Alpha & Omega, tome 1 : Le cri du loup

Je crois que les loups-garous sont mes personnages préférés d'Urban Fantasy, avec les anges, surtout si ces derniers ressemblent à Raphaël de Nalini Singh... Mais je m'égare. Nous parlions de loups-garous. Logiquement, comme j'aime les loups-garous, je suis une grande fan des aventures de Mercy Thompson, même si l'envie de lire de la bit-lit était un peu tombée dans les limbes de mon cerveau ces derniers temps. le tome 1 de ce spin off traînait depuis quelques temps dans ma PAL. La lecture de Lacrimosa, puis de Lettres Ecarlates m'a remis un pied dans cet univers. Après avoir exploré les bas-fonds de ma PAL pour voir si un petit Mercy Thompson n'aurait pas crié à l'aide pour que je le sorte de cette marée livresque, je me suis tournée vers le cri du loup de la même auteure.

(En ce moment même, je suis en train de jeter un coup d'oeil en biais à Doux Chéri, et d'échafauder des plans pour contourner ma promesse de non-achats livresques qui a été reconduite pour ce mois-ci encore. Note pour moi-même : être encore plus prévoyante lorsque le feu vert s'affichera et anticiper les périodes de disette. C'est-à-dire remonter le niveau de ma PAL, tous genres confondus... Ma banquière va trembler!)

Décidément, je m'égare beaucoup dans cette chronique. Revenons à nos moutons, ou plutôt à nos loups-garous.

Dans ce spin off, L'auteure nous fait découvrir la meute du Marrok, avec Bran bien sûr, Samuel, mais surtout Charles et Anna. Mercy et Adam sont mentionnés, fins repères à cette histoire pour les fans, mais rien de plus. L'univers est proche de celui de Mercy, mais s'en éloigne aussi, la meute du Marrok n'a rien à voir avec celle d'Adam. C'est là une qualité, une vraie.

Sans être une lecture digne de la liste-noire-des-livres-interdits, j'ai aimé replonger dans ce monde. Il y a des maladresses, un récit confus par moment, une narration parfois hésitante, mais l'essence même du talent de Patricia Briggs y est, et quelques heures m'auront suffi pour avaler ce roman et pour regretter de ne pas avoir le tome 2 (mais où est donc une bonne PAL quand on en a besoin?) L'évolution des personnages d'Anna et Charles se fait en douceur, Bran a un côté terrifiant que je n'avais pas vraiment perçu dans Mercy, et j'ai très envie d'écrire à ma banquière pour lui dire que je me trouve dans une situation d'urgence et que j'aimerais vraiment, beaucoup, beaucoup lire le tome 2 (la suite de Mercy me conviendrait tout à fait aussi!). Mais je ne suis pas sûre qu'elle prenne cela pour une urgence vitale, surtout devant la taille de ma PAL...
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Après un essai foisonnant et la fin d'une saga, j'avais envie de replonger dans un autre monde que je connaissais déjà. Voilà pourquoi je décidais de continuer mon périple dans le Mercyverse. de Patricia Briggs j'ai lu les Mercy Thompson et le préquel de son spin-off, Alpha & Oméga. La novella avait été un apéro sympathique aux aventures d'Anna que nous retrouvons dans le Cri du Loup…

Dans L'Origine, nous avions donc rencontré Anna, une louve changée dans la violence et terriblement maltraitée par une meute. L'héroïne était finalement « sauvée » par Charles, le jeune premier sexy toussa toussa… Dans la bit-litt, les personnages féminins sont le plus souvent d'une force peu commune. Parfois de manière tout à fait abusive… Genre elles enchaînent les traumas sans que ces derniers semblent les impacter autrement qu'en leur donnant encore plus de puissance. Ce que j'apprécie chez Mercy Thompson, et qui compense les faiblesses des ouvrages, c'est qu'elle n'est pas cet archétype infaillible et que les drames n'ont pas que des conséquences « positives » sur elle. Dans le Cri du Loup, j'ai retrouvé les mêmes qualités : Anna a peut-être été sauvée mais elle a des séquelles. Ces dernières ne prennent pas toute la place du récit – et tant mieux – pourtant elles participent à la caractérisation du personnage. Enfin, autre chouette dimension chez madame Briggs, la romance n'est pas le coeur du récit. Oui, on assiste aux débuts de la relation amoureuse entre Charles et Anna toutefois cela ponctue l'histoire sans l'envahir.

