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J'ai fait un rêve : je faisais un commentaire sans concession sur un livre que je n'avais pas , mais pas du tout aimé !!! Et mes amis babeliotes de m'adresser des messages exaltés : " Ouf , notre PAL ne va pas augmenter , on va enfin faire des économies "....Bon , et bien je viens de terminer "Des poignards dans les sourires " et , désolé ,mais je l'ai ...adoré. Vous pouvez donc clore ici la lecture de ce commentaire et je vous dis " à bientôt "......

L'action , elle va se dérouler en province , Clermont-Ferrand et ses environs.
Le héros , c'est François Renon , un entrepreneur local....Trois pages et il meurt ,
Coups de couteau dans le dos....et il disparaît....Voilà, c'est pas compliqué quand même...Et notre ami François , il va devenir le point d'ancrage , le pivot d'un incroyable imbroglio familial....et nous , on va " patauger dans les miasmes ".
Vous vous souvenez tous d'avoir entendu parler , au cours de vos études , de la famille des Atrides ? Et bien , les Atrides , en comparaison , ce sont des " enfants de choeur ". Leurs relations , du " pipi de chat , de la roupie de sansonnet ". Si j'ose m'exprimer ainsi.
Les Renon , c'est "du lourd" , de la bonne bourgeoisie locale , cette bourgeoisie où tout le monde semble né avec une cuillère d'argent dans la bouche...Oui , mais ça , c'est quand on ne gratte pas trop le vernis ...Parce que , les Renon , ils sont unis par un lien , que dis-je , des chaînes , des chaînes de haine , des haines viscérales , des haines si fortes que chacun d'eux rêve de.... serait capable d'avoir.....Autour d'eux gravitent aussi quelques personnes qui auraient aussi pu....qui auraient eu bien des raisons de...
La veuve de François, c'est Catherine . La disparition de son mari ne la perturbe pas trop : la voilà qui va chez le coiffeur , qui soigne son " look " , hum , pas clair tout ça....Et puis , elle est très proche de sa soeur Françoise , atteinte d'un cancer et en phase terminale...événement qui , on le comprend aisément, la perturbe grandement .
Bref , un mort , des tonnes d'assassins potentiels et une rare habileté pour l'auteure de bien tout compliquer et de nous lancer sur des pistes plus ou moins ....Le pire? Et bien c'est que ça marche....
Pas facile l'enquête pour Virginie Sevran et Pierre Biolet du SRPJ de Clermont. Ces deux flics gagnent notre sympathie tout au long du roman . On sent bien que leur vie personnelle n'est pas toujours simple mais leur pudeur les détourne du chemin de l'alcool , chemin souvent usité par nombre de leurs collègues dans bien d'autres romans , des flics sympas et humains....
Voilà posées les premières pierres d'un édifice qui ne demande qu'à s'écrouler sans que l'on ait à faire preuve d'une force exceptionnelle ou d'un acharnement impitoyable....
Les chapitres sont courts , on passe de l'un à l'autre avec gourmandise , intérêt , envie , avec avidité. Je me dois de vous faire une confidence : hier, j'ai zappé la promenade ensoleillée sur les magnifiques bords de Vienne ! Mon épouse n'était pas très contente , mais je lui ai bien fait remarquer qu'il ne fallait pas m'offrir de tels bouquins ! Non , rassurez-vous ,il n'y a pas de problème entre nous , je vais l'accompagner cet après-midi....enfin si le livre que je viens de commencer me laisse en paix...Et ça,c'est pas gagné !! Bon , en même temps , chez nous , ce n'est pas comme chez les Renon ....mais je vous laisse découvrir.
Une derniére petite chose. Pour aller à Clermont , terminé , fini , je n'emprunte plus le col des Goules. J'aurais trop peur. Peur de perdre la tête.
Peur que les bras m'en tombent . Peur , au point de ne plus " en avoir de jambes ".....Vous êtes intrigués ? Vous ne comprenez pas ? Vous aimeriez en savoir plus? Et ben , ça y est , un de plus sur la PAL....Bonne nouvelle quand même, il paraît que les livres vont être remboursés par la Sécurité Sociale !!!
Un mot pour l'auteure . Brillante pour un premier roman , brillante et...à suivre .
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De ses excès de la veille, François Renon peine à s'en remettre. Encore groggy, c'est glacé et encore chancelant qu'il quitte la chambre conjugale et descend au rez-de-chaussée. Alors qu'il tente de se préparer à manger, une ombre surgit derrière lui. La peur l'étreint, une douleur vive et piquante dans son dos le paralyse. Incapable de se défendre. Il ne perçoit même plus la souffrance qui le parcourt et lentement, la vie l'abandonne...
Après avoir passé le week-end, en région parisienne, chez sa soeur, avec ses enfants, Catherine Renon est sur la route du retour. Alors qu'elle approche de Ceyrat, l'appréhension monte. Son couple en crise, François devenu ingérable, veut reprendre les choses en main, ne serait-ce que pour leurs trois enfants. Souhaitant se retrouver seule avec son mari, elle laisse ces derniers chez son amie. Mais, en rentrant chez elle, elle trouve la maison vide ainsi que la penderie et le tiroir de François. Abasourdie, elle ne s'attendait pas à cela...
Trois jours plus tard, un joggeur appelle la police : il vient de tomber sur un cadavre calciné, les membres et la tête découpés, au col des Goules. La capitaine Sevran, fraîchement débarquée de Paris, et son équipier, Pierre Biolet, se rendent sur les lieux. Qui a bien pu s'acharner à ce point sur l'individu ? L'enquête s'annonce compliquée au vu du peu d'éléments que les agents retrouvent sur place...

