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Citations sur Le baiser (93)

« J'ai cherché, tâtonné, admiré M. Rodin pour sa liberté. Mais j'ai refusé de rejoindre son atelier, car je crois qu'il ne pousse rien sous les grands arbres. Aujourd'hui j'ai trouvé mon chemin. Je suis heureux. »
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Alors quoi ? Ne serais-je donc que sa muse irréelle comme l'a dit Marthe un jour ? Une muse, ça n'a pas un gros ventre dans lequel pousse un enfant. Une muse, ça n'accouche pas dans le sans et les humeurs. Une muse, ça ne se met pas au ban de la société. Une muse ne respire pas, ne souffre pas, ne pleure pas. Une muse, elle inspire et c'est tout.
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Femme et muse ne font qu une, deux faces d une même pièce, deux sources vives d une même inspiration, deux racines pour un seul attachement.
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Les mots sont des coquillages vides. Ils ne rendent pas compte à leur juste mesure du chatoiement, de l emportement, des cieux prodigieux que je découvre entre ses bras.
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Ici, c'est le monde entier qui se presse, se croise, se hèle, s'interpelle, se moque, se découvre, se renifle, s'aime, se quitte, se retrouve, s'évite, s'invite. Tant d'accents rauques, de belles langues, d'inflexions chantantes, d'outrages à la grammaire, de verbes maltraités, d'expressions inventées, de moues à la place de mots qui tricotent un langage cosmopolite, coloré, poétique, vivant. Le Quartier Latin, c'est Paris qui relève la tête avec la fierté orgueilleuse de la jeunesse et qui éclate d'un rire franc à la face du vieux monde. p.68
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p.30 : "J'aime être malade. Sentir des muscles dont j'ignorais tout, des nerfs insoupçonnés. J'aime cette indolence qui m'empêche de revoir mes leçons. Mes cheveux qui cascadent en boucles. L'odeur épicée de mon corps quand je ne le lave pas. Mes petits seins en liberté sous la robe de nuit. J'aime la certitude que ces douleurs seront bientôt anéanties, terrassées par ma jeunesse. Demain ou dans deux jours, j'aimerai, je le sais, la paix de la bonne santé recouvrée."
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Je dois m'émanciper pour assumer mon choix d'être mère. Et plus j'y réfléchis, plus je mesure l'étendue des efforts que je devrais consentir pour y parvenir. Moi qui ne sais rien faire, il me faut trouver un travail qui me donnera assez d'argent pour me loger, me nourrir et apporter les soins nécessaires à l'enfant. J'ai beau remuer cette idée en tout sens, je ne vois que les difficultés.
J'aperçois mieux désormais les conséquences concrètes de ma décision. Quel paradoxe ! Car pour me libérer, il me faudra accepter tant de servitudes M'enchaîner volontairement à un dur labeur pour survivre. Accepter en conscience le risque de l'épuisement et de la maladie, parce que je ne pourrai pas toujours bien m'alimenter ou me chauffer ni me soigner. Me résigner à une vie de célibat sans amour ni extase. Que d'efforts pour me délivrer des convenances de ma classe !
Le doute me gagne : serai-je assez forte pour regarder la liberté dans les yeux ?
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Tante veut me marier. Comme si j'étais un meuble. Mon état de femme me révolte. Je ne consacrerai ma liberté qu'à un homme que j'aimerai à la folie. Sinon, je m'enlaidirai pour échapper aux liens. Je me ferai anarchiste pour faire exploser le bal des prétendants, les tasses en porcelaine et les pendeloques en cristal. Boum ! Boum ! Boum ! p.43
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Alors quoi ? Ne serais-je donc que sa muse irréelle, comme l’a dit Marthe un jour ? Une muse, ça n’a pas un gros ventre dans lequel pousse un enfant. Une muse, ça n’accouche pas dans le sang et les humeurs. Une muse, ça ne se met pas au ban de la société. Une muse ne respire pas, ne souffre pas, ne pleure pas. Une muse, elle inspire et c’est tout.
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C'est que la France a déclaré la guerre aux microbes. Des hommes comme le DR Bémard sont les vaillants généraux de cette bataille. Leur guerre est totale, absolue, sans quartier. Le docteur m'a raconté la révolution pastorienne, la création des égouts pour évacuer les eaux putrides, les avenues qu'on perce pour aérer, les vaccins qu'on rend obligatoires, les gants en caoutchouc pour éviter la contamination, les anesthésiques qui endorment les malades.
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