AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,77

sur 87 notes
5
4 avis
4
15 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
1 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Portrait d'une grand-mère tatare pour le moins atypique, genre "pète-sec" ; caractère très affirmé, franc-parler, idées bien arrêtées , maniant davantage la baguette que les pincettes, voulant régenter tout son petit monde, en particulier sa fille, indolente, incompétente, une parfaite incapable à ses yeux, et sa petite-fille sur laquelle elle fonde tous ses espoirs.
Roman à l'humour piquant, voire irritant, agaçant !
Cuisine exotique piquante, à goûter et à apprécier….ou pas, selon la sensibilité de ses "papilles linguistiques" !
Je n'ai point craint, mais ne m'en suis pas pour autant léchée les babines !
Toutefois, la fin de l'histoire, où un malheureux événement vient ébranler et humaniser cette grand-mère et mère "paille de fer", avec quelques petites pointes de tendresse, vient contrebalancer un jugement peut-être un peu sévère.
Commenter  J’apprécie          180
URSS, 1980. le monde vu par l'impitoyable Rosalinda, Tatie Danielle de l'Est.

Mieux ne vaut pas, en effet, être dans le viseur de Rosalinda. Regard acéré, vision étriquée et très personnelle des évènements, le principal personnage de ce roman doux amer est haut en couleurs.

Souvent méprisable, profondément égoïste, absolument persuadée qu'elle agit pour le bien des autres et de la nation, Rosalinda est une arme à destruction massive. Parfois attachante lorsqu'elle fait preuve de résilience et de débrouillardise, le plus souvent agaçante par son narcissisme exacerbé.

Alina Bonsky donne la parole à des femmes oubliées et aborde avec finesse la tragédie de la loyauté que l'on pense devoir à sa famille. Si j'ai trouvé la première partie pleine d'allant, la seconde, malheureusement, se délite et traîne en longueur.
Lien : http://www.audouchoc.com/art..
Commenter  J’apprécie          60
La narratrice, Rosalinda, a une haute opinion d'elle-même. Elle mène son petit monde à la baguette et c'est peu dire. En fait, c'est un tyran domestique de la pire espèce, persuadée qu'elle fait le bien des autres alors qu'elle leur impose sa manière de voir la vie et les manipule sans la moindre gêne.

Sa fille Sulfia en sait quelque chose, la malheureuse ne fait pas le poids face à une telle mère et elle finit toujours par plier. Il faut dire que dans l'URSS, puis la Russie post soviétique, il y a intérêt à savoir se débrouiller pour s'en sortir, surtout lorsque l'on est une orpheline d'origine tatare. Quand Sulfia se retrouve enceinte sans savoir de qui, Rosalinda prend les choses en main et voue une véritable adoration à sa petite fille, Aminat.

J'ai beaucoup ri dans la première partie de ce livre, le comique vient du décalage entre ce que Rosalinda croit être et ce qu'elle fait en réalité, qui réduit les autres à des figurants censés obéir aveuglément. Puis, j'ai ri jaune et je n'ai plus ri du tout. Trop de méchancetés ont fini par me lasser, Rosalinda est capable de tout pour arriver à ses fins, sa malhonnêté envers les autres est sans limites. Seule sa petite-fille Aminat est capable de lui tenir tête et de lui dire ses quatre vérités.

Reste que la description de la vie en U.R.S.S. d'abord, puis en Allemagne m'a intéressée ; on voit à quel point assumer le quotidien est un numéro de haute voltige dans des régimes aussi instables, en proie à des désordres importants, où seules les combines permettent de s'en sortir.

Je n'ai trouvé quasiment que des avis élogieux sur ce roman, je ne regrette pas de l'avoir lu, mais je n'y ai pas trouvé pleinement mon compte.
Lien : http://legoutdeslivres.canal..
Commenter  J’apprécie          30
De ses trois livres, son personnage de Rosalinda est de loin le plus truculent, sa façon de parler, de penser, ses prises de position font l'objet de sourire, de gaieté quasi continus puis peu à peu se glisse une petite lassitude, car même en s'efforçant de faire évoluer les situations, celles-ci sont redondantes et un sentiment de tourner en rond nous inonde. La difficulté est certaine, évoquer le quotidien, de plus avec la pauvreté qui pointe son nez, est ardu et c'est le point faible de ce roman.
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (163) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz: l'Allemagne et la Littérature

Les deux frères Jacob et Whilhelm sont les auteurs de contes célèbres, quel est leur nom ?

Hoffmann
Gordon
Grimm
Marx

10 questions
416 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature allemande , guerre mondiale , allemagneCréer un quiz sur ce livre

{* *}