Un meurtre dès les toutes premières pages, un cadavre "anonyme" et raccourci retrouvé quelques feuillets plus loin... Sans nul doute que ces deux sombres événements sont liés. Sauf que tout n'est pas si simple pour la capitaine Virginie Sevran puisque de François Renon, sa femme ne semble guère attristé de sa disparition. Bien au contraire... Cécile Cabanac nous entraîne en plein huis clos auvergnat où l'on suit cette tragédie familiale. La capitaine Sevran, tout juste mutée du 36 après son divorce et chargée de l'enquête, va peu à peu découvrir cette famille Renon. Un beau tableau familial qui va peu à peu s'abîmer et perdre de ses couleurs car, tour à tour, nous découvrons les sombres secrets, ressentiments et non-dits qui ternissent ce semblant de famille. L'auteure, en effet, s'attarde sur les failles de certains (enfance douloureuse, tromperie, alcool, chantages, violence...) et dresse, au final, un tableau peu reluisant de cette famille bourgeoise d'apparence fort respectable. Ce roman policier offre une intrigue solide, des personnages foisonnants et complexes, un dénouement inattendu et une fresque peu reluisante de la bourgeoisie provinciale.
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L'expression "Il vaut mieux être seul que mal accompagné" ne pouvait pas mieux être employée!
Alors que Catherine Renon rentre avec ses trois enfants d'un week-end chez sa soeur, elle va avoir une agréable surprise: La maison familiale est vide! Tout laisse penser que son mari, François un chef d'entreprise véreux, alcoolique et violent a enfin levé les voiles. Catherine va enfin pouvoir reprendre sa vie en main... Alors que la mère de famille va se voir pousser des ailes, les Renon et les proches vont s'inquiéter de cette étrange disparition... Est-ce que la douce Catherine ne serait-elle pas à l'origine de celle-ci? Derrière tous ces faux-semblants, est-ce que François sera -t-il réellement regretté? Est-ce que la vérité concernant cette étrange disparition ne va t-elle pas ouvrir une boîte de Pandore fermée depuis de nombreuses années?

Après deux ans à dormir dans ma bibliothèque, je sors enfin le premier roman de Cécile Cabanac et je dois dire que, comme le bon vin, il s'est très bien conservé et s'est bonifié avec le temps.

