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Citations sur Des poignards dans les sourires (40)

[...] — On a cherché la tête, les mains et les pieds ?
— Oui, sur un rayon de 100 mètres. Y a rien. On va batailler pour l’identifier.
[...] — Tu as déjà vu une scène pareille ? demande-t-elle en se tournant cette fois vers lui.
— Non, c’est la première fois que je trouve un corps démembré… (Il reste un temps perdu dans ses pensées.) C’est étrange… J’ai du mal à imaginer que ce type ait eu une vie, des amis, peut-être même des gosses…
— Le tueur nous l’a livré comme une pièce de viande sortie de l’abattoir…, souffle-t-elle, absorbée par ses propres réflexions. Et ça n’a pas dû être simple à organiser…
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Là où nous sommes, il y a des poignards dans les sourires des hommes, proche du sang, plus proche du sanglant.
William Shakespeare, Macbeth, 1623
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L’alcool délie raisonnablement les langues, mais l’entraînement familial ne fait craindre aucun écart grave.
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Lorsque vous tuez avec autant de sauvagerie et d’acharnement, vous avez forcément déployé une énergie hors du commun. Appelez ça comme vous voulez, folie ou pas, mais vous n’avez pas un comportement habituel. Par conséquent, ne comptez pas sur moi pour vous dire que c’est un homme plutôt qu’une femme.
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Son corps vient taper violemment sur les parois du luminaire. Chaque impact la déboussole pendant une fraction de seconde, puis elle repart au combat encore et encore. Cette obstination à vivre… à quoi bon ? Ce doit être ça l’instinct de survie… Le garçon se souvient que son père lui a expliqué que les mouches mâles ne vivent que vingt et un jours. Décidément, il ne comprend pas. Il se dit qu’à sa place, il n’insisterait pas.
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Jeanne se sent soulagée, comme si un verrou venait de sauter. Elle ne souhaite pas rester, elle ne pense qu’à quitter cette maison. Pourtant, dans son esprit, François la retient. Elle l’imagine seul et malheureux, allongé sur ce canapé, étranger à sa propre famille. Elle réalise qu’elle ignore tout de lui, de l’homme adulte qu’il est devenu. Elle regrette qu’ils n’aient pas été plus proches. Et comme chaque fois que des souvenirs de sa jeunesse émergent, elle est prise d’un frisson désagréable.
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Leur vie n’est plus ce qu’elle était… Mais elle saura trouver les mots. Peut-être même qu’avec un peu de bonne volonté, ensemble, ils pourront raviver la flamme. Elle observe ses enfants à l’arrière en réalisant que ces idées la perturbent. Il ne faut surtout pas se laisser engloutir par les tourments. Les choses vont s’arranger.
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Il se rappelle sa promesse de tout à l’heure, mais l’envie le tyrannise. Sa main droite s’accroche à l’étagère métallique du garage qui se met à remuer. Encore une gorgée. L’alcool l’écorche et le brûle. L’odeur d’essence réveille la nausée. Il retourne à pas comptés jusqu’au canapé et s’effondre en tenant fermement la bouteille. Il est allongé là, la bouche ouverte comme un soldat blessé sur le champ de bataille.
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[...] Elle sait bien qu’elle n’a pas été une mère idéale. Elle n’a de toute façon jamais ressenti ce besoin viscéral de maternité qu’ont certaines femmes. Elle a pris les enfants comme ils sont venus. Une fatalité.
[...] Ils sont tous réunis dans la grande cuisine de leur mère, ce doit être un de ces 25 décembre où l’on joue à la famille soudée. Les accolades manquent de chaleur, les sourires de sincérité. Une complicité factice s’impose autour de la tablée, étouffante comme une cloche de verre.
[...] Tout le monde boit beaucoup de vin. L’alcool délie raisonnablement les langues, mais l’entraînement familial ne fait craindre aucun écart grave.
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Elle n'a de toute façon jamais ressenti ce besoin viscéral de maternité qu'ont certaines femmes. Elle a pris les enfants comme ils sont venus. Une fatalité
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