Plus j'avance dans le récit et plus la désagréable impression de l'avoir morcelé à dessein , histoire de bien taper dans le porte-flouze du zigue accro , me file de l'urticaire .
Quatre tomes qui se lisent à la vitesse de Guy l'éclair , ça en devient presque décevant . Plaisir fugace , frustration maximale...
A part ça , le monde de Brüno fascine toujours autant .
Nemo assoit son indépendance financière en revendant au plus offrant d'innombrables et inestimables trésors sous-marins .
Tout va bien pour lui , merci . Conseil et Aronnax semblent sur la même longueur de sonar et tentent de tirer parti au mieux de leur captivité forcée .
Par contre , je commence sérieusement à me faire du souci pour Ned qui semble focaliser sa névrose obsessionnelle sur Cap'tain
Némo qu'est pas abandonné , ohé , ohé . le Nautilus , aussi perfectionné soit-il , ne semblant pas receler de psy digne de ce nom , il ne serait pas surprenant qu'à la découverte du 4e et dernier album , un drame sans précédent ne vienne perturber la tranquillité kouasi monastique de nos quatre héros récurrents...
Les récits de Brüno sont comme les finger de Cadbury : " Dis monsieur Brüno, tu pourrais pas les faire un peu plus longs tes albums ! "