Sinon comme toujours ça va vite, un peu trop, et on plonge sans difficulté dans les aventures du couple. Il y a du méchant vraiment méchant et des combats sanglants. Bref de la bonne vieille bit-litt qui ne révolutionne certes pas le genre mais qui offre une lecture plaisante et distrayante.
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Le cri du loup est le premier tome de la série Alpha et Oméga de Patricia Briggs, publié aux Editions Milady. Vous pourrez l'acquérir pour 7,10€. Ce premier tome nous entraîne dans un univers d'Urban Fantasy axé sur les loups-garous. Etant fan de la série Mercy Thompson, j'étais familière à l'univers proposé par l'auteure et je ne pensais pas rencontrer de difficultés. Et pourtant, cette trilogie est très proche de celle de Mercy Thompson mais les héroïnes sont très différentes. Il m'a donc fallu un temps d'adaptation à Anna et j'ai dû mettre le livre plusieurs fois en pause afin de me détacher de l'univers de Mercy et de pouvoir juger ce livre à sa juste valeur.

Si nous avions rencontré Charles dans la saga Mercy Thompson, nous ne connaissions pas Anna qui est une jeune femme brisée et qui tente de se reconstruire dans sa nouvelle meute. Elle est psychologiquement fragile après ce qu'elle a subit dans son ancienne meute et elle se retrouve tiraillée entre ses peurs et ses envies. C'est un personnage très attachant et pourtant, j'ai eu du mal à m'y attacher car, ayant lu un livre de Mercy Thompson trop récemment, je m'attendais à avoir une héroïne semblable à Mercy. Il m'a donc fallu me détacher de la première série pour apprécier Anna à sa juste valeur.
J'ai beaucoup aimé découvrir Charles, que nous voyons peu dans l'univers de Mercy Thompson. Il est protecteur, attentif et prévenant envers Anna (et c'est trop mignon !) mais c'est aussi un tueur et il peut avoir un côté assez froid, inaccessible notamment envers les autres loups.

Ce premier tome est un tome d'introduction. Quand on connaît déjà l'univers de l'auteur, on peut avoir l'impression de s'ennuyer un peu mais je ne l'ai pas trop ressenti pour ma part. J'ai aimé découvrir la mythologie proposée par l'auteure autour des Omégas, mythologie que je ne connaissais pas du tout. L'aventure en elle-même est tout aussi sympa, bien menée, avec un peu de suspense. Je l'ai quand même trouvé un peu longuette mais j'y ai trouvé mon compte.

Conclusion

Je ne suis donc pas déçue d'avoir découvert cette saga, même si j'ai mis du temps à rentrer dedans à cause de sa ressemblance avec Mercy Thompson. Les personnages sont attachants et bien construits, l'histoire est bien menée et la mythologie proposée par l'auteure est intéressante. Je recommande cette série aux amateurs d'Urban Fantasy et aux lecteurs de Mercy Thompson ! (en vous conseillant de bien espacer votre lecture avec le dernier Mercy !)
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Le tome n'est, bien sûr, pas dénué de défauts. En plus d'introduire de nouveaux personnages, il présente une nouvelle intrigue de fond et souffre donc de ces effets de présentation. Pourtant, l'aventure reste sobre, efficace, et très agréable à lire. Avec Charles et Anna, l'auteur en profite pour étoffer son univers, tout en explorant une relation délicate, et en exploitant les subtilités de l'univers mis en place. Les longueurs sont assez rares, et le tout bien écrit, suffisamment pour donner envie de découvrir la suite de la saga. Voilà donc une bonne découverte.
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Au départ, pour être franche, je me suis demandée si je ne m'étais pas trompée de tome comme je ne comprenais absolument rien de ce qui était en train de se dérouler sous mes yeux. Je conseillerais donc aux futurs lecteurs de commencer par Alpha & Omega, l'origine.

