AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,16

sur 727 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un très bon polar où il est impossible de s'ennuyer tellement on est embarqué dans l'action et la folie de ce Colonel Kurtz.

Les auteurs s'amusent à nous distiller les infos petit à petit et je me suis demandée jusqu'au bout où on allait vraiment et comment cela pourrait bien finir.

Les intrigues et les rebondissements sont multiples et on ne peut que difficilement lâcher sa lecture.

Une histoire bien imaginée, un scénario implacable, un roman prenant.

Je regrette juste les petites incohérences concernant Rufus ce flic qui en a tellement vu.

L'histoire ne se termine pas vraiment, elle est même grande ouverte pour la (les) suite(s) que je ne pense cependant pas me procurer.
Pour moi cette histoire se suffit à elle même.

Si cela vous intéresse les suivants sont : Stigmate, Instinct et Rémanence.
Commenter  J’apprécie          42
En région parisienne, plusieurs corps sont retrouvés avec une particularité : un idéogramme chinois tatoué sur le ventre. Cela fait craindre à Rufus Baudenuit, inspecteur à la criminelle, l'apparition d'un tueur en série. Avec sa coéquipière, Cécile Herzog, ils sont en charge de l'affaire. Dans le même temps, Andréas, un jeune père de famille, est retenu captif dans une mystérieuse cellule aux murs entièrement peints en blanc. Au fil du récit, il va subir un véritable endoctrinement...

Prédation est le premier tome de la tétralogie Les voies de l'ombre qui marque les débuts de l'écriture à quatre mains du couple Jérôme Camut/Nathalie Hug. J'ai lu plusieurs de leurs thrillers et j'avais vraiment envie de découvrir cette série. C'est donc chose faite avec ce premier tome, dur mais moins trash que ce à quoi je m'attendais. On y découvre un monde noir, des victimes innocentes et un nouveau prédateur particulièrement retors...
Prédation aborde des thèmes que l'on retrouvera plus tard dans d'autres livres du duo CamHug, on y retrouve l'écriture des auteurs qui insuffle toujours profondeur et psychologie à leurs personnages, on assiste hébété au déroulement de cette histoire, au cheminement d'Andréas, à son calvaire surtout. Prédation se termine, pense-t-on, et page 558, tout (re)bascule ! Stigmate est le tome 2 et il m'attend déjà dans ma PAL 😉
Lien : http://revoir1printemps.cana..
Commenter  J’apprécie          50
Un roman qui se dévore de par son intrigue sans répis. En parallèle, on suit l'enquête de Rufus Baudenuit, le "dressage" d'Andréas, l'évasion de Clara (la fille d'Andréas) et surtout la naissance du psychopathe, Olivier Lavergne qui se prend pour le colonel Kurtz d'"Apocalypse now".
Il dresse en esclave dans des caves des hommes pour des missions mafieuses (transports de drogue, argent sale, bombe...). Mais Andréas est psychologiquement fort et parvient à s'échapper, tout comme sa fille de son côté retenue en otage.
Rufus mène l'enquête mais sombre vite dans les enfers avec Kurtz sur le dos : il fait exploser la voiture sa collègue, enlève son ex-femme. Mais le système de Kurz est mis à jour. Ce dernier réussit à s'enfuir en se faisaint passer pour une victime. Rufus, psychologiquement atteint par la perte de sa collègue et l'enlèvement de son ex-femme, est viré de la police, sombre dans l'alcollisme et se fait enlever et enfermer dans une cave par Kurz. Anna, son ex-femme est dans une cave voisine.
Kurz savoure sa victoire en regardant jouer andréas et sa fille sur une plage du Touquet.

La fin amène biensûr à une suite que l'on attend avec impatience.
Ce roman a un style à la Henning Mankell avec un flic comparable : doué, usé, la cinquantaine, une ex-femme, l'alcool. Mais aucune analyse sur la société, ce roman n'est qu'une intrigue avec rien autour.
Commenter  J’apprécie          00
Doux vent de folie.

