Tout pouvait changer n’importe quand, comme une menace ou une promesse. On tentait d’établir un programme, de suivre une ligne, voire de forcer le destin, et le hasard bouleversait le jeu, rebattait les cartes. La boussole la plus fiable était de se faire confiance. Et, par-dessus tout, d’aimer.
Pour avoir une chance de rester indépendants, ils devaient demeurer unis malgré tout, quels que soient leurs désaccords, apparemment imputables au choc des générations.
Les questions qui n’avaient pas de réponses ne méritaient pas d’être posées.
Je suis enceinte…
Apparemment, il suffit de ne plus s'obséder sur le problème. Or je n'ai pensé qu'à ça depuis des années. Une fois la procédure d'adoption en marche, j'étais enfin mobilisée sur autre chose, et mon corps s'est libéré.
Tout est dans la tête, intervient Orso.