J'ai vraiment apprécié la plume de l'autrice qui arrive par son jeu d'écriture à centrer le récit plus sur la vie des proches et des enquêteurs que sur celle de François, notre disparu. J'ai beaucoup aimé cette particularité que je n'ai pas retrouvé chez un autre auteur.
"Des poignards dans les sourires" est un polar agréable à lire qui nous tient en haleine tout au long de sa lecture. Je me suis régalée à parcourir les routes et les cols du Massif central pour tenter d'élucider le mystère de cette disparition... J'espère que vous prendrez vous aussi beaucoup de plaisir à vous plonger dans ce polar français!
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François Renon est un entrepreneur de renom (gag simpliste mais gratuit), il n'a eu aucun mal à le devenir, son père Georges aujourd'hui décédé lui a légué une entreprise de bâtiment et travaux publics qui a fleuri sur le compost de l'après-guerre et a profité sous le Gaullisme des relations douteuses entre marchés publics, bâtiment et financement des partis politiques, la mafia n'est pas très loin de ce modèle. le récit se déroule en Auvergne, entre Clermont-Ferrand, Vichy (tiens !) Chamalières et Ceyrat.
François est marié à Catherine, une parisienne qui a tenté sa chance à Clermont et a tiré le gros lot dans tous les sens du terme pour le meilleur et pour le pire. le pire a largement dépassé le niveau du meilleur. Ils ont trois enfants, Maxime, Clémence et Eliott.
La mère Renon, Michelle a tout de la douairière aigrie, délaissée par son mari, Georges qui a semé deux bâtards chez une quincaillère.
Cécile Cabanac construit son récit avec talent. Dès le premier chapitre, on assiste au meurtre de François, dont on découvre que sa passion pour l'alcool l'a conduit à des dérives crapoteuses et qu'il doit se trouver en compagnie d'une femme qui n'est pas Catherine.
Elle décrit ensuite, pour éclairer le personnage disparu, son entourage familial, il a deux soeurs, Jeanne et Marie et ses relations professionnelles.
La vie du couple Renon n'est pas des plus reluisantes. Les relations entre la patriarche Michelle et Catherine ne sont pas au beau fixe. Seul François trouve grâce aux yeux de sa mère.
Côté Police, la Capitaine Virginie Sevran elle aussi parisienne échouée à la PJ de Clermont pour cause de séparation avec Paul son mari qui n'a pas supporté le quotidien de mari d'une enquêtrice de la Crim, est chargée de l'enquête. Elle est assistée du lieutenant Biolet qui traverse également une perturbation sentimentale.
L'équipe de la PJ complétée par Navard, le macho de service, Ghemzi, la beur de service, est sous l'autorité du directeur Ospitalé, « un rondouillard d'une soixantaine d'années. »
La légiste au CHU de Clermont est professeur Sophie Brun « Une femme d'environ 50 ans, peut-être moins, grande, mince (…) porte un rouge à lèvres discret et une chemise noire sous sa blouse blanche. »
J'ai trouvé deux points forts au roman et au déroulement de l'enquête :
La description d'une certaine bourgeoisie provinciale et le parallèle que le lecteur établit rapidement entre Catherine et Virginie, deux parisiennes qui ont du mal à s'intégrer en province, ce qui les conduit à adopter des comportements atypiques.
La façon dont le lecteur est mis en concurrence avec la capitaine Sevran. L'auteur divulgue au lecteur des fait que Sevran n'obtiendra (ou pas qu'en faisant témoigner des personnages que le lecteur a vu dans l'action.
Au cours de la lecture, on a souvent envie de dire à Sevran, mais non Virginie, tu fais fausse route, ou à Catherine, si tu réagis de cette façon, les soupçons ne vont pas tarder à se reporter sur toi.
Même si le roman est un peu long pour moi, il a le mérite de ne rien révéler sur l'issue. le lecteur est comme Sevran, face à un groupe de suspects, coupables potentiels, sans que rien ne fasse pencher la balance vers l'un d'eux.
Roman très agréable à lire que je classe en bonne place dans la littérature policière française, avec un plus en raison de la construction très élaborée du récit.
A lire pour les amateurs du genre.

