'auteur pratique un 3e degré que j'ai totalement manqué cette fois.