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Critique de ladesiderienne


Une société qui prône le bonheur à tout prix au point que les livres (éventuelle source de polémiques ou de prise de conscience) sont strictement interdits. Ironie du sort, des pompiers au chômage depuis que les maisons ont été ignifugées, qui ont désormais pour mission d'incendier toutes les habitations qui contiennent ces objets subversifs... Quelle vision de l'avenir peu réjouissante ! C'est pourtant celle qu'a eue Ray Bradbury en 1953, inspirée sans doute par divers autodafés du passé. Un roman d'anticipation culte qui manquait à ma culture et que j'ai voulu découvrir.

Avec 460 citations, je me rend compte que "Fahrenheit 451" a été retranscrit entièrement sur Babelio en pièces détachées... Presque 400 notes pour la plupart positives, que vais-je pouvoir ajouter, me suis-je demandé avant ma lecture ? Vu ce succès, j'en attendais beaucoup, la censure et la littérature étant un sujet qui parle beaucoup à mon coeur de lectrice. Certes, ce livre ne fait pas son âge : la dernière mise à jour de la traduction lui offrant un style très moderne. Si moderne d'ailleurs que j'en ai perdu mon latin et que j'ai eu du mal à accrocher à l'histoire. Je reconnais quand même le talent de l'auteur qui met en opposition la chaleur dégagée par les incendies et la froideur de l'ambiance. Belle vision de l'avenir, certains s'épanouissent dans des sentiments virtuels, par écran interposé. Personnellement, j'ai eu des difficultés à m'attacher à Montag, le personnage principal, et à suivre l'auteur dans tous ses délires. Roman d'anticipation oblige, me direz-vous... effectivement je ne suis pas spécialiste du genre mais j'en ai quand même appréciés certains par le passé, notamment "La Ballade de Lilas K" de Blandine le Callet ou "1984" de George Orwell.
Je suis vraiment désolée mais contrairement à la majorité des lecteurs, je n'accorde qu'un 8/20 à ce livre, étant d'accord sur le fond qui offre belle matière à réflexion, mais absolument pas sur la forme. Finalement, c'est la préface du traducteur qui résume fort bien le sujet que j'ai préférée.
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