_"Ce n'est pas notre journal qui commet des crimes, il se contente de les relater."
- Pourquoi toute cette agitation ?
- On se croirait revenu au temps de Jack l'Eventreur. Le tueur écrit à la presse ! Je te laisse en prendre connaissance c'est édifiant.
- Vu la tête que tu fais, ça doit atteindre des sommets.
Dégoûté par la décadence de nos sociétés, j'ai décidé de refuser la résignation et d'agir en conséquence.
Pour commencer, j'ai choisi de m'attaquer à cette institution commerciale que sont les fêtes de Noël. En quinze jours, j'ai réussi totalement à déstabiliser le système et à créer une véritable psychose dans tout le pays. Tant que des changements en profondeur n'auront pas été opérés, je poursuivrai mon combat. Je vous ai déjà démontré de quoi j'étais capable, et dites vous bien que le pire est à venir. J'entends imposer de nouvelles valeurs qui feront table rase des...
La France n'est pas une république bananière, que je sache. Je vous rappelle que la liberté de la presse est totale. En tout cas dans notre journal...
- vous avez beaucoup d’ennemis aux États-Unis, monsieur Silane ?
- j’ai des ennemis partout, mademoiselle.
- vos ennemis nous coûtent cher. Un de nos hommes est mort.
- tu as les adresses que je t’ai demandées ?
- évidemment ! Tu sais bien que s’il était encore vivant, Sherlock Holmes me servirait de Docteur Watson !
- ce que j’aime chez toi, c’est ton côté humble et modeste.