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Critique de Des_Mondes_et_des_Mots
Avant de débuter cette chronique, prenons le temps de reposer quelques bases : les sagas sont des oeuvres littéraires de l'Islande médiévale (XIIe-XIIIe siècles). Elles peuvent porter sur des personnes contemporaines à l'auteur, sur les grands mythes européens, ou sur des familles. La "Saga de Gísli Súrsson", qui date de la fin du XIIe siècle, s'inscrit dans cette dernière catégorie appelée "sagas islandaises". Principalement en prose, les sagas sont entrecoupées de passages en vers, s'appuient beaucoup sur le sous-entendu et regorgent d'ironie.
Ceci étant dit, concentrons-nous sur le texte qui, dès les trois premières pages, rassemble tous les ingrédients pour une épopée réussie : du sang, une femme et des terres convoitées, des envies de vengeance… L'ambiance qui s'instaure m'a fait penser à ce que Shakespeare ressuscitera bien des années plus tard dans ses oeuvres théâtrales. Dans cette saga, la famille de Skeggi de Saxa est en conflit avec celle de Thorbjorn et ses fils alors que les alliances se font et se défont entre l'Islande, la cour de Haraldr au manteau gris en Norvège, et le Danemark.
Ma lecture s'est révélée assez laborieuse car une multitude de personnages apparaissent et disparaissent au fil d'une histoire pourtant très courte et qui devient rapidement incompréhensible sans les notes de bas de page, ce qui entraîne de multiples interruptions de l'intrigue. Un dilemme se pose alors puisqu'il est impossible de lire cette histoire en essayant de tout comprendre : soit on se laisse porter en acceptant de laisser certaines zones dans l'ombre, soit on décortique tout de manière presque universitaire.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Ceci étant dit, concentrons-nous sur le texte qui, dès les trois premières pages, rassemble tous les ingrédients pour une épopée réussie : du sang, une femme et des terres convoitées, des envies de vengeance… L'ambiance qui s'instaure m'a fait penser à ce que Shakespeare ressuscitera bien des années plus tard dans ses oeuvres théâtrales. Dans cette saga, la famille de Skeggi de Saxa est en conflit avec celle de Thorbjorn et ses fils alors que les alliances se font et se défont entre l'Islande, la cour de Haraldr au manteau gris en Norvège, et le Danemark.
Ma lecture s'est révélée assez laborieuse car une multitude de personnages apparaissent et disparaissent au fil d'une histoire pourtant très courte et qui devient rapidement incompréhensible sans les notes de bas de page, ce qui entraîne de multiples interruptions de l'intrigue. Un dilemme se pose alors puisqu'il est impossible de lire cette histoire en essayant de tout comprendre : soit on se laisse porter en acceptant de laisser certaines zones dans l'ombre, soit on décortique tout de manière presque universitaire.
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