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EAN : 9782350874661
275 pages
Editions Héloïse d'Ormesson (23/08/2018)
3.81/5   58 notes
Résumé :
Curaçao, Caraïbes, 1961. Poussé par son père, chauffeur de taxi, Max, 12 ans, intègre la classe du frère Daniel. Très vite l’élève rêve de devenir enseignant et Frère Daniel compte bien l’y aider. Mais rien ne se passe comme prévu…
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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A Barber, petite bourgade de Curaçao, le jeune Max, douze ans, intelligent et réfléchi, a la chance d'aller à l'école où il a comme instituteur Frère Daniel, un religieux antillais de la congrégation néerlandaise installée dans l'île. Max et Myrna sa mère vivent dans une baraque en tôle, le seul logement que le père de Max, Roy, a trouvé pour les héberger. Ce dernier, hâbleur, vantard, dépensier ne se soucie que de sa Dodge Matador, une voiture rutilante qu'il bichonne à juste titre car Roy est chauffeur de taxi. Il espère bien que son fils reprendra sa voiture et sa licence mais le gamin rêve d'être instituteur. Tiraillé entre sa mère qui l'encourage dans sa vocation et son père qui sape ses efforts, Max lutte pour ses études, toujours soutenu par Frère Daniel, mais les difficultés politiques et économiques de l'île dans les années 60, puis le développement des trafics de drogue sont autant d'écueils que le jeune Max doit éviter.

Taxi curaçao est le long récit de Frère Daniel qui s'attache à Max, ses parents et le fils de Max, Sonny. Une famille des Antilles néerlandaises, pauvre comme tant d'autres, mais qui fait preuve de débrouillardise pour survivre. Une débrouillardise qui vient de Roy, le père mais qui, par son caractère inconséquent, menteur et obtus, contrecarre et sabote les rêves de son fils et use Myrna, femme de caractère qui se bat pour son fils mais finit par rendre les armes.
Taxi Curaçao est le récit de la petite histoire dans la grande Histoire. Au travers du regard de Frère Daniel, c'est la situation des Antillais qui y est décrite...Des dirigeants politiques corrompus, des affairistes qui exploitent les richesses et malmènent la population, les religieux qui imposent le mode de penser des Blancs, des écoles où les cours sont dispensés en néerlandais alors que la population parle majoritairement le papamiento. Au travers du destin de Max, c'est donc la situation des Antilles qui est décrite, la pauvreté, le chômage, l'absence d'éducation, l'administration corrompue, la drogue et la difficile survie, malgré le courage et la volonté.
Une narration de Stefan Brijs qui m'a séduite et qui est un coup de coeur.
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Bienvenue à Curaçao, pas la version bleue liquide , la version colonie hollandaise.
Frère Daniel est un religieux qui enseigne à l'école de Barber et accueille Max , le fils de Roy et Myrna.
Roy, c'est un taxi et sa bagnole , une Dodge , il l'adore, plus que la mère de Max.

Pendant 40 ans et sur trois générations , on va suivre les péripéties de cette famille , de la Dodge , de frère Daniel, narrateur de l'histoire .
Les flash back sont très bien amenés et donnent une impression de spirale loin d'être désagréable , bien au contraire .
On visite l'ile mais surtout on la voit évoluer. Si les toits laissent toujours passer l'eau, la violence se fait petit à petit une place non négligeable à coté de la misère et les claques ancestrales sont remplacées au mieux par une lame errante ou au pire par une balle pas si perdue que ça.
Un très beau roman, où le dévouement des frères est remarquable , où l'école est vecteur d'ascension sociable, où beaucoup hommes ne font que de cas des femmes , où la misère pousse au pire , ou au plus simple pour une jeunesse laissée sur le coté par la décolonisation.
Une très belle découverte, encore un peu renforcée par l'absence de clichés .
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Un livre que j'ai eu du mal à démarrer et pourtant il mérite d'être lu. Curaçao je ne connaissais pas- à part le nom de l'alcool -. C'est une île des Caraibes qui fait partie des Pays-Bas. Taxi Curaçao c'est une histoire de 3 générations. Au coeur du roman il y a la Dodge, voiture rutilante au début et son chauffeur, hâbleur, le père de Max qui avait peut-être le tort d'avoir un père.
La vie est rude et la pauvreté est comme un chancre dont ils ne peuvent se débarrasser malgré des rêves de réussite pour cette famille. C'est frère Daniel qui raconte, comme un témoin extérieur, il est présent pour la famille Tromp, à l'écoute, encourageant mais râlant aussi après cette destinée misérable qui ne se semble pas vouloir les lâcher.
Des personnages bien campés, une histoire qui montre que dès la naissance tu es marqué par un avenir sans espoir. Et pourtant ...
Chronique d'une famille comme une tragédie, ce n'est pas un roman optimiste. La "folie" du père de Max nous fait sourire quelquefois mais décidément c'est un roman bien pessimiste.
Avec une fin comme un uppercut.
Sinon cela a l'air paradisiaque Curaçao.



