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4,36

sur 2809 notes
Un petit chef d'oeuvre de Bande dessinée policière.
Le premier tome de la série Blacksad, quelque part entre les ombres (quel titre magnifique !) est un hommage déclaré aux romans noirs américains des années 1940, dont il reprend les codes avec talent.
C'est aussi une belle utilisation de l'anthropomorphisme. Les personnages sont des animaux. Pour ce genre d'histoire, cela peut surprendre au début, mais on s'y habitue très vite. D'autant plus vite que chaque personnage est représenté par un animal qui symbolise son trait de caractère principal. Un sournois indigne de confiance : un serpent. Un garde du corps costaux et bas du front : un ours ou un rhinocéros. Un boxeur : un gorille. Un policier tenace ; un berger allemand, etc. Et le personnage principal, un chat noir. Un bon gros matou qui s'arrange avec la loi, lui préférant la justice (ou la vengeance, c'est selon !).
Avec ces atouts déjà particulièrement attirant pour un amateur de roman noir et de Bandes dessinées, les auteurs ont réalisé une oeuvre à mettre dans sa BDthèque idéale.
L'intrigue imaginée par Canalès, reprend des thèmes classiques du genre.
Dans un New York années 40, une jeune actrice est assassinée. Blacksad, un de ses anciens amant et détective privé de son état, enquête sur ce meurtre qu'il souhaite venger. Il retrouve les personnages qui ont fréquenté la jeune starlette. Toutefois ses recherches ne plaisent pas à tout le monde.
L'enquête en elle même n'est pas l'atout principal de l'oeuvre. Qui a tué ou a fait tué est un des éléments du canevas. Mais ce qui fait l'originalité et la très grande qualité de cette BD est ailleurs.
Comme dans les romans noirs, tout ou presque repose sur les personnages. Et surtout sur le détective. Blacksad c'est Philip Marlowe (le détective de Raymond Chandler), même voix off, même regard désabusé sur le monde qui l'entoure, même pugnacité, même petits arrangements avec la légalité.
Ce chat noir et triste (Blacksad) est un atout maître. L'atmosphère sombre qui se dégage de la lecture en est un autre.
Et cette ambiance doit beaucoup aux somptueux dessins de Guarnido. Chaque vignette, chaque case est un petit tableaux fourmillant de détails. Chaque planche est conçue selon des cadrages cinématographique particulièrement réussis. C'est beau, c'est immersif au possible. Les personnages expressifs, les décors d'une profondeur remarquable nous accrochent à notre livre.
Quelques planches sont des chefs d'oeuvre. Que dire de cette pleine page incroyable du détective affalé sur son divan aux côté d'un cadavre fraîchement envoyé chez Dame camarde, prise dans une plongée hypnotique (planche 36).
Un immense plaisir de lecture. Un début de série particulièrement réussi.
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J'ai redécouvert il y a peu la bande dessinée avec les Indes fourbes, un retour gagnant.
Du coup je me suis souvenu avoir vu passer il y a quelques années pas mal de billets flatteurs sur Blacksad, un matou tout à fait à mon goût, et comme il se trouve que je suis un ailurophile convaincu, il fallait que j'en ai le coeur net.
Ce que j'aime avec les bandes dessinées, c'est que c'est avant toutes choses une affaire de feeling, que le scénario soit bon ou pas n'a qu'une importance secondaire (bon, c'est mieux s'il est bon quand même, il est vrai).
Pour parler de cette BD, j'adore le dessin et l'atmosphère rendue de roman noir américain des années 50.
J'aime cet anthropomorphisme avec les traits de caractères convenus, le chat rusé, le chien honnête, le rat sournois ou encore le gorille brutal et tout en force brute. Blacksad est parfait en détective implacable et désabusé, les planches sont de grande qualité, on sent le travail que cela a pu demander.
Un petit bémol cependant, j'ai trouvé le scénario un peu minimaliste, le tout passe très (trop) vite et s'emboîte trop facilement, mais il est vrai que ce n'est pas l'essentiel, et puis en 48 pages, ce n'était certainement pas évident d'être plus créatif en terme d'intrigue.
Pour conclure je me suis régalé à détailler ces superbes planches, j'ai déjà réservé les cinq prochains tomes.
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Natalia, une actrice de cinéma, vient d'être retrouvée morte chez elle, une balle dans la tête. Pas de mobile et aucun suspect à déplorer. le chef de la police, Smirnov, a fait venir le détective privé John Blacksad, qui se trouve être l'ancien amant de la jeune femme, pour avoir son avis, même s'il lui somme de se tenir à l'écart de l'enquête. Conseil, évidemment, qu'il ne compte pas suivre. Il se rappelle alors l'époque où ils étaient ensemble, les inquiétudes ou les faiblesses de l'actrice. Il se met en tête de la venger et de punir les meurtriers. Pour ce faire, il rend visite à son vieil ami, Jack, l'ancien garde du corps. Celui-ci se rappelle juste d'un "admirateur", un certain Léon Kronski, scénariste et ancien amant de Natalia. Il pénètre son appartement, en toute discrétion, et ne peut s'empêcher de penser que ce Léon est parti précipitamment, comme s'il fuyait quelque chose. La femme de ménage prend peur lorsqu'elle tombe nez à nez avec le détective. Elle lui révèle qu'un autre ami de Léon est passé aussi, un ami aux yeux globuleux...