Lien : https://camalonga.wordpress...
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On dit que tout le monde a des secrets. Derrière les portes, les couples ne sont pas toujours ce qu'ils paraissent.

Loin des clichés, loin des effets excessifs de certains romans sur ce thème, Cécile Cabanac signe un premier polar totalement crédible.

Son métier de journaliste explique sans doute beaucoup des qualités de cet excellent roman. Elle a, en autre, réalisé plusieurs numéros de « Faites entrer l'accusé ».

Des poignards dans les sourires est un vrai polar, dont l'enquête très minutieuse s'inspire de ce qui pourrait être un fait divers. Consciencieusement, l'auteure développe son intrigue autour de la descente aux enfers d'une famille qui semblait bien sous tous rapports.

Voilà un premier roman réussi, par cette volonté de réalisme mais aussi par la belle caractérisation des personnages.

On y rencontre des femmes de caractère, des flics loin de l'image du super héros ou de la caricature du dépressif alcoolique. Des protagonistes qui sonnent juste, qui pourraient exister, auxquels on s'attache.

Et puis il y a l'ambiance. Celle de l'Auvergne, loin de la capitale. Celle de la classe moyenne. Et le choix de placer l'enquête dans les années 2000, avec pour conséquence de devoir utiliser des méthodes où la technologie n'a encore que peu de place.

Qui dit polar, dit investigation prenante et suspects à foison. C'est le cas ici. C'est aussi l'occasion de dépeindre des relations humaines complexes, et de mettre dans le jeu des policiers qui font face à leurs doutes. de la belle ouvrage.

Si vous cherchez un bon polar, intelligemment construit, réaliste et sans surenchère, Des poignards dans les sourires est fait pour vous. Cécile Cabanac trouve sa voix, dès son premier roman. Et je suis certain que vous vous demandez ce qui se cache derrière ce titre de livre.
Lien : https://gruznamur.com/2019/0..
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« Des poignards dans les sourires » de Cécile Cabanac est la chronique d'une petite bourgeoisie de province où le paraître prend le pas sur la réalité : rien n'est grave tant que cela ne sort pas de nos murs !
Le premier chapitre pose le décor puisqu'on assiste à un meurtre en direct… et le lecteur connait d'emblée la victime…
Ce ne sera pas le cas des enquêteurs : seul le tronc est retrouvé, démembré et sans tête… !
S'en suit une enquête longue et délicate où les chapitres lèvent peu à peu le voile sur les secrets inavouables de cette famille « bien sous tout rapport »…
Beaucoup de descriptions : des lieux, de l'atmosphère, du ressenti des personnages, de leurs réflexions
Peu de dialogues dans la première moitié du roman mais le récit n'est pas lourd ; ces évocations permettent une immersion dans l'univers décrit par l'auteure : une impression d'évoluer dans cette région, aussi clairement que si nous étions devant un écran au cinéma
Cécile prend le temps de nous dresser les portraits de chaque protagoniste avec leur quotidien, leur passé et leurs failles
Un polar « à l'ancienne » avec des techniques d'investigation qui ont fait leurs preuves, des flics « normaux » sans outrance, des « gentils » perturbés et des « méchants » plein de nuances…
Ce polar est le 1° roman écrit par Cécile Cabanac ; en relisant mes chroniques d'autres oeuvres de cette auteure, je me rends compte que son style s'est modifié et que les éléments que j'avais relevés comme « gênants » sur ces livres suivants n'étaient pas présents sur celui-ci…
Là où « La petite ritournelle de l'horreur » évoquait peu les lieux ou les sentiments des personnages, démarrait sur les chapeaux de roue dans un rythme effrénée d'actions successives, nous avons ici un roman très bien écrit et prenant malgré son rythme lent, comme une véritable quête de vérité, aussi bien pour les flics que pour la famille concernée.
Il me reste encore un roman de Cécile à découvrir pour finir d'explorer l'ensemble de sa biblio… (Requiem pour un diamant). Je suis impatiente de parfaire ma connaissance de son univers pour affiner un ressenti inégal mais irrésistiblement attiré par l'oeuvre de cette Louve 😊
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Un polar très sympathique
qui s'accroche à vous , et
vous laisserait facilement...
en pyjama toute la journée .
Bien construit, bien ficelé et rythmé.
L'écriture plaisante vous emporte.
Ses enquêteurs ne sont pas
des caricatures de meurtris à tout jamais.
Les personnages valent le détour,:
des bourgeois de province
enrichis par le négoce et les magouilles.
Du Chabrol dans l'air...
Une réussite, un grand plaisir de lecture.
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François Renon a disparut, sa femme Catherine n'a pas l'air de s'en émouvoir.
Pourquoi ? Est elle au courant de quelque chose ?
Lorsque que des restent de cadavre sont retrouvés, l'affaire prend un autre tournant...