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Lors du pique nique à Paris, Babelio a gentiment offert aux membres présents un livre de la rentrée littéraire (Merci !). le mien fut Taxi Curaçao de Stephan Bris... Jamais entendu parler ni du livre, ni de l'auteur et... pas de quatrième de couverture. Une découverte sur toute la ligne donc et aucun a priori.
Ma lecture fut en demi teinte. J'ai tout d'abord beaucoup accroché avec l'écriture, l'auteur attribue une façon de parler propre à chaque personnage qui colle parfaitement avec leurs traits de caractère. Dès le départ chacun est identifié et c'est une façon assez habile de leur donner vie. le style s'en trouve enrichi et parsemé de mots qu'on entend jamais, de dialecte en provenance des caraïbes et de petites phrases en anglais «états-unien» nous précise t'on. C'est sympa et original, le problème c'est que ce n'est pas constant et au fil de la lecture l'écriture s'essouffle et les personnages perdent en consistance.
Le récit en lui même est intéressant car il mêle l'histoire de Max un jeune antillais qui tente d'échapper à son destin avec l'aide d'un prêtre lui aussi originaire des caraïbes. La petite histoire se mêle à la grande Histoire et j'ai personnellement appris pas mal de choses. de nombreux thèmes sont abordés: la place de la femme dans la société antillaise, les rapports homme / femme, père/ fils, la misère sociale, ... Mais ce que j'ai trouvé le plus intéressant est l'analyse qui est faite de la colonisation et de ses conséquences. Souvent les colons ont confondu aider et assimiler. L'objectif n'a jamais été d'aider les populations à mieux vivre mais plutôt de leur imposer la manière de vivre du pays colonisateur: religion, culture, éducation, langue... transformer les «sauvages» en êtres civilisés. Une négation complète du mode de vie de l'occupé au profit de celui de l'occupant. C'est terriblement prétentieux de la part des colons et cela implique forcément un sentiment de supériorité de la part de ces derniers. le ressenti pour les peuples colonisés ne peut donc être que violent. Aujourd'hui encore l'impact est énorme.
L'auteur ne tombe pas dans la facilité du happy end et des clichés qui vont avec. L'histoire est crédible et on s'attache à Max sur lequel le destin s'acharne. Pour autant je n'ai pas été passionnée par ma lecture, la faute à un certain manque de rythme et de trop nombreuses longueurs. Je me suis parfois ennuyée. et je me suis mise à relever des lacunes dans l'écriture de plus en plus nombreuses : «C'est ainsi que je vis dès lors régulièrement le père et le fils passer régulièrement devant nos bâtiments...» «... les délicieuses odeurs trahirent tout ce que je ne pouvoir encore voir». Peut être la traduction est-elle en cause.
Une lecture pas déplaisante mais tiède qui ne me marquera pas dans la durée. Pourtant je pense que ce livre trouvera son public.
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La Feuille Volante n° 1344 – Avril 2019.

Taxi CuraçaoStefan Brijs – Éditions Héloïse d'Ormesson.
Traduit du néerlandais (Belgique) par Daniel Cunin.