Dans prédation, premier volume du cycle des voix de l'ombre écrit à 4 main par Jérôme Camut et Nathalie Hug, nous suivons principalement deux personnages. Un inspecteur en charge de l'enquête et une des victimes.
Ce roman aborde brillamment les thèmes du contrôle et de la domination.
Cet ouvrage est très sombre et dérangeant, comme sa quatrième de couverture le laissait supposé et les auteurs sont très efficaces pour faire passer cette noirceur à travers leurs plumes.
Les personnages par lesquels nous vivons ce récit ont des bons et des mauvais côtés, ce sont finalement ni plus ni moins que des êtres humains.

J'ai beaucoup aimé ce premier volume, il est tout à fait glaçant et la logique criminel est horriblement bien pensée. le ton est donné dès le début et j'ai trouvé ce thriller psychologique très efficace.

Les + :
- thriller psychologique efficace et bien écrit
- originalité et complexité du méchant
- personnages ni blanc ni noir forçant des émotions fortes

Les - :
- quelques longueurs dans les descriptions
- rebondissements parfois prévisibles
Commenter  J’apprécie          20
Pour changer un peu, le roman se passe à ... Paris !
Nous avons aussi le flic solitaire, la cinquantaine, qui sort (?) difficilement d'un chagrin d'amour, et qui enquête avec une jeune fliquette. rien de nouveau sous le soleil, donc !
Il y a de nombreuses invraisemblances, certes, mais l'histoire est prenante, et je me suis surpris à dévorer les chapitres.

A tenter, donc...
Commenter  J’apprécie          60
Rufus Baudenuit est chargé d'enquêter sur des gens assassinés par un bracelet métallique chargé d'explosifs. Leur point commun ? Ils ont tous un tatouage d'un idéogramme chinois. Piste après piste, il va se mettre sur les traces d'Andréas, un père célibataire capturé et retenu en otage par le mystérieux Kurtz, personnage du film Apocalypse Now. Pourquoi Andréas est-il obligé de commettre de tels méfaits ? Rufus va plonger au coeur des techniques de dressage d'êtres humains de ce psychopathe. Arrivera t-il à sauver Andréas et sa petite fille des griffes du monstre ?

C'est mon premier Jérôme Camut et j'ai plutôt apprécié. Il faut attendre une grosse centaine de pages que l'intrigue se mette en place (surtout le temps pour faire connaissance avec les différents protagonistes) mais ensuite, tout roule. Camut revisite une technique vieille comme le monde, celle du chantage affectif : on peut faire faire n'importe quoi à n'importe qui, pourvu qu'on lui fasse croire qu'on détient un de ses proches. C'est simple et pourtant tellement ingénieux, et je ne serais pas surprise que le procédé employé par Kurtz existe réellement (ça fait encore plus froid dans le dos !).

La psychologie est aussi très présente et l'enfance d'Oliver est bien détaillé (les scènes avec Irma sont vraiment difficiles à lire tellement elles sont ignobles). Je m'attendais à une fin assez linéaire mais les rebondissements sont nombreux et plutôt inattendus. J'ai juste eu du mal à m'imaginer le système des prisons et du camion, ce n'était pas très clair dans mon esprit mais je ne suis peut-être pas assez attardée sur les descriptions initiales.

