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Critique de zellereb


Dans ce roman très désuet, empreint de romantisme, on commence par faire la connaissance de trois vicaires, et puis on finit par les oublier car, en fait, ils n'étaient qu'un préambule. Dans la communauté villageoise, on croise des tas de personnages, beaucoup trop en fait. Quelques-uns , comme Caroline la sensible, Shirley la passionnée, Robert le propriétaire d'usine, Louis son frère, vont nous occuper. Je schématise.

On est dans la campagne anglaise au début du 19 ème siècle. Comme Bonaparte a fermé le marché, les patrons d'usine anglais ont dû remédier à la crise économique en développant le machinisme. Suite à cela, les ouvriers sont à bout, et ils organisent des mutineries. Dès qu'il est prévenu qu'une action de sabotage va se dérouler dans son usine, Robert Moore,bon pied bon oeil, part défendre son bien. Caroline sa cousine, amoureuse de lui, est dans tous ses états car elle a peur pour lui. Plus loin dans le livre, Shirley entre en scène presque à la page 200, et tombe amoureuse elle aussi De Robert qu'elle trouve exemplaire.

Entre romance et roman social, on hésite, mais la patte romance est beaucoup exploitée, surtout vers la fin du roman. Par moments, on se croirait dans un roman à l'eau de rose, et donc le romantisme fait rage.

Deux modèles de vertu féminins différents nous impressionnent chacun dans leur propre style. Shirley, c'est la raison qui maîtrise la passion, la fougue. Caroline c'est les émotions, la sensibilité, la générosité du coeur. Toutes deux ont en commun un désir d'émancipation. On comprend que ce livre, sous des dehors sages et désuets, nous parle donc d'une certaine liberté de la femme.

J'ai un faible pour Charlotte Brontë, car c'est avec Jane Eyre que j'ai commencé mon histoire de lectrice de romans. ça ne s'oublie pas. Mais ce livre m'a un peu déçue, j'avoue. L'écriture est belle et ça se lit sans véritable ennui. Cependant, le côté moraliste est bien trop prégnant, et la romance un peu illisible vers la fin.
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