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3,74

sur 102 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce n'est franchement pas la meilleure enquête de Montalbano. Languissante, à la limite du gore on ne retrouve que parcimonieusement l'humour décapant d'un Camilleri qui semble peiner à retrouver sa plume acérée et ses atmosphères tendues. On dirait que par moments il s'ennuie avec nous dans ses histoires de mafia. Dommage. J'attendrai que Salvo retrouve sa forme !
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N°1579 - Septembre 2021

La danse de la mouetteAndrea Camilleri – Fleuve Noir.
Traduit de l'italien par Serge Quadruppani.

Emoi dans le commissariat de Vigata, Fazio, l'inspecteur indispensable du commissaire Montalbano a disparu. Officiellement il n'était pourtant pas sur une enquête précise mais compte tenu du contexte sicilien l'affaire est d'importance au point de mobiliser tous les policiers disponibles pour le retrouver. le commissaire en perd le sommeil et en oublie même Livia son éternelle fiancée venue passer quelques jours avec lui.
On est effectivement en Sicile, c'est à dire qu'on n'hésite pas à poursuivre quelqu'un pour le tuer jusque sur son lit d'hôpital et ce ce qui arrive à Fazio enfin retrouvé et transféré pour y être soigné. Cette enquête nous montre un Montalbano toujours aussi gourmand (on peut craindre pour son taux de cholestérol dont l'auteur ne nous parle cependant jamais – on a tout juste droit aux prémices de le vieillesse qui s'annonce pour notre commissaire), toujours aussi facétieux avec les carabiniers et même avec sa hiérarchie (la blague qu'il sert au questeur pour justifier son absence est loin d'être du meilleur goût et ce fonctionnaire passe carrément pour un imbécile), bluffeur aussi et même un peu balourd quand même au point de ne pas pouvoir s'orienter dans un hôpital aux couloirs pourtant bien balisés. Il est vrai qu'il y a croisé la belle Angela, une infirmière qu'il aimerait bien mettre dans son lit mais que sa vigilance de policier détourne à temps de cette entreprise (et sans doute aussi un peu l'âge ou la présence même virtuelle de Livia). Il est bien sûr question de trafic, d'enlèvements, de contrebande, de meurtres, de la mafia et de collusion avec le pouvoir politique, l'ordinaire de la Sicile en quelque sorte.
Entre temps la recherche de Fazio a permis de mettre la main sur deux cadavres dont un, un ancien danseur, a été torturé à coups de balles dans le pied, ce qui l'a fait danser avant de mourir. Cette danse rappelle à Montalbano une image qui l'obsède depuis le début, celle d'une mouette qui avant de s'abîmer sur la plage à exécuté devant lui une sorte d'étrange chorégraphie, comme un mauvais présage.
Je m'attendais à un parallèle entre ces deux formes de danse, mais là je suis resté sur ma faim.
D'ordinaire j'aime bien lire Camilleri, mais cette fois j'avoue avoir été moins captivé par ce roman.

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Un texte qui au 1er abord ne m'attire pas mais qui se révèle riche; la traduction est intelligente et le personnage, qui nous semble tout droit sorti d'une pièce de théâtre, est en réalité riche en observations et hypersensible. du coup, j'ai pris plaisir à lire cette histoire, en prêtant attention aux moindres détails semés ici et là et qui permettent de mieux suivre l'enquête et les pensées de vosseigneurie!
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Montalbano se sent vieux, il voit des signes partout et quand il observe une mouette danser puis mourir, il est sur : c'est un mauvais présage. Et quand il découvre que Fazio, son adjoint, a disparu après un étrange contact avec un ex copain, il commence à s'inquieter ...à raison car cette affaire pleine de rebondissements et de personnages réalistes et sympathiques, s'averera tortueuse à souhait. Montalbano est mélancolique, toujours amoureux de loin de Livia, mais aussi un vrai enquêteur dans l'âme. Une intrigue bien ficelée alliée à un langage délicieux et des pointes d'humour bienvenues.

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Un polar qui ne m'a pas enthousiasmée plus que ça.
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Pauvre histoire mal tricotée! Enquête à la Dan Brown pour retrouver un flic disparu, perte de mémoire, opération, 5 minutes de visite par jour, Montalbbano se perd dans les couloirs d'un petit hôpital sicilien, et autres 'astuces' pour retarder une histoire assez creuse.
Humour scatologique, dialogues en italo-argot qui, cette fois, m'ont fatigué et j'ai fréquemment décroché (j'écoute en audio)
On est loin de la classe de 'La secte des anges'
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Un Camilleri à l'image de ce qu'il sait faire : humour, fraicheur, bon repas et sentiments.
Mais ca n'est clairement pas, son meilleur opus. Si le scenario démarre bien avec la disparition de Fazio, il perd ensuite son intensité au fil des pages.
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Pour tout dire, je n'y ai rien compris. le traducteur nous prévient en prologue : la lecture ne sera pas fluide car il retranscrit le dialecte et l'accent sicilien dès que nécessaire. Avantage : nous somme d'autant plus dépaysés quand nous nous plongeons dans l'intrigue. Inconvénient : il faut suivre et ne pas trop se laisser distraire car nous nous retrouvons comme un enfant qui déchiffre mal. Les personnages sont attachants et ont beaucoup de caractère. L'intrigue est longue à venir (sur 300 p. seulement) et la chute laisse à désirer. Mais on est pris dans l'ambiance sicilienne, on est dans un autre monde et c'est cela que j'aime. Malgré tout.
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Ceux qui me lisent régulièrement savent que Camilleri est un auteur que j'apprécie particulièrement, quel que soit le livre, et notamment les Montalbano.
Mais celui-ci ne restera certainement pas dans mes favoris.

J' ai retrouvé l'humour toujours présent, les conversations avec Catarella surtout, qu'on a envie de citer à chaque page ; les interrogations de Montalbano sur sa vie, sa relation ... ; le plaisir de lire cette langue riche et drôle (et bravo bien entendu au traducteur).

Mais je n'ai pas aimé qu'il y ait des situations qui pour moi sont un peu gore, des choses assez horribles qu'on évite d'habitude.
L'intrigue est assez moyenne, mais ce n'est pas vraiment pour l'intrigue que je lis Camilleri !

En résumé, un livre moyen pour moi, et j'ai vraiment préféré le neveu du Negus, que je viens de terminer.
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Un des nombreux épisodes mettant en scène le commissaire Montalbano. A mi-chemin entre polar et humour, la lecture de ce bouquin dans sa version originale doit procurer quelques moments de détente sans prétention. Tout se passe en Sicile, et les personnages parlent le dialecte sicilien que l'on devine savoureux. Mais le traducteur nous avertit, dans la préface, qu'il a tenté de traduire ce dialecte en français. Avec un résultat peu convainquant selon moi: le charabia qui en résulte accentue peut-être le côté comique, mais ne m'a pas permis d'entrer véritablement dans l'univers de ce commissariat.
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