Bref, un polar avec une touche d'originalité et de psychologie qui réussit à créer un vrai méchant comme on les aime. Je pense lire la suite !
Commenter  J’apprécie          10
Prédation, Stigmate et Instinct. J'ai entamé la série sans la connaître, le 1er volume étant offert en cas d'achat de plusieurs livres de poche. Disons le tout de suite, il n'est pas possible, sauf rejet complet, de ne pas lire les 3 à la suite.
Pour autant, sommes nous en présence d'une "oeuvre" du niveau de ce que peuvent offrir aujourd'hui, les fils de l'Oncle Sam ou les cousins de Bjon Borg ?
Oui et non.
Oui, car incontestablement, l'idée de départ est originale. le méchant, est un être construit, avec un projet et non pas seulement une brute sadique. Les gentils pâtissent d'ailleurs un peu de la comparaison et s'avèrent nettement moins remarquables, même si le personnage du vieux flic Rufus, évolue de manière assez intéressante, devenant un monstre à son tour. L'histoire est suffisamment accrocheuse pour vous entraîner d'un livre vers l'autre, sans prendre le temps de respirer. On est avide de savoir comment cette idéologie monstrueuse va trouver à se développer et comment tous les éléments vont s'imbriquer. On se laisse porter par l'apparente logique et l'infaillibilité d'un fou dont on cherche à cerner le périmètre exact de la démence. On est enfin, sensible à la description de l'environnement des personnages et des circonstances qui les ont contruits. Les aspects de cette gigantesque manipulation mentale sont présentés de manière souvent crédibles et le syndrome de Stockholm trouve dans ce roman, une parfaite illustration.

Non, car pour autant, dès la dernière page tournée, on ne peut s'empêcher de relativiser le plaisir né d'une lecture forcenée, de confronter les détails, de chercher la petite bête et donc, de s'arrêter davantage sur les coutures un peu trop apparentes. L'aspect "super homme" physique et intellectuel de celui qui n'est jamais revenu du « coeur des ténèbres » pose quand même fortement le problème de la vraisemblance.
Le style de l'écriture, s'il s'améliore au fur et à mesure (surtout après les 1ers chapitres assez stéréotypés, au point qu'on y distingue le changement d'auteur au sein du binôme Canut-Hug), laisse encore subsister quelques lourdeurs.

Alors au final, il faut lire la trilogie et surtout Prédation, le plus intéressant. Une fois la série terminée, le souffle court, savourez votre plaisir et n'y repensez plus.
Commenter  J’apprécie          00
Un sacré thriller d'une intensité incroyable.
Tous les ingrédients que j'affectionne particulièrement.
Il s'agit là de mon 6ème livre des 2 auteurs, et je ne compte pas m'arrêter là.
Il est difficile d'en parler sans dévoiler l'essentiel.
Et je déteste les critiques de 3km...
Seul bémol : certaines de mes questions n'ont pas trouvé réponse.
Commenter  J’apprécie          00
Dans l'ensemble un bon thriller malgré des passages très oppressants. le scénario de l'histoire est assez génial: recruter des hommes ordinaires pour perpétrer des crimes de toutes sortes en les motivant psychologiquement par la crainte de tuer leur femme ou enfant. La fin est décevante, laissant peut-être la possibilité pour une suite.
Commenter  J’apprécie          220
Une entrée en matière efficace pour ce premier tome des voies de l'ombre.
Tout est fait, et bien fait, pour nous inciter à toujours vouloir en lire plus et la fin en est la plus parfaite illustration, avec un suspense au summum.
Les personnages et leur psychologie sont bien traités (les flics sont relativement épargné en terme de cliché) et l'on a tendance à s'identifier aux victimes en se demandant, ce que nous ferions en pareille situation. À ce titre l'explication du pourquoi Kurtz a changé de style de victime (pour ne rien dévoiler) est édifiant de cynisme mais ne doit pas être éloignée de la réalité et est d'une logique implacable et froide.
Certes, il n'y a pas de réels innovations, même si la petite entreprise que monte le tueur à rarement été vue, et ce type de psychopathe a déjà été lu et relu, mais, franchement, quand c'est écrit de la sorte pourquoi bouder son plaisir ?
Après il faut tout de même apprécier les univers un peu glauque et que les gentils ne soient pas forcément infaillibles.
Sur ce, je délaisse babelio et vais continuer d'avancer dans ces voies de l'ombre.
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (2046) Voir plus



Quiz Voir plus

Malhorne (tome I)

Comment se prénomme le chef de la tribu des Kayapos

Mlotec
Pokétan
Arinaou
Pakéra

14 questions
20 lecteurs ont répondu
Thème : Malhorne, tome 1 : Le trait d'union des mondes de Jérôme CamutCréer un quiz sur ce livre

{* *}