AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Melou13


Fahrenheit 451 est un classique de science-fiction dystopique qui n'a pas pris une ride malgré sa publication en 1953. La société est formatée et remplie d'automates sans émotion ni sentiment qui s'abrutissent toute la journée devant des écrans. Ces hommes sont vidés de leurs âmes, ils sont tous semblables, tous l'image de l'autre. Les relations sont réduites à néant, les discussions superficielles, les réflexions et les opinions inexistantes. Les journées se ressemblent toutes, tout est plat et sans saveur. Dans cette société, les livres sont interdits car considérés comme dangereux. Montag est pompier mais pas un pompier qui éteint les incendies, non… un pompier qui met le feu, le feu aux livres pour que la population reste « heureuse ». Un jour Montag rencontre Clarisse. Elle est étrange, elle parle beaucoup, pose des questions, donne son avis et s'émerveille de petites choses. Elle lui fait voir peu à peu le monde différemment et ressentir des émotions. Elle est son déclic, le déclenchement de la libération de son esprit et de l'éveil de ses sens.
Le climat de guerre présent jour et nuit renforce le récit qui fait déjà froid dans le dos. L'écriture est très imagée et parfois poétique. En débutant ma lecture je ne m'attendais pas à ça, c'est vraiment une bonne surprise.
Commenter  J’apprécie          230



Ont apprécié cette critique (22)voir plus




{* *}