Je ne peux pas passer mes journées à vous attendre, je ne peux pas vivre sans vous ! Votre place est avec nous deux... Pas une seconde, surtout pas une journée ! D'ailleurs je me demande bien comment font les autres pour vivre sans vous, chuchota-t-elle, la voix brisée en sanglot.
J'allais pouvoir répondre à une question que je me posais tout le temps. Comment font les autres enfants pour vivre sans mes parents ?
Elle était comme ça ma mère et c'était bien ainsi.
Ma mère s'écriait : "Remettons Bojangles !" en tapant vivement dans ses mains. Alors il fallait s'emparer du bras pour remettre le diamant sur le bord. Il ne pouvait y avoir qu'un diamant pour donner une musique pareille.
C'est vraiment différent de pleurer en plein jour, c'est un autre niveau de tristesse.
Pour que mon écriture aille dans le bon sens, la maîtresse m'avait envoyé chez une dame qui redressait les lettres sans jamais les toucher et qui, sans outil, savait les bricoler pour les remettre à l'endroit.
Quand la réalité est banale et triste, inventez-moi une belle histoire, vous mentez si bien, ce serait dommage de nous en priver.