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Critique de LivresdAvril
Merci à Babelio et aux éditions MARAbulles pour l'envoi de cette BD !
Ne connaissant que les grandes lignes de la vie de Florence Arthaud, j'étais curieuse d'en apprendre un peu plus grâce à cet ouvrage.
L'axe choisi par Pascal Bresson et Sophie Ruffieux est annoncé dans le titre : "femme libre". Ce parti pris met de côté son enfance, ce qui l'a poussée vers la voile en particulier et sa vie personnelle. Pourquoi pas ? Mais mettre en avant à ce point la liberté choisie par la navigatrice donne irrémédiablement l'impression d'un certain égoïsme, que cela ait été le cas ou non en réalité.
Les dessins sont plutôt agréables, la mer mieux rendue que les paysages citadins (ce qui n'est pas un souci vu le sujet).
Ce qui m'a le plus dérangée, et c'est l'une des difficultés récurrentes de la biographie en BD, c'est le côté très explicatif. Trouver la voix de la narration n'est pas simple, et le récit au journaliste Vincent Rech notamment est lesté par les "Tu comprends, Vincent", "Je t'avoue, cher Vincent" et autres "J'étais morte de trouille, Vincent".
Après cette première partie un peu fastidieuse, les auteurs nous entraînent dans une succession de courses, d'avaries et de victoires. le rythme trépidant est à la hauteur du caractère bien trempé de "la petite fiancée de l'Atlantique".
Une BD qui rappelle une partie de ce qu'a accompli cette femme au destin hors du commun.
Ne connaissant que les grandes lignes de la vie de Florence Arthaud, j'étais curieuse d'en apprendre un peu plus grâce à cet ouvrage.
L'axe choisi par Pascal Bresson et Sophie Ruffieux est annoncé dans le titre : "femme libre". Ce parti pris met de côté son enfance, ce qui l'a poussée vers la voile en particulier et sa vie personnelle. Pourquoi pas ? Mais mettre en avant à ce point la liberté choisie par la navigatrice donne irrémédiablement l'impression d'un certain égoïsme, que cela ait été le cas ou non en réalité.
Les dessins sont plutôt agréables, la mer mieux rendue que les paysages citadins (ce qui n'est pas un souci vu le sujet).
Ce qui m'a le plus dérangée, et c'est l'une des difficultés récurrentes de la biographie en BD, c'est le côté très explicatif. Trouver la voix de la narration n'est pas simple, et le récit au journaliste Vincent Rech notamment est lesté par les "Tu comprends, Vincent", "Je t'avoue, cher Vincent" et autres "J'étais morte de trouille, Vincent".
Après cette première partie un peu fastidieuse, les auteurs nous entraînent dans une succession de courses, d'avaries et de victoires. le rythme trépidant est à la hauteur du caractère bien trempé de "la petite fiancée de l'Atlantique".
Une BD qui rappelle une partie de ce qu'a accompli cette femme au destin hors du commun.