Ensuite, j'ai à peu près compris ce qu'il se passait et là j'ai été happée par l'histoire et surtout par les personnages. J'ai été ravie d'en apprendre plus sur la meute du Marrok et particulièrement sur le personnage de Charles qui m'intriguait beaucoup lors de ses brèves apparitions dans la série Mercy Thompson. Et bien ma curiosité a été très largement assouvie, on découvre un loup auquel on s'attache très facilement, qui est très touchant malgré sa place d'assassin de la meute. Quant au personnage d'Anna, elle est bien travaillée, très émouvante. Nous passons donc un excellent moment en leurs compagnies.

Un bon premier volet pour cette série issue de l'univers de Mercy Thompson. A suivre !

En bref: Une lecture en demi-teinte. Je pense qu'elle a surtout pâti de mon amour pour la série compagnonne Mercy Thompson et des parallèles que je n'ai pu m'empêcher de faire. Ce premier tome se concentre beaucoup sur le développement du binôme Charles/Anna. Et si le premier a su me séduire avec son côté bougon mais sensible et droit dans ses bottes, j'ai trouvé la seconde un peu fade, surtout face à une certaine coyote de ma connaissance. J'espère que j'arriverai par la suite à me dissocier de cette comparaison, car la demoiselle a quand même des côtés très sympathiques. L'intrigue, quant à elle, traîne un peu en longueur dans une première partie consacrée à l'acclimatation d'Anna à Aspen Creek. L'action se réveille par la suite avec des développements intéressants, mais qui ne m'ont pas fait vibrer plus que ça. Au final, ce que j'ai le plus apprécié ce sont les éléments relatifs à la magie de la meute et à deux de ses membres: Asil et Bran.
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Le cri du loup est le premier tome de la saga Alpha & Omega, mais je vous recommande toutefois de bien lire le préquelle, L'Origine, avant. Ce tome 0 explique comment Charles Cornick, le fils du Marrok, l'Alpha de toutes les meutes de loups-garous d'Amérique du Nord, rencontre Anna, une jeune louve soumise, maltraitée et violée par les loups dominants de sa meute et la sort de cette situation.

Le cri du loup commence juste après les évènements de L'Origine. Charles a ramené Anna, qui est devenue sa compagne, dans sa meute. Il se trouve qu'Anna est un Omega, c'est-à-dire un loup qui a le pouvoir d'apaiser n'importe quel autre loup par son contact. C'est pour cette raison qu'elle accompagne son nouveau compagnon lorsqu'il part dans les montagnes avec pour mission de retrouver et maîtriser un loup solitaire qui pourrait menacer le reste de la meute.

Pour être honnête, je me suis ennuyée pendant les trois-quarts du roman, si ce n'est plus. C'est d'ailleurs pour ça que ma chronique sera courte, car il ne se passe pas franchement grand-chose dans ce premier tome. Une bonne première moitié est consacrée à l'évolution de la romance entre Charles et Anna, ils passent des pages et des pages à se tourner autour, c'est un peu agaçant à la longue. Où est l'action enfin ?! Dans les 120 pages du préquelle, ça bougeait quand même pas mal et je m'attendais à ce que le tome 1 continue sur le même rythme. En fait, pas du tout. Ca va très lentement et l'auteure nous noie un peu sous les explications, j'ai eu du mal à tout saisir d'ailleurs. Il est vrai que l'univers des loups-garous dans lequel nous entraîne Patricia Briggs est assez complexe, mais je pense qu'il aurait été plus judicieux de nous livrer les informations au fur à mesure que l'action se déroule plutôt que d'y consacrer des pages entières au détriment du suspense.

Du suspense, il y en a bien dans le dernier quart du roman, mais pas suffisamment pour changer mon impression globale sur le roman : c'est looooooong !!

Du côté des personnages, je n'ai eu de coup de coeur pour aucun. Mais il n'y en a aucun de j'ai détesté non plus. J'aime bien Charles, Anna, Bran, Asil, mais sans plus. Ou si, peut-être que j'aime Asil un peu plus que les autres à cause de son histoire qui m'a touchée. J'espère m'attacher un peu plus à ces personnages dans les tomes suivants, car ils ont quand même tous du potentiel. Je crois que c'est l'absence d'actions, le fait que je n'ai pas vraiment eu à m'inquiéter pour eux qui m'a empêchée de vraiment les apprécier.