Bienvenue dans le monde animal de Blacksad... Dans ce premier tome d'une série qui en compte déjà 5 et dont le 6ième et le 7ième sont déjà prévus pour 2016, l'on suit John Blacksad, un chat noir détective privé qui n'a pas froid aux yeux. Dans ce polar aux allures américaines, l'ambiance est plus que jamais sombre et malsaine, les personnages corrompus et sans état d'âme et l'enquête menée par le détective palpitante jusqu'au dénouement. Les auteurs donnent vie à tous ces animaux représentatifs de la fonction qu'ils occupent. le scénario est diablement rythmé, la voix off apportant un second souffle aux dialogues richement travaillés. Juanjo Guarnido nous plonge avec délectation dans des décors somptueux, fourmillant de détails. le trait est expressif et tout en finesse.
Un premier tome largement prometteur...

Blacksad se faufile quelque part entre les ombres...
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Première incursion dans l'univers de Juan Diaz Canalès et Juanjo Guarnido et bien que je ne sois pas un chat, j'en ronronne de plaisir. Une intrigue policière bien ficelée, avec un détective un brin désabusé qui néanmoins attend l'occasion de se rappeler l'époque ou tout allait bien pour lui (on pense à Marlowe) , mais surtout, surtout les amis un graphisme à tomber par terre. Car les dessins de Guarnido sont d'une beauté sidérante. On ne se lasse pas d'admirer la précision de ces traits. Chaque page est un régal. On arrive complètement à oublier que tous les protagonistes sont des animaux.
Une belle réussite, un duo au top niveau.
Chat alors ! promis, vous m'en direz des nouvelles !
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Waouh ! Attention, bande dessinée de qualité ! le graphisme est comme je l'aime. le moindre détail, le moindre mouvement est artistiquement souligné. Il met en relief les moindres sentiments, les moindres émotions... Ceci dit, au niveau des émotions, c'est le lecteur qui s'y colle et il est servi royalement !

Blacksad est un chat détective. Oh, mais pas le gentil petit minou. Oh non alors ! Il est plutôt du genre gros matou qui, comme son nom l'indique, n'est pas là pour rigoler ou pour faire des câlins ! Il recherche l'assassin de son ex-fiancée, une beauté courtisée, visiblement, par beaucoup, et pas spécialement par des gens honnêtes. Pour cela, il n'hésitera pas à braver les coups, à mettre en péril sa propre vie pour venger cet amour malheureux. Smirnov, son supérieur, un chien, finira d'ailleurs par lui laisser carte blanche.

Ce bouquin est bien plus qu'une BD. C'est un véritable polar. Les couleurs - délicieusement surannées- et la mise en scène inscrivent l'enquête dans une époque et lui confèrent un charme fou. L'idée est originale et les animaux ont l'air tellement humains que l'on en oublie presque que tout cet univers n'est qu'une fiction.

Bon, je vous laisse, j'ai trois autres tomes qui m'attendent !