Max Tromp , 12 ans, n'est pas peu fier de débarquer, un matin de 1961 dans la classe du Frère Daniel à Barber (Caraïbes néerlandaises), dans la Dodge Matador rutilante conduite par son père, Roy, chauffeur de taxi. On ne peut pas ne pas la remarquer tant la misère fait partie de ce lieu. Pourtant les relations entre eux sont difficiles et la famille s'est désunie à cause du père menteur et volage. Max est un élève brillant et se voit bien devenir instituteur. le Frèr Daniel, qui est noir et originaire de ce pays, obtiendra pour lui une bourse qui lui permettra de poursuivre ses études, mais s'il représente un espoir pour cette famille, le père, Roy, en est toujours absent. Oui, mais voilà, comme lui comme pour les autres le destin lui sera contraire et quand son père tombe malade, revient au foyer qu'il avait abandonné, Max n'a d'autre choix que d'abandonner ses études et devenir à son tour chauffeur de taxi avec la vieille Dodge Matador, en renonçant à son rêve de devenir instituteur. Les années passent, Max, épouse Lucia qui lui donne un fils, Sonny, sur qui repose l'espoir familial de sortir de cette condition précaire qu'ont aggravé les émeutes ouvrières de 1969 qui ont embrasé l'île de Curaçao. On appelle cela les promesses de la vie, qui pourtant n'en fait aucune, et l'imagination est toujours féconde quand il s'agit de son propre avenir. Malheureusement la réalisation de ces fantasmes est rarement au rendez-vous et Max n'échappe pas à cette règle.

C'est le Frère Daniel qui prête sa voix à cette saga pleine de rebondissements et d'anecdotes de la famille Tromp, sur trois générations. L'auteur évoque la place des femmes dans cette société, le destin de ces îles pourtant paradisiaques qui ont été la proie de la colonisation et qui, sous couvert d'une politique d'émancipation des populations locales n'a finalement engendré que pauvreté, corruption, exclusion et évidemment racisme. Il y a aussi une étude sociologique, celle de la société des noirs parfaitement résumée par l'exergue, les femmes qui travaillent et les hommes qui friment, avec, au sein de cette famille, les mensonges de Roy mais aussi de Max au sujet de l'argent et la culpabilité ressentie sincèrement par ce dernier. A travers Frère Daniel, c'est l'action de l'Église et la sienne propre et surtout l'abnégation de ses missionnaires qui est ici mise en avant, leur sens du combat aux cotés des plus démunis même si la révolte des noirs est aveugle, s'exprime dans le cadre général de la colonisation, de la haine du « blanc » et frappe ainsi ceux qui les ont toujours défendus. Il y a aussi une réflexion sur le phénomène colonial, cette attitude de mépris de la classe dirigeante blanche qui maintient les noirs dans un état d'infériorité en raison d'une supposée supériorité mais aussi la recherche du profit au détriment des populations locales. le plus étonnant est de Frère Daniel, malgré ses origines et peut-être un peu malgré lui-même, a contribué à faire entrer les noirs dans un moule fabriqué par les colons pour mieux les dominer. Il prend conscience de cela et culpabilise à un point tel qu'il décide de troquer sa soutane pour des vêtements civils, ce qui est plus qu'un symbole. Avec la troisième génération de Tromp, l'auteur introduit l'argent facile, le trafic de drogue et ses dangers, le destin de Max, et on imagine ce que sera la vie future de Sonny.

Il y a aussi cette étude de personnages, Roy est un être détestable, hâbleur, menteur, égoïste et Max est plein de bonne volonté, fait ce qu'il peut pour les siens avec un sens aigu du sacrifice, mais est poursuivi par un destin tragique qui s'acharne sur lui. Sa vie aurait pu être belle mais ne l'a pas été.
Cette saga est évoquée par le Frère Daniel, cet homme d'Église bienveillant et peut-être un peu trop idéaliste voire utopique face aux populations qu'il entend protéger, qui est fidèle à ses voeux est malgré tout d'un engagement religieux et personnel inébranlable. Non seulement il a fait de la défense de Max et de sa famille un des buts de sa vie mais cette action individuelle s'inscrit dans une sorte de recherche de rédemption personnelle. En toile de fond, il y a cette voiture vieillissante, qui, comme lui, est le témoin de la déchéance de cette famille.

