AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Les morts ont la parole (27)

Pas d'inquiétude, je n'ai jamais mangé de cadavre humain putréfié et pourtant, j'en connais le goût. Tout s'explique, en matière de physiologie humaine. D'une part, les odeurs de putréfaction se mélangent à la salive et permettent une certaine gustation tandis que les centres de l'odorat et du goût possèdent des interconnexions qui font ce que l'on sent, on peut aussi le goûter. Et c'est le cas des odeurs de putréfaction.
Commenter  J’apprécie          210
Il me faut conclure, non que je n'aie plus d'histoires à raconter, mais parce que tout a une fin, non seulement ce livre, mais même la vie, alors n'oubliez pas d'en profiter tant qu'elle vous sourit, dans le respect des autres et de vous-même, avant que ce soit la mort qui vous sourie.
Commenter  J’apprécie          140
Lucette est décédée de mort naturelle, à l'âge de 85 ans, "une belle mort", me dit-on, ce qui me fait toujours rigoler, car je ne pense pas qu'il y ait de belle mort. Le medecin à constaté le décès et à complété le certificat. La famille fait venir les pompes funèbres qui préparent le corps, le lavent, l'habillent et le déposent dans un cerceuil, lui-même déposé sur une table de présentation dans la maison de Lucette. Les visites débutent le jour même et Jeannine sa voisine et amie depuis toujours, depuis l'école primaire, vient rendre un dernier hommage à son amie défunte.
Alors que Jeannine, est face au cercueil, tout à coup, Lucette se relève et dit "Oh, Jeannine, c'est gentil d'etre passée me voir!"
Jeannine s'effondre, foudroyée par une crise cardiaque.
Commenter  J’apprécie          140
J'ai décidé aussi de ne pas traiter ces histoires sur un ton larmoyant: la mort n'est pas dramatique pour celui qui meurt, elle ne l'est pas non plus pour celui qui en fait son métier.
Commenter  J’apprécie          130
Il attend patiemment son tour. Il est bien connu qu'un médecin n'est jamais à l'heure et chez le docteur Paul particulièrement, le patient porte bien son nom, il faut effectivement l'être, patient.
Florent ne se plaint pas, il a encore un médecin généraliste à une époque où ils se font de plus en plus rares depuis que le gouvernement a décidé de limiter l'accès à la profession, imaginant que
réduire le nombre de médecins réduirait le nombre des malades. C'était aussi idiot que de penser que réduire le nombre de croquemorts réduirait le nombre de morts. C'est le genre de décision gouvernementale qui, par sa stupidité, a achevé de convaincre Florent qu'il ne sert plus à rien de voter pour une telle bande d'imbéciles qui sacrifient la santé des gens au bénéfice de l'État,
alors que ça devrait être tout le contraire.
Commenter  J’apprécie          70
Il me faut conclure, non que je n’aie plus d’histoires à raconter, mais parce que tout a une fin, non seulement ce livre, mais même la vie, alors n’oubliez pas d’en profiter tant qu’elle vous sourit, dans le respect des autres et de vous-même, avant que ce soit la mort qui vous sourie.
Commenter  J’apprécie          60
... la mort n'est pas dramatique pour celui qui meurt, elle ne l'est pas non plus pour celui qui en fait son métier.
Commenter  J’apprécie          60
Comme je dis souvent avec un brin d’humour : « Il ne sait pas qu’il est mort. » C’est une phrase dépourvue de sens rationnel, mais qui parle clairement à ceux auxquels je la dis, souvent des familles de défunt. Rationnellement, cette phrase n’a aucun sens puisqu’un mort ne sait ni ne connaît plus rien, le cerveau étant détruit de même que la conscience qui est le résultat de son activité, mais, pour celui qui la reçoit, elle signifie que le défunt n’a pas eu conscience de mourir et qu’il n’a pas souffert.

[Chapitre : Meurtière ou presque]
Commenter  J’apprécie          30
La médecine légale n'est pas un métier triste, comme vous le constaterez à la lecture de ces récits, tous vécus. Le respect que l'on doit au défunt est le même que celui que l'on doit au vivant [...] c'est de la mort que nous nous amusons, voire de ses circonstances, mais jamais du mort lui même.
Commenter  J’apprécie          30
Le ton est, comme dans le premier livre, plutôt amusant voire humoristique par moment. Il ne faut pas en déduire que je me moque du cadavre ou de l'auteur du meurtre, ce n'est jamaic le cas. Le ton est ce qu'il est parce que je suis celui que je suis et que je préfère rire de la mort avant qu'elle me sourie, un jour.
Commenter  J’apprécie          30






    Lecteurs (939) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Ecrivain et malade

    Marcel Proust écrivit les derniers volumes de La Recherche dans une chambre obscurcie, tapissée de liège, au milieu des fumigations. Il souffrait

    d'agoraphobie
    de calculs dans le cosinus
    d'asthme
    de rhumatismes

    10 questions
    283 lecteurs ont répondu
    Thèmes : maladie , écriture , santéCréer un quiz sur ce livre

    {* *}