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Critique de david19721976
Les chrétiens dans leur ensemble ont suivi les opinions allemande et française, mais des résistances spirituelles au nazisme ou à la collaboration se sont manifestées. Hitler a tenté de susciter une Église protestante nazie, celle des " chrétiens allemands". Face à lui se sont dressés des théologiens, comme Karl Barth, grand animateur du mouvement de protestation de l'" Église confessante", et Dietrich Bonhoeffer mort en 1945 dans un camp de concentration. Bien entendu l'épiscopat catholique a tenté de défendre les "fameuses"garanties données par le concordat de 1933, mais des militants comme Hans et Sophie Scholl, des " roses blanches" se sont sacrifiés. Ils ont été exécutés pour avoir publié un tract: le nom allemand est pour toujours souillé si la jeunesse ne se lève pas pour mettre en pièces ses tortionnaires et faire une nouvelle Europe de l'esprit.
Le pasteur Boegner, alors président de la Fédération protestante de France, s'élève auprès des autorités dès 1941, contre le statut des juifs mis au point par Vichy. Les condamnations pontificales de 1937 présentaient nazisme et communisme comme deux avatars d'un même Satan. À l'automne de 1942 les archevêques de Toulouse: Msgs Salliège et Théas, protestèrent contre la déportation des juifs, et beaucoup de protestants, ainsi que des réseaux catholiques des Cévennes permirent à des français juifs d'échapper à la déportation en les cachant. En 1997 l'épiscopat s'est accusé officiellement de ne pas avoir perçu assez tôt les dangers de la collaboration, et en particulier de la politique antisémite, séduit qu'il était par les thèmes de la révolution nationale. On y retrouve des intellectuels comme Jacques Martain, ou le jésuite Gaston Fessard devenus plus clairvoyants...
Le pasteur Boegner, alors président de la Fédération protestante de France, s'élève auprès des autorités dès 1941, contre le statut des juifs mis au point par Vichy. Les condamnations pontificales de 1937 présentaient nazisme et communisme comme deux avatars d'un même Satan. À l'automne de 1942 les archevêques de Toulouse: Msgs Salliège et Théas, protestèrent contre la déportation des juifs, et beaucoup de protestants, ainsi que des réseaux catholiques des Cévennes permirent à des français juifs d'échapper à la déportation en les cachant. En 1997 l'épiscopat s'est accusé officiellement de ne pas avoir perçu assez tôt les dangers de la collaboration, et en particulier de la politique antisémite, séduit qu'il était par les thèmes de la révolution nationale. On y retrouve des intellectuels comme Jacques Martain, ou le jésuite Gaston Fessard devenus plus clairvoyants...
