Je suis estomaqué par cet album. Je ne parviens pas à comprendre pourquoi cette série est passée quasi inaperçue.
Avec son scénario empli de complots, de personnages puissants qui essaient de se piéger (Colbert et le Roi lui-même) et de leurs hommes et femmes de terrain qui mettent en musique les compositions venues d'en haut, entre assassinat, espionnage et empoisonnement, le récit n'a rien à envier à
Alexandre Dumas ou
Paul Féval.
En arrière plan
Fred Duval glisse des scènes historiques : le jeune roi
Louis XIV qui danse devant sa cour, l'incendie de Londres de 1666, la bataille navale du cap Dungeness opposant Anglais et Hollandais.
Mais c'est la précision du dessin de
Florent Calvez qui m'a véritablement soufflé : le château de Versailles en construction, la vie fourmillante du port de Dieppe, les incroyables détails de la cathédrale de Rouen. Last but not least, le fantastique tableau de la bataille navale du cap Dungeness évoquée plus haut.
Un véritable plaisir pour plus d'un sens. J'espère que mon billet donnera envie à quelqu'un de se lancer à ma suite.
Commenter  J’apprécie         343