Il part du principe qu'une société dans laquelle chaque individu fournit des biens selon ses capacités et en prend selon ses besoins - une aspiration noble en soi, n'est-ce pas - est de prime abord impossible : cela suppose un homme bon, alors que la colère et la cupidité dominent la plupart d'entre nous.
Les gens sont des lemmings. Ils s'acharnent à marcher avec la multitude. Au sein de laquelle ils se croient en sécurité. Qui les dissuade de réfléchir. De choisir. Suivant aveuglément le courant quelque soit l'endroit où il les mène. Toujours plus loin. Entraînant tout et tout le monde. Jusqu'au jour où...
A tous les coups, c'est à cause du lait tourné, soutenait Martin. Ma mère avait presque 30 ans quand elle l'a allaité.
"Il faut lire entre les lignes. C'est là que ça se passe. De la sorte, on se simplifie la vie. On disparaît dans l'histoire." P.84
(Le conseil d'un professeur à un jeune étudiant, à propos de la façon dont il convient d'aborder la lecture... )
Weltschmerz ? Littéralement, ça veut dire "douleur du monde ".Souffrir à cause du monde ou plutôt souffrir du monde. Ca va beaucoup plus loin que la mélancolie. C'est prendre conscience que le monde dans lequel on vit ne répondra jamais à nos attentes. Et cette conscience ne cesse de peser toujours plus Comme si on était condamné à coltiner toute sa vie un sac à dos plein de cailloux. Au bout du compte on ne voit plus qu'une seule délivrance. La mort.
Les gens sont des lemmings, reprit-il. Ils s’acharnent à marcher avec la multitude. Au sein de laquelle il se croit en sécurité. Qui les dissuade de réfléchir. De choisir. Suivant aveuglement le courant quel que soit l’endroit où il les même. Animés, et chauffés par l’haleine de la masse. Toujours plus loin. Entraînant tout et tout le monde. Jusqu’au jour où…
La littérature ça doit émouvoir... Un livre, ça doit nous amener à réfléchir, à modifier le regard qu'on porte sur la vie. (p.185)