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sur 96 notes
Alex et Simon vivent tous deux au Vatican. le premier, Alex, catholique orthodoxe, père d'un enfant, Pierre, enseigne aux jeunes prêtres la compréhension des différents évangiles. le second, Simon, prêtre catholique travaille au sein de la secrétarie du Vatican dans le but d'unifier ses deux courants religieux. Cette possibilité voit le jour grâce à la découverte par Ugo du Diastessaron, un livre révélant un lien entre le suaire de Turin et son passé. Malheureusement, à quelques jours de l'exposition prévue pour annoncer cette découverte, Ugo est retrouvé mort dans les jardins du palais Gandolfo avec Simon près de lui.
Rapidement les autorités vaticanes accusent Simon du meurtre mais son frère, Alex refuse de le croire coupable. L'enquête d'Alex va le mener à douter de tout…


Ce livre est comparé par certains avec le Da Vinci Code de Dan Brown, voila pourquoi j'avais été tentée. La comparaison à ne surtout pas faire puisque la barre est de suite placée très haut avec de nombreuses attentes. 😐 le résultat est pitoyable avec une lecture qui m'a prise plusieurs semaines avec un récit lourd, lent et sans consistance. Je m'étais ensuite motivée en pensant que le final serait incroyable et … non… aussi insipide que tout le reste.
Le sujet est pourtant intéressant, l'intrigue historico-religieuse également mais c'est tout les aspects techniques du Vatican qui donne une sensation de lourdeur à l'ensemble du livre. Les événements peinent à se mettre en place pour avoir au final un impact insignifiant.



Seul charme qu'apporte ce livre, la découverte du Vatican au travers des yeux d'Alex et des lieux où il se rend. Les institutions religieuses sont plutôt bien décrites avec une explication du schisme entre les deux courants catholiques, les différences de conceptions, l'importance du suaire pour les catholiques au travers des différents évangiles.


Pour résumer, le livre est insipide pour un roman policier. Trop technique, pas assez de suspens et une fin décevante qui donne l'impression désagréable au lecteur d'avoir été trompé.😰
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En 2004, Alex Andreou est prêtre catholique grec de rite byzantin au Vatican, une partie peu connue de la religion catholique. Depuis l'enfance, il vit dans le micro-Etat, où son père oeuvrait au rapprochement entre les Églises d'Orient et le Vatican. Un sujet qui lui tenait à coeur et qu'il a transmis à ses deux fils – les prêtres grecs catholique de rite byzantin peuvent se marier avant leur ordination - : l'aîné Simon, un colosse qui travaille pour le secrétaire d'État du Vatican, et le cadet Alex, qui élève désormais seul son enfant de cinq ans, Pierre.
Simon, puis Alex, ont aidé dans ses recherches un exalté, Ugo Nogara, qui tente par tous les moyens de démontrer que le suaire de Turin (le Saint-Suaire) est réellement le drap qui a reçu l'empreinte du corps du Christ. Pourtant le suaire a été daté du XIII ou XIV éme siècle par la datation au carbone 14. le père de Simon et Alex s'était d'ailleurs beaucoup investi dans cette analyse. Ugo Nogara a trouvé un autre moyen pour rattacher le suaire à l'époque du Christ : en trouver la trace dans un ouvrage peu connu, le Diatessaron, écrit à Edesse, qui tente de rassembler dans un texte unique les quatre évangiles.
Mais, alors qu'il semblait toucher au but, Ugo Nogara meurt d'une balle dans la tête dans les jardins de la résidence d'été du Pape à Castel Gandolfo. Et l'individu trouvé à son côté est Simon...

Voilà un livre que j'attendais de lire depuis quelque temps, après avoir été alerté sur ce roman par des critiques Babelio. de premier abord, j'ai été un peu étonné de la forme pour un ouvrage de divertissement : un pavé de plus de cinq cent pages, en caractères de petite taille, et une prose dense. le livre aurait gagné de beaucoup à une publication plus aérée, avec une taille de caractères plus importante.
Pourtant, une fois le récit lancé, la lecture devient addictive. le côté investigation policière permet d'avoir une visite complète du Vatican et des explications détaillées sur le fonctionnement sur cette enclave dans Rome. L'intrigue fait la part belle au rôle des évangiles, à leur origine, à la lecture différenciée qui peut en être faite. Les explications données sont très claires et peuvent intéresser autant pour leur côté historique que spirituel. le lecteur apprend beaucoup. Mais à partir de la moitié du livre le rythme du récit, jusque là très vif, baisse sensiblement. Caldwell décrit avec minutie le procès canonique fait à Simon, accusé du meurtre de Nogara. Là l'histoire patine un peu, d'autant que Alex - auteur du récit – vit également des choses compliquées sur le plan personnel. Où l'auteur veut-il aller ? Je vous laisse le découvrir…
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Un polar dans les coulisses du Vatican, une intrigue à saveur plus théologique qu'ésotérique.

