>
Critique de JeanLouisBOIS
Toutes les facettes de Dino Buzzati
Ce livre regroupe une cinquantaine de nouvelles de Dino Buzzati dans lesquelles on retrouve les thèmes chers à l'auteur: l'Italie bien sûr, l'amour, la mort, le pouvoir, les distinctions sociales (politiques, religieuses, militaires, professionnelles,...), la solitude et, en général, tout ce qui, de près ou de loin, touche à la qualité des relations humaines. Traités souvent avec humour et légèreté, tous ces sujets s'entremêlent avec une apparente simplicité pour constituer des histoires qui, en fin de compte, donnent à réfléchir. le fantastique vient donner un coup d'accélérateur à ces méditations qui gagnent ainsi en profondeur et en perspective. On se retrouve alors sans y prendre garde dans une sorte de conte philosophique où le cadre du récit et l'expérience autobiographique sont dépassés au profit d'une remise en cause plus générale et d'une réflexion plus fouillée qui n'hésite pas à faire appel à une certaine poésie. Buzzati emploie l'ensemble de sa palette pour dessiner ce florilège de textes courts mais jamais superficiels dont la structure apparaît élaborée et fouillée dès qu'on cherche à l'analyser.
Le K demeure une très bonne introduction à l'oeuvre de l'écrivain milanais et donne envie de parcourir ses écrits plus en profondeur. Pour moi, c'était une relecture et il faut avouer que Buzzati a passé ce filtre sans problème et reste un très grand plaisir de lecture tant par son imagination que par son originalité. Parmi les nombreuses réussites de ce livre, je retiendrai : le Chien vide, le Casse-pied, Les Deux Chauffeurs, Esclave, Jeune Fille qui tombe, tombe.
Ce livre regroupe une cinquantaine de nouvelles de Dino Buzzati dans lesquelles on retrouve les thèmes chers à l'auteur: l'Italie bien sûr, l'amour, la mort, le pouvoir, les distinctions sociales (politiques, religieuses, militaires, professionnelles,...), la solitude et, en général, tout ce qui, de près ou de loin, touche à la qualité des relations humaines. Traités souvent avec humour et légèreté, tous ces sujets s'entremêlent avec une apparente simplicité pour constituer des histoires qui, en fin de compte, donnent à réfléchir. le fantastique vient donner un coup d'accélérateur à ces méditations qui gagnent ainsi en profondeur et en perspective. On se retrouve alors sans y prendre garde dans une sorte de conte philosophique où le cadre du récit et l'expérience autobiographique sont dépassés au profit d'une remise en cause plus générale et d'une réflexion plus fouillée qui n'hésite pas à faire appel à une certaine poésie. Buzzati emploie l'ensemble de sa palette pour dessiner ce florilège de textes courts mais jamais superficiels dont la structure apparaît élaborée et fouillée dès qu'on cherche à l'analyser.
Le K demeure une très bonne introduction à l'oeuvre de l'écrivain milanais et donne envie de parcourir ses écrits plus en profondeur. Pour moi, c'était une relecture et il faut avouer que Buzzati a passé ce filtre sans problème et reste un très grand plaisir de lecture tant par son imagination que par son originalité. Parmi les nombreuses réussites de ce livre, je retiendrai : le Chien vide, le Casse-pied, Les Deux Chauffeurs, Esclave, Jeune Fille qui tombe, tombe.
