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Critique de Lutopie


Le spectacle du feu illumine les yeux du lecteur, comme le soleil. Les maisons ignifugées, les foyers des hommes, sont les proies de la Salamandre. Tout s'embrase, tout s'embrasse, dans l'esprit du pompier qui se consume, Montag. Insidieux, se glisse le souci consciencieux de Montag. Il assiste, spectateur impuissant,aux immolations de ceux qui ne participent pas au monde du spectacle, qui rejettent l'artificieuse existence qui les condamne à la solitude. La famille n'est plus ce qu'elle était et les hommes et les femmes s'isolent. Mildred, la femme de Montag, la capricieuse, l'anxieuse, parce qu'elle s'ennuie, se laisse séduire par les écrans – mais qui ne se laisserait pas séduire par ce déluge de lumière – elle se réfugie dans le monde virtuel alors que Montag, lui, se reconnecte petit à petit au monde réel. Sa mission sacrée, celle de détruire par les flammes la littérature et les idées, les brûlots, lors du rituel de l'autodafé, il la rejette, étant charmé par le chant des livres ; il reste cependant fasciné par la danse des flammes.
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