Il s’agissait de sauver une vie à laquelle on accordait, à tort ou à raison, une valeur irrem plaçable, exceptionnelle, en l’échangeant contre dix vies quelconques : la quantité compensait la qualité.
Je ne lis jamais les notes de bas de page, je ne sais pas pourquoi, elles me cassent la dévotion. Je lis les notes quand elles sont regroupées en fin de chapitre ou de volume.
« Le seul “créneau” où l’amour du prochain supplante l’amour de soi est le cas du croyant qui donne sa vie pour sauver celle des autres. Jamais le contraire. »
La vie n’est pas négociable.
Le corps est inaliénable parce que, donné par Dieu, il appartient toujours à Dieu (l’homme l’a en quelque sorte en location). Puisqu’elle est un don de Dieu, la vie doit toujours être respectée et sauvegardée.
Le commandement qui prescrit de ne pas tuer ne signifie pas seulement qu’on ne doit pas tuer les autres, mais aussi et surtout qu’on ne doit pas se tuer soi-même.
C’est exactement comme pour la charité, s’en vanter annule son sens profond. La main gauche ne doit pas savoir ce que fait la main droite.
Les diables, c’est bien connu, ont la faculté de parler instantanément toutes les langues du monde, c’est indispensable pour l’accomplissement de leur mission car, dans le cas contraire, ils devraient tenter les humains en utilisant les services d’une armada d’interprètes.
Le fascisme, comme chacun sait ou devrait savoir, déclarait la guerre à tout et à n’importe quoi : à l’Éthiopie et aux mouches, au blé et au démo-ploutocraties, aux célibataires et aux défaitistes, sans pour autant les gagner toujours.
On a beau dire, mieux vaut être ermite en liberté qu’homme du siècle sous les verrous. À l’ermitage, la curiosité n’était pas de mise, l’agneau qui bêle perd sa bouchée, c’est bien connu, et personne ne mettait le nez dans les affaires des autres, ceux qui entraient choisissaient un nom de moine et pouvaient oublier leur vrai nom.
...la vie à la cour avec ses plaisirs matériels, ses richesses et ses fastes, était synonyme de péché : elle décida de fuir sa ville natale pour mener en solitude une vie de prière.