Citations sur Plus on est de fous... (57)
Les mots se révélaient parfois bien plus dangereux que les armes. Si on était blessé à la cuisse par une balle ou un couteau, on allait à l'hôpital, mais si on était attaqué par des mots, touché en plein cœur par une mauvaise nouvelle, où fallait il aller ?
Dommage que l'on ne se rende compte de ce qui est beau dans la vie qu'au moment de mourir.
- La peur est le chemin vers le côté obscur : la peur mène à la colère, la colère mène à la haine, la haine mène à la souffrance.
- Vous verrez, vous allez vous plaire ici.
Luc se leva d'un bon.
- Mais non, justement! Je ne veux pas rester. Je dois sortir.
- Vous avez raison, il faut vous aérer. Je m'apprêtais à aller me suicider. Je compte me pendre au grand pommier. Souhaitez vous, vous joindre à moi?p35
- Il est si impressionnant.
- Qui?
- Ernest.
- Vous trouvez ?
- Il est tellement élégant, raffiné, cultivé. J'adore ses pulls en cachemire.
- Ses tentatives de suicide récurrentes ne vous effraient pas?
La patiente haussa les épaules.
- On a tous nos défauts.
Je n'allais pas mourir! J'allais seulement me suicider!
Il n'a pas l'air de vouloir se mêler à nous. Je lui ai proposé de m'accompagner pour mon suicide quotidien et il a refusé, tempera Ernest, visiblement vexé.
Les vrais amis n’ont pas besoin d’être là depuis longtemps, mais simplement présents au bon moment.
J’ai préféré mon monde au monde réel. Face à sa laideur, j’ai plongé à pieds joints dans mon imaginaire.
La haine était un pansement efficace contre la peine.