En conclusion, le cri du loup est un de ces livres que l'on oublie aussi vite qu'on les a lus. Je compte poursuivre la saga tout de même, car il n'y a rien qui m'ait vraiment déplu, je me suis juste ennuyée ferme pendant 400 pages, mais j'ose espérer que maintenant que l'univers et les personnages sont mis en place, on aura un peu plus d'action et de suspens dans les tomes suivants.
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Avoir lu la préquelle n'est pas une obligation, mais aide à mieux comprendre l'identité de Charles et l'histoire d'Anna. Dans ce roman, c'est Anna que l'on suit. Elle entraine le lecteur dans ses tourments et son amour pour un dominant. L'histoire du couple n'est pas de tout repos. Charles est envoyé sur les traces d'un loup solitaire, sa compagne le suit. Ensemble, ils combattront une sorcière. le récit est très bien écrit, mais la traduction n'est pas à la hauteur. On a néanmoins envie de finir ce roman.

Les histoires de loups sans pour autant qu'ils soient loups garous m'ont toujours attirées. Pour les couvertures des livres des éditions Milady, elles ont un graphisme soigné, alors fatalement, je suis déjà conquise par les illustrations. Pour revenir sur le fonds, sur l'Origine de l'Alpha et l'Oméga, j'ai pataugé au début avec les aventures d'Anna. Naturellement, j'aurais dû acheter la première série mais cela faisait un gros budget et il fallait voir si j'y adhère. Apparemment, ce serait aussi de la bit-litt, on plonge dans l'univers fantastique où les loups-garous se mélangent avec les humains ? Pourquoi pas ? Cela fait penser à Buffy et les vampires sauf que la pauvre Anna est craintive dû à son terrible passé, elle n'avait pas encore les crocs acérés pour faire déguerpir les mâles qui se croyaient tout permis…Enfin, Charles un être dominant (normal les filles, il faut qu'il soit viril, franchement un homme maigrichon ou un loup rachitique impose moins que les muscles de Monsieur Charles. Charles est un Alpha, cela signifie que son pédigrée est très bon. Et d'après le physique imposée par l'auteure, nous avons droit à un champion. Bien que je n'envie pas la vie d'Anna, je serais tentée par Charles, le sauveur de la demoiselle en détresse. Même si l'Oméga et l'Alpha : l'origine me fait penser à une série de jeunesse où j'ai l'impression que l'auteure débute ou se cherche encore. En tout cas, j'aurais aimé un prologue qui met en avant les noms des personnages car je me sentais prise au dépourvu. Cela commence de façon abrupte mais l'écriture est assez fluide et on se laisse entraîner par conséquent, c'est un pari réussi.

Spin-off de la série de Mercy Thompson, c'est toujours agréable de suivre les aventures des personnages de Patricia Briggs. Égale à elle-même, elle propose un mystère à résoudre, des personnages crédibles et une bonne ambiance.

Pour lire cette histoire, il semble indispensable d'avoir lu les aventures de Mercy car certains personnages et certaines situations sont présentées bien plus succinctement.

Ce tome 1 nous plonge un peu plus dans l'univers des loups-garous, de manière plus approfondie que dans la série de Mercy Thompson, car l'histoire se situe au plein coeur de la meute du Marrok (chef des loups-garous) dans le Montana.

L'histoire se centre sur Charles (le plus jeune fils du Marrok, Bran) et de sa compagne en devenir Anna. Des personnages très différents de Mercy et Adam, il fait bien le préciser. Charles est un homme assez renfermé et Anna est une jeune femme traumatisée donc craintive.
C'est là qu'il faut s'accrocher un peu parce qu'au premier abord ils pourraient presque paraître fades à côté de ceux que nous connaissons déjà. Heureusement, cela évolue à mesure des pages.

Cette histoire nous plonge au plein coeur de la politique du Marrok et des difficultés futures pour faire accepter les loups-garous. Bran donc, est bien plus présent dans cette histoire et nous pouvons découvrir du coup une partie de son passé.

Comme toujours, ce que j'apprécie le plus dans cette histoire ce sont les personnages de PB, ils ont tous une personnalité bien distincte et affirmée. On ne peut pas rester indifférents à la lecture de leurs aventures.

Le mystère à résoudre, le suspense et l'ambiance sont dans la même veine que sur la série de Mercy, on ne s'ennuie pas du tout.