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Critique de Hugo


Mon père me racontait des tas d'histoires, mais surtout comme un bon papa : il m'enseigna l'art du nichon bien léché, l'art de la vulgarité sans poésie, sans talent, brut de biture, une binouse à portée de bouche, biberonnant du réveil au soleil couchant, quelle descente, quel enfer, quel enculé…

Un week end sur deux, la décision du juge était légitiment juridique, peu importe le bon sens, c'est ton père qu'ils disent tous ces fous… donc au nom de la putain de loi de sa mère, je devais aller écouter un ramassis de conneries, lui titubant, d'un pas mal assuré, la langue bien pendante, il déambulait au grès des grammes qu'il ingurgitait, m'éduquant tout bien comme il faut pas :

« un gramme dans chaque poche qu'il disait, je suis fait comme rat ma biche… » la chute était violente, le sol bien bas, la dignité envolée, alors la fierté dans ton cul lulu :

 lulu, une belle salope aussi, mais une chatte bien faite, bien grasse, bien dégueulasse, donc mieux valait passer par derrière pour et ignorer ce doux visage qui donne soif, encore un verre pour oublier l'horreur d'un physique si disgracieux, mais la bite n'a pas yeux, elle s'enfonce mollement, pourvu que ça glisse entre ses cuisses si juteuses, m'enfin peut-être bien que c'était du pipi, je voie tout flou à cette heure si matinale, et puis merde rhabille toi Simone, j'ai un fils a élever moi, je suis un irresponsable, responsabilisé par la frigidité de sa mère… »

J'ai toujours voulu changer de papa, moi fils d'une salope qui voulait pas baiser, enfin si un peu mais que le mardi qu'il disait…mais maman était de l'avis que je n'avais qu'un papa, aussi tout pourrie qu'il peut être, elle qui avait retrouvée l'amour fou au près d'un trouduc peut-être encore pire… mais plus beau que père qu'il était, plus ivrogne au fil des années qui défilaient jusqu'à s'enfoncer dans les profondeurs de l'alcool à volonté…

ah l'Amourrrrrrrr…

enfin divorce...

Alors je comprends le Bukowski, je sais causer le Bukowski, avec sa bite tordue qui fait de la poésie, ce mec d'une culture prête à faire bander les plus sobres d'entre nous, libre comme l'air, chavirant de bar en bar, d'aventure en aventure, culbutant le glauque, le sale, cet anti héros à la prose si vulgaire qui se fait tant tripoter, mais qui me fait surtout bien marrer, c'est tellement ironique et cynique… mais comment peut-on apprécier autant d'insanités ? de délires alcooliques ?

Et bien sans jamais se prendre au sérieux… Ce que je fais de mieux, rien à foutre de toutes ces conneries, moi l'inculte toujours sobre et névrosé de part mes parents d'amour, tout juste capable de pondre des avis avec vulgarité, mais pas traumatisé pour un cul, ça non, mais je voulais vous mettre dans l'ambiance d'un Bukowski, sans vous tromper sur ce que vous allez y trouver…

Car c'est pire, moi je ne vous ai pas raconté quand j'allais chier… Lui oui..

- Allez papa on rentre
- Putain il n'est que 2 heures ma biche
- Mais papa je suis fatigué
- Oui mais j'ai envie de la sauter la lulu, alors occupe toi tu veux ma biche

C'est que à 9 ans je fatiguais vite voyez-vous ! ou peut-être 7 en fait ou 8 ans, merde je ne sais même plus trop tellement qu'il était torché le con...

A plus les copains et n'oubliez pas 'alcool est dangereux pour la santé, donc avec modération… par contre le sexe c'est à volonté…

Mesdames…
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