Le style est quelconque, pas vraiment attirant, entrecoupé d'expressions locales évoquant des coutumes, des croyances et des superstitions, de phrases en anglais, mais le message au contraire est important.

©Hervé Gautier.
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critiques presse (2)
LePoint
28 novembre 2018
Un texte puissant, parfois violent, qui ne cesse d'osciller entre les extrêmes, amour et haine, richesse et pauvreté, Noirs et Blancs, damnation et salut. On meurt comme on a vécu. Sans mots, dans la rue.
Lire la critique sur le site : LePoint
LeMonde
21 septembre 2018
Couleur de peau, pauvreté et coups du sort : « Taxi Curaçao » est une tragédie tout à la fois exotique et ordinaire.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Son désir de vivre un avenir différent de celui de son père se révélait tellement grand que je craignais qu'il tente bientôt de gagner de l'argent de manière illégale.
Ainsi, un jour il me raconta : "ils ont attrapé un chauffeur de taxi; il avait sa roue de secours pleine de cocaïne".
Le ton de sa voix ne me permettait pas de cerner ce qu'il en pensait.
"Ça alors ! m'exclamai-je.
- Le bonhomme avait d'énormes dettes de jeu, voyez-vous. Ils allaient confisquer sa bagnole. A présent, il a tout perdu.
- Une bonne leçon pour ceux qui seraient tentés de faire la même chose.
- Il ne savait pas garder sa langue, poursuivit-il, ce qui était tout sauf la réponse que je voulais entendre. C'est sa faute, s'il s'est fait avoir".
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Les trois-quarts de ses camarades avaient redoublé au moins une fois : depuis leurs premiers pas dans la vie scolaire, ils livraient une lutte contre le néerlandais, langue d'enseignement de toutes les matières. Un énorme problème, plus encore dans le village de Barber. A la maison, les gamins ne parlaient pour la plupart que le papamiento; beaucoup n'avaient même pour ainsi dire jamais entendu le moindre mot néerlandais avant d'être scolarisés.
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J’avais parlé de mon peuple comme s’il s’était agi d’une tribu m’étant étrangère. Je l’avais observé à la manière d’une frégate, depuis le ciel et non du point de vue d’un lézard qui évolue entre les pieds des gens. Voilà pourquoi j’avais parlé en tant que frère privilégié et non en tant que Noir parmi les Noirs. Un constat amer, d’autant que je me rendais compte que j’agissais de la sorte depuis des années, par exemple avec Roy, Myrna et Max. J’avais refoulé mes origines et les leurs, essayant de les faire entrer dans un moule qui n’était pas fait pour eux. Frère Jan avait raison, incontestablement. Je ne m’étais pas consacré à former les gens, mais à les déformer. (p. 146)
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"Un nouveau départ au Radulphus College, résumai-je à son intention.
- Je suis le seul ?"
Je mentionnai le nom d'une fille de sa classe. La joie qu'elle avait éprouvée en apprenant son admission contrastait du tout au tout avec la résignation de Sonny.
"Bien, puisqu'il le faut".
J'avais assez d'expérience avec les gamins de son âge pour voir qu'il dissimulait de la fierté sous son attitude, histoire de se faire passer pour plus blasé qu'il ne l'était en réalité.
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Nous voyions beaucoup de nouveaux visages, la plupart de couleur foncée dans toutes les nuances jusqu'au noir. D'autres, qui sollicitaient notre aide depuis des années, ne se manifestaient plus; on les retrouvait dans un bâtiment délabré, où ils comblaient le vide de leur existence, jour après jour, en avalant alcool et médicaments, en prenant du haschisch, de la marijuana et de plus en plus souvent de la coke. Les barons de la drogue colombiens avaient découvert Curaçao, entre autres comme port de transit. La criminalité augmentait dans toute l'île. Cambriolages, attaques à main armée, règlements de comptes, ça allait de mal en pis.
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