Un homme est mort dans les jardins, un chercheur qui préparait une grande exposition au musée du Vatican. On devait y présenter un évangile retrouvé dans les archives et des avancées concernant le « suaire de Turin ».

Parmi les suspects du crime, un religieux dont le frère est un prêtre de rite oriental à Rome. Une famille dans laquelle on est prêtre de père en fils, voilà qui ne semble pas très catholique! Et pourtant, le rite oriental permet d'être ordonné après s'être marié.

(Si le roman ne traite pas du célibat des prêtres, il présente quand même un Vatican où les femmes ne peuvent être présentes que dans des rôles bien subalternes : il est encore pratique d'avoir une nonne pour faire la cuisine ou le ménage…)

Un polar qui fait voyager dans un lieu dont les touristes ne voient habituellement que les façades et qui présente des éléments peu connus de l'histoire de la religion catholique, de la rédaction des évangiles au schisme entre l'orient et l'occident, dans une approche d'analyse, sans explications magiques et sans remettre en question la foi.
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Ce roman au résumé prometteur me semblait destiné mais mon enthousiasme avait été freiné à la vue du nom de l'auteur. En effet, il y a fort longtemps, je n'avais que peu apprécié "La Règle de quatre" qu'il avait co-écrit avec Dustin Thomason. Malgré cet a-priori, je me suis lancée dans l'aventure et je ne l'ai pas regretté.

Le narrateur Alex Andreou est un jeune prêtre catholique d'Orient. Il vit au Vatican où il enseigne l'étude des Évangiles aux séminaristes. Depuis le départ de sa femme dépressive (sa religion autorise le mariage des prêtres), il élève seul son fils de 5 ans, Pierre. Son frère aîné, Simon, lui aussi est prêtre mais de confession catholique romaine. Il est employé comme diplomate à la Secrétairerie d'État du Saint-Siège. Un lien puissant unit les deux hommes depuis le décès successif de leurs parents alors qu'il étaient encore adolescents. Un de leur ami laïc, Ugo Nogara, conservateur au Musée du Vatican, est chargé d'organiser une gigantesque exposition sur le Saint Suaire de Turin. Il demande l'aide d'Alex pour interpréter les textes saints et notamment ceux du Diatessaron, un ouvrage méconnu qui fait la synthèse des quatre Évangiles, et qui pourrait les éclairer sur l'histoire de la célèbre relique. Mais voilà que quelques jours avant l'inauguration de l'expo, Ugo est abattu d'une balle de revolver dans les jardins de Castel Gandolfo. Le début de l'enquête accuse Simon, le premier à avoir découvert le corps, d'autant plus qu'il avait reçu auparavant un message de son ami, l'informant qu'il avait fait une découverte révolutionnaire sur le Saint-Suaire. Alex va tout accomplir pour faire innocenter son frère et la tâche ne sera pas facile car Simon s'est réfugié dans un silence incompréhensible.
Résumer ainsi l'histoire à une intrigue policière est très réducteur car j'occulte le fait que la réconciliation des Églises catholiques et orthodoxes, tant souhaitée par Jean-Paul II, pape alors en fonction, est en jeu.

Une chose est sûre : j'ai rencontré dans ce livre les mêmes difficultés que lors de ma lecture de "La Règle de quatre", à savoir que Ian Caldwell écrit des romans complexes qui nécessitent une période d'adaptation avant d'entrer dans l'histoire, à moins d'être ici agrégé en théologie. L'écriture n'est pas très fluide et les références aux textes sacrés nombreuses. Mais cette fois-ci, le miracle a eu lieu et je suis tombée sous le charme de cette belle amitié fraternelle entre Simon et Alex. J'ai été émue également par la relation entre un père solo et son fils et par les difficultés qu'il rencontre pour l'élever dans un lieu si particulier. Ian Caldwell entraîne son lecteur dans tous les coulisses du Vatican. Il va y découvrir les habitudes et le protocole de tous ceux qui y vivent, du garde suisse au pape, mais aussi sa justice et toutes ses querelles intestines. L'auteur a fourni un travail considérable sur l'interprétation des Évangiles et sur l'explication du schisme entre catholiques et orthodoxes. Même si c'est la partie la plus complexe, l'auteur a réussi à la mettre à la portée du lecteur lambda. Il dresse également un portrait émouvant de Jean-Paul II. Malgré une santé plus que défaillante, ce pape tentera jusqu'au bout cette réunification qui lui tient tant à coeur.

Vous êtes prévenus, apprécier ce pavé de plus de 500 pages ne se fait pas sans vaincre certaines difficultés (pour admirer la vue en haut d'une montagne, il fait d'abord en faire l'ascension). Mais par la suite, il se révèlera bien plus qu'un simple roman policier. Pour cette surprise inattendue où l'érudition et la science côtoient de belles valeurs humaines, j'accorde 16/20.
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Mais qu'est-ce qui m'a pris d'acheter ce livre ? C'est long, c'est long... Entre les catholiques romains, les catholiques grecs, les orthodoxes, pffff, on n'en voit pas le bout. J'espérais un truc du genre thriller ésoterico-historique, à la mode de qui vous savez et son code machin, mais pas du tout.

