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Citations sur La Maison des Aravis (17)

Sa maison ?
- Oui, vous vous en souvenez sans doute assez mal ? Elle est mal située, à la sortie du village...
- Je me la rappelle très bien...
- Une maison forte. Ça s'appelle comme ça, précisait le notaire. Mathilde l'avait baptisée " Les Aravis" parce qu'on peut voir les sommets de ces montagnes depuis les fenêtres...
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Le plus longtemps possible, il faudrait qu'Ivan reste cet amant séduisant et mystérieux à qui elle pouvait penser en s'endormant seule certains soirs.
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- Ah oui, la neige..., murmura Clément d'une voix rêveuse.
Ce serait merveilleux de passer ce premier hiver au con de l'immense cheminée, de se réveiller dans un paysage de coton blanc, de se mijoter des recettes savoyardes dans les grands faitouts de cuivre découverts au fond des placards, d'aller couper soi-même en forêt le sapin de Noël.
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En fermant le dernier verrou, Bénédicte soupira. Il y avait bien longtemps que l'enthousiasme de ses débuts l'avait quitté. A longueur de semaine, elle gérait la routine d'un travail répétitif dont l'aspect mercantile n'avait rien d'exaltant. Vaccins antirabiques avec formulaires en trois exemplaires, traitements antiparasitaires pour des chiens qui ne fréquentaient que le bitume, conseils psychologiques à des perroquets aussi déprimés que leurs maitres, stérilisation de beaux chats qui deviendraient d'affreux gros matous : tout cela lui procurait des revenus substantiels dont une bonne partie servait à rembourser son investissement..
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Il la connaissait suffisamment pour comprendre qu’elle s’inclinait à contrecœur mais qu’elle ne reviendrait pas sur sa décision. C’était l’une de ses grandes qualités, elle n’avait qu’une parole et elle ne l’utilisait jamais à la légère. Il espéra qu’elle avait réalisé l’importance de ce nouveau départ, pour lui, pour leur fille, et aussi pour elle-même. Se remettre en question à quarante ans, en pleine réussite sociale et professionnelle, était après tout une preuve de sa force de caractère.
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Quelques années plus tôt, à l’époque du collège, elle avait été un vrai cœur d’artichaut, se pâmant en secret devant presque tous les garçons de sa classe. Mais ensuite, elle n’avait été amoureuse pour de bon qu’une seule fois, le temps de constater que la jalousie n’était pas un sel mais plutôt un poison. D’un caractère entier, passionné, elle rêvait de rencontrer l’homme idéal au lieu de séduire n’importe qui. Pourtant elle l’aurait pu, car elle était jolie. Menue, un peu petite, avec des traits finement dessinés et de grands yeux bruns en amande sous sa frange de cheveux acajou, elle attirait irrésistiblement la sympathie. Elle n’était passée par aucune crise d’adolescence, n’avait pas éprouvé le besoin de se heurter à sa mère avec laquelle elle s’entendait bien et qui avait su l’aider à surmonter sa timidité naturelle. Bourrée d’humour et de tendresse, elle avait désormais toute une bande de copains qui l’appelaient à longueur de soirées pour le plaisir de discuter avec elle ou de partager un fou rire. Son unique problème était que, en attendant le coup de foudre que provoquerait le prince charmant, elle ne se sentait motivée par aucune étude, aucun diplôme, aucune des professions dont son père ne lui brandissait l’éventail.
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Ce livre est le premier livre de Françoise Bourdin que j'ai lu.
J'ai été conquise par l'histoire elle même.
Une femme mariée change de lieu travail, de maison, et découvre la passion avec un autre homme.
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Bénédicte noua les dernier point de suture, coupa le fil d'une main experte, puis porta elle-même le caniche en salle de réveil. C'était un nom plutôt pompeux pour désigner une pièce carrelée qui comportait quatre boxes et une grande armoire métallique. Mais les clients appréciaient beaucoup que l'on traite leurs animaux comme de véritables malades, aussi les trois vétérinaires du cabinet n'hésitaient jamais à utiliser un jargon hospitalier.
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Ce serait merveilleux de passer ce premier hiver au coin de l'immense cheminée, de se réveiller dans un paysage de coton blanc, de se mijoter des recettes savoyardes dans les grands faitouts de cuivre découverts au fond des placards, d'aller couper soi-même en forêt le sapin de Noël. Clément se sentait formidablement rajeuni à l'idée de cet avenir neuf qu'il était en train d'organiser. Bénédicte finirait par adorer la maison et la région, il en était certain.
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Alors que les sommets des Aravis étaient déjà blancs, la neige n'arriva dans la vallée que le dix-huit décembre. Le sol gelé fit tenir les premiers flocons, puis les chutes successives habillèrent tout le paysage de la même bancheur monotone, des sapins aux toits des chalets. A tour de rôle, les agriculteurs du village sablaient ou salaient la rue principale chaque matin, au volant de leur tracteur. Un peu plus bas dans la vallée, là où on rejoignait la route, les chasse-neige prenaient le relais.
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