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Citations sur Dernière saison dans les Rocheuses (45)

...en prenant de l'âge, je me moque de moins en moins des illusions romantiques de mes vingt ans. Les aspirations ardentes de la jeunesse sont le piment de l'existence, laquelle peut rapidement se réduire à la seule poursuite de besoins essentiels. Je ne parlerai pas ici de ce déclin. Je préfère conter la glorieuse odyssée des trappeurs, qui, un temps, enflamma les paysages sublimes de l'Ouest, et décrire comment, par chance, nous avons joué un petit rôle dans le grand tourbillon de l'histoire américaine.
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Dès qu'il avait passé des moments agréables, il en prenait le contrepied de façon systématique, par réaction à la sensation plaisante qu'ils lui procuraient. A croire que ce plaisir l'étouffait. Un mécanisme difficile à cerner - peut-être un rempart le protégeant de toute amitié durable, peut-être une forme de haine de soi ou de l'autosabordage - toujours est-il qu'il devenait insupportable, comme s'il se sentait obligé de neutraliser ces émotions positives par une dose de poison.
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Le saccage des rivières par des brigades de plus en plus nombreuses transformerait bientôt cette nature riche et indomptée en désert cartographié, surexploité et hostile. Peu d’hommes se souviendraient de ce pays tel qu’il avait été dans sa glorieuse pureté originelle. J’étais heureux de l’avoir connu ainsi et de ne pas avoir passé ma dernière saison entouré de pauvres diables affamés et désespérés.
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Les paroles d'Alene me revinrent en mémoire : "Un seul homme, bien placé, peut causer des dommages irréparables."
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Mon fusil était resté accroché à ma corne de selle, erreur que je ne commettrais plus jamais de ma vie. Ferris ajusta son tir et appuya sur la détente. Le coup ne partit pas. La poudre humide avait fait long feu. Une fraction de seconde plus tard, la bête jaillit des fourrés en poussant un formidable grognement et nous chargea. Je voulus attraper mon fusil, mais mon cheval, affolé, fit un écart ; le temps que je saisisse l’arme, l’orignal était sur nous. Ferris balança son mousquet comme un gourdin. L’acier heurta le front de l’animal, sans aucun effet, et la force du rebond précipita mon compagnon par-dessus le talus.
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Saint Louis comptait cinq mille habitants, que je me plaisais à surnommer « les détenus ».
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Layton ne chercha pas à prendre son arme. Il fonça droit sur moi, poings levés, et nous restâmes là, torse contre torse, menton contre menton. Je me demande maintenant ce qui se serait passé et quelles en auraient été les conséquences si nous nous étions battus.
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Henry Layton arpentait le quai, menaçant de son pistolet de duel un batelier génois effondré à terre. Il pointa l’arme en direction des quelques arrimeurs qui voulaient l’aider à se relever.

— Laissez ce chien galeux là où il est ! brailla-t-il.

Nous étions une demi-douzaine de dépeceurs et d’écharneurs à traîner devant l’entrepôt de la Compagnie des fourrures de Saint Louis. Nous connaissions tous Henry Layton, un gredin plein aux as et arrogant, dont le père possédait la moitié des propriétés immobilières de Market Street.

J’entendis au loin les sifflets des gendarmes. Layton dut les entendre aussi, car il abandonna le batelier resté au sol et grimpa dans sa calèche.

— D’ici une heure, ce salopard grignotera des petits gâteaux chez Jane Meecham, remarqua Blanchard, l’un des dépeceurs. Et le Génois sera aux fers, emprisonné pour avoir été battu comme plâtre par un beau monsieur.
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— On m'a dit que tu avais été grièvement blessé. J'imagine un acte de bravoure palpitant : « Il traversait un désert au grand galop quand il reçut une volée de flèches tirées par des guerriers hostiles... »

— En chassant le bison, un trappeur m'a involontairement pris pour cible. Et moi, j'ai raté la mienne.

— Bravo, Wyeth. Une belle histoire. Il faudra l'arranger un peu.
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Mon père m'avait prédit une mort solitaire dans une lointaine contrée. Je suis sûr que, s'il m'avait vu chevaucher en compagnie d'un homme lunatique qui ne connaissait rien au métier de trappeur, il aurait pensé que sa prédiction deviendrait réalité.
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