On met facilement "Le désert des Tatares" dans la catégorie de fiction absurdiste. L'intrigue ressemble énormément à celle d'"En Attendant Godot" de Samuel Becket. le ton proche du "Château" de
Franz Kafka. Dans l'ensemble "Le désert des Tatares" est assez bien écrit. Je l'aurais probablement mieux aimé si la recette avait été nouvelle au moment où je l'ai lu.
Néanmoins, il y a des vrais faiblesses. Giovanni Drogo, le protagoniste, ne suscite pas le moindre intérêt. L'intrigue est trop prévisible même pour le genre. La fin est vraiment raté. Giovanni devient stoïcien in extremis et accueille la mort avec une sérénité improbable à la fin du roman.
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