Il n'y a pas de maison parfaite, sauf celle où l'on a été heureux et, je ne sais pas pourquoi, c'est justement celle-là que l'on quitte pour toujours.
À la fin, j'essayais de l'éviter, sans y parvenir, comme la plupart des choses que j'ai tenté de faire.
Il m'arrivait de me demander dans quelle mesure les actes méritoires peuvent compenser l'absence de véritable vertu.
Quand je pensais que ce genre de vie allait continuer indéfiniment, j'étais obligée de reprendre ma respiration.
Il y a un âge où il est fatal de ne pas se dire la vérité et j'avais atteint cet âge.
Je suis allée vers mon miroir d’un pas hésitant, comme si je n’allais pas reconnaître la personne que je verrai en face de moi, comme si son visage allait être ou très vieux, ou très jeune, le visage de quelqu’un sans défense qui a besoin d’être protégé.
Au fond, je la trouvais inquiétante et elle me trouvait ennuyeuse.
Il n'y a pas de maison parfaite, sauf celle où l'on a été heureux et, je ne sais pourquoi, c'est justement celle-là que l'on quitte pour toujours.