Un homme est mort. Un homme est accusé mais n'avoue pas. Son frère mène l'enquête ou les recherches. Ceci pendant 500 pages. J'ai l'impression de m'être fatigué à m'échiner dans les couloirs du Vatican, c'est pénible.

En fait, avec 200 pages de moins, on aurait peut-être eu quelque chose de plus intéressant, de plus dynamique. Sans doute.

C'est bien écrit, certes, mais bon, quelle perte de temps, et d'intérêt !

Faut absolument que je me rappelle de ne plus rien acheter ni lire de cet auteur.

Certains aimeront, probablement, mais pas moi. Peut-être parce que je suis un mécréant.
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Ugo Nogara, un conservateur de musée est abattu dans les jardins de Castel Gandolfo, la résidence d'été du pape. le premier à se rendre sur place est Simon Andréou, un prêtre de l'Eglise d'Occident qui va rapidement devenir le principal suspect. Persuadé de son innocence, Alex Andréou, son frère et prêtre de l'Eglise d'Orient, va mener l'enquête au coeur du Vatican et de ses secrets.

Quand j'ai lu le résumé, j'ai immédiatemment pensé au Da Vinci Code et son enquête sur les secrets de l'église. La ressemblance s'arrête malheureusement là. le récit est ennuyeux et s'englue dans des passages des Evangiles et dans des explications trop longues. le personnage principal est un prêtre trop mou qui a toujours dans les pattes son fils dont je n'ai pas compris l'utilité dans le récit. le roman s'apparente plus à une grande leçon de théologie qu'à une véritable enquête policière. Si vous n'êtes pas très familier avec la religion et peu intéressé par le sujet (comme moi), ce roman risque de vous ennuyer, passez donc votre chemin. Si vous êtes en revanche féru de romans ésotériques et à l'aise avec les grandes trames de la Chrétienté, vous y trouverez sans doute votre compte. Pour moi, ça n'as pas été le cas.
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J'ai suivi cette enquête au coeur du Vatican avec empressement et avidité, mais les dernières pages m'ont laissé sur ma faim.
Je suis déçue par ce dénouement alors que le suspens rendait tout le roman haletant.

Pas de grande découverte mais beaucoup de débats sur la lecture des Evangiles et les relations entre Eglise d'Orient et d'Occident.
Il faut quand même avoir une certaine culture historique pour comprendre ce livre.
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On apprend quelques trucs sur les évangiles et le Vatican, c'est sûr, le style ne m'a pas emballé, le rythme est lent, les personnages, on sent que l'auteur s'est donné de la peine pour les étoffer un peu, je ne me suis pris d'affection pour aucun.
Je pense que da vinci code est "mieux écrit ", je vous laisse sur ce jugement dernier.
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S'il a fallu dix ans à Ian Caldwell pour rédiger le cinquième Evangile, il n'en reste que ce beau livre de plus de 500 pages ne m'a malheureusement pas plus enchanté que ça.
Pour être plus clair : des personnages à profusion mais assez creux, avec des comportements parfois étranges. Seuls les décors m'ont plu car ce huit-clos se déroule au Vatican et l'auteur nous offre une belle visite guidée des lieux. le fil rouge m'a l'air bien mou, les protagonistes avançant à une vitesse telle qu'un escargot la trouverait à sa hauteur. Si vous désirez ressentir beaucoup d'émotions, lisez plutôt le programme TV.

Arrivé à la fin, voilà ma première réaction : tout ça, pour ça !!! Oui, car la déception est la hauteur du travail qu'à dû accomplir Ian Caldwell : énorme. Venant des éditions Actes Sud, voilà sans le livre que j'ai le moins apprécié depuis fort longtemps.
Roman à éviter à mon avis, sauf si la religion vous attire assez pour tenter une théorie du complot creuse...
Lien : http://www.bmds.ch/index.php..
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Quel contexte original que la chrétienté orthodoxe. J'ai adoré la description de cette vie au Vatican, ces arcanes du pouvoir, la complexité de ces institutions et de son fonctionnement. le poids aussi de la tradition, des secrets qui doivent toujours renforcer l'Histoire de la chrétienté catholique au profit des autres branches. C'est un monde parallèle avec ses propres règles et obligations : Alex devra les contourner, aller au delà de ces règles pour sauver son frère Simon mais aussi son fils. Au coeur de l'intrigue, le Saint suaire qui a toujours été source de légendes et de conflits. La vérité historique n'est pas l'essentiel et des hommes sont prêts à tuer et à mourir pour cela....
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