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Critique de aliceintheothersideofthebooks
💬 ⭐⭐⭐⭐⭐/5
Fan de la plume de Franck Bouysse depuis la lecture de Grossir le ciel, je ne pouvais que saisir l'occasion offerte par #NetGalleyFrance et @livredepoche pour me plonger à nouveau dans cet univers si particulier.
🌱 Il s'agit ici d'un « quatuor de saisons », comme nous l'indique la quatrième de couverture, où l'on retrouve 4 des romans de l'auteur : Grossir le ciel, que j'ai relu avec plaisir, Plateau, Glaise et Né d'aucune femme.
🌱 Franck Bouysse peint dans ses romans la nature humaine mais aussi la Nature, mère austère qui plie sous son joug ces hommes et ces femmes qui, esclaves de leur destin, égrènent les jours au rythme des labeurs saisonniers. Tel un tailleur de pierre, c'est dans la roche que l'auteur sculpte ses personnages, ciselant leur langage à l'image d'un éboulis de pierres. Si les mots sont âpres, c'est parce que ces travailleurs de la terre ont appris, depuis toujours, qu'il est inutile de parler pour ne rien dire.
🌱 Mais comme le lézard se cache dans les fissures d'un mur, c'est dans les fissures du coeur de ces damnés que croît parfois la graine de l'espoir, qui fait germer l'amour. L'amour d'une rose pour son jardinier, mais dont les pétales ploient sous le poids de l'avilissement et de la corruption, qui mènent parfois à la folie.
🌱 Malgré la noirceur de ces récits, la prose s'envole sur les ailes des oiseaux pour devenir poème, chantant les louanges de ces êtres modelés par la terre. On referme alors le livre, les yeux brûlant de rage et de mépris, et le coeur gros, mais avec contentement, comme le paysan qui a accompli sa tâche.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Fan de la plume de Franck Bouysse depuis la lecture de Grossir le ciel, je ne pouvais que saisir l'occasion offerte par #NetGalleyFrance et @livredepoche pour me plonger à nouveau dans cet univers si particulier.
🌱 Il s'agit ici d'un « quatuor de saisons », comme nous l'indique la quatrième de couverture, où l'on retrouve 4 des romans de l'auteur : Grossir le ciel, que j'ai relu avec plaisir, Plateau, Glaise et Né d'aucune femme.
🌱 Franck Bouysse peint dans ses romans la nature humaine mais aussi la Nature, mère austère qui plie sous son joug ces hommes et ces femmes qui, esclaves de leur destin, égrènent les jours au rythme des labeurs saisonniers. Tel un tailleur de pierre, c'est dans la roche que l'auteur sculpte ses personnages, ciselant leur langage à l'image d'un éboulis de pierres. Si les mots sont âpres, c'est parce que ces travailleurs de la terre ont appris, depuis toujours, qu'il est inutile de parler pour ne rien dire.
🌱 Mais comme le lézard se cache dans les fissures d'un mur, c'est dans les fissures du coeur de ces damnés que croît parfois la graine de l'espoir, qui fait germer l'amour. L'amour d'une rose pour son jardinier, mais dont les pétales ploient sous le poids de l'avilissement et de la corruption, qui mènent parfois à la folie.
🌱 Malgré la noirceur de ces récits, la prose s'envole sur les ailes des oiseaux pour devenir poème, chantant les louanges de ces êtres modelés par la terre. On referme alors le livre, les yeux brûlant de rage et de mépris, et le coeur gros, mais avec contentement, comme le paysan qui a accompli sa tâche.
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