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Critique de bina


Que du grand monde de convoqué dans ce roman, mais pas du beau monde. Mr Hyde, Dorian Gray, jack l'Eventreur, Dracula, Jack Griffin (L'Homme Invisible), Pr Moriarty et le colonel Sébastian Moran, ils apparaissent tous sous une forme ectoplasmique dans ce roman, qui appartient au fantastique si on se place du point de vue de nos deux personnages principaux.
James Trelawnay et Andrew Singleton sont deux jeunes hommes américains installés à Londres, dans l'espoir de devenir détectives privés. L'un est pétrit de la littérature anglaise du XIXe, des grandes histoires policières qui ont marqué Londres, son ami est un actif, sportif, qui aime à l'action. La tête et les jambes, ils vont se compléter pour résoudre des mystères londoniens.
Et leur activité de détective démarre sur les chapeaux de roue quand La veuve de Sir Arthur Conan Doyle elle-même vient les voir. le 221 Baker Street, d'abord imaginaire, est devenu réalité depuis la renumérotation des rues de Londres, et il semble bien qu'un esprit l'habite. ET un esprit plutôt turbulent.
Nos deux jeunes hommes rationalistes se laissent porter par ces aventures, dans lesquelles le spiritisme, très prisé par Conan Doyle, prend le dessus.
Le narrateur, à travers le regard de James Singleton, tente de raisonner, d'expliquer ce qui est incompréhensible pour la majorité. Seule une minorité de personne est initiée au spiritisme, et la présence de ‘'fantôme'' se comprend difficilement. Surtout des fantômes animés de mauvaises intentions, qui perpétuent les crimes commis à Londres dans certains quartiers au XIXes : Jamaica Lane, Whitechapel, Limehouse, Chicksand Street, Grosvenor Square, cimetière de Highgate, que des noms connus pour les lecteurs de Bram Stoker, Stevenson, HG Wells, Wilde et des comptes-rendus des crimes de l'Eventreur.
Il va de soit que tout lecteur se créé une image mentale des personnages dont il lit les aventures, et le pouvoir de l'imagination donne vie aux héros et aux monstres engendrés par les auteurs de plus, notre histoire se déroulant au début des années 1930, c'est une période très prolifique du cinéma, qui voit de nombreuses mises en scène de film (des Dracula,…). La concentration dans la région de Londres de ces adaptations cinématographiques décuple la puissance de ces esprits qui échappent à leur créateur. Elémentaire, mon cher Watson, encore fallait-il y penser !

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