Je découvre le monde de Cécile Cabanac et avec son premier roman elle tape vraiment fort !!!
La psychologie des personnages est bien travaillés, aucun temps mort, des secrets qu'on découvre aux fils des pages, tout au long on soupçonne certains protagonistes au vu de ce que l'on découvre.... Pour un final, "waouh, mais quoi ?! Non jamais j'aurais pensé à ce coupable !"

Un livre coup de coeur pour moi, je vais donc poursuivre volontier mon aventure avec cette auteure !
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Chronique de Flingueuse : La chronique jubilatoire de Dany pour Collectif Polar
Un père de famille détestable à souhait disparaît, sa femme ne déclare pas sa disparition, trop heureuse de cette aubaine. Elle va enfin profiter de la vie, changer de look et c'est ce qui va déranger les bien-pensants locaux …
Un corps sans tête et démembré est retrouvé au milieu de nulle part, l'enquête est confiée à un tout nouveau duo d'enquêteurs de Clermont-Ferrand, qui s'apprivoise en peinant à identifier le corps…
Il n'y a que le lecteur pour y voir des convergences. Mais si le lecteur se trompait …
Des fausses pistes comme s'il en pleuvait, de la malversation politico-économique et l'immersion dans les milieux libertins, des trahisons à l'usurpation d'héritage, de bons vieux secrets de famille à vous légitimer n'importe quel mobile, bref une profusion de mensonges…
480 pages pour une intrigue dense et une enquête qui piétine … le lecteur peut parfois s'impatienter car pour partie, il sait lui. Mais il sera récompensé par le dénouement assez inattendu quoique …
En même temps c'est une chronique rurale, dans les environs de Clermont-Ferrand, en hiver donc il faut prendre des précautions pour ne pas déraper sur les pistes de l'assassin !
Lu en version numérique. epub 13.99 €

« Là où nous sommes, il y a des poignards dans les sourires des hommes, proche du sang, plus proche du sanglant. »
Macbeth, 1623, William Shakespeare. »
Pour en savoir plus sur ce polar vous pouvez cliquez ci-dessous. 😉

Lien : https://collectifpolar.wordp..
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François Renon est assassiné alors qu'il est seul chez lui.
Lorsque son épouse et ses deux enfants rentrent chez eux, François n'est plus là. Seule une odeur désagréable règne dans la cuisine.
L'épouse, qui ne sait pas encore qu'elle est veuve, ne semble pas perturbée par cette absence, au contraire.
Les jours passent et Catherine décide de reprendre sa vie en main.

Au premier abord, on plaint ce pauvre homme. dont l'absence ne pèse à personne sauf à sa mère.

Lorsque le corps est retrouvé et que l'enquête débute, la victime apparaît sous un jour nettement peu sympathique.
Plongée dans une bourgeoisie où tout semble rose mais rien ne l'est.

Le rythme est bien mené, les chapitres s'enchaînent avec intensité jusqu'à un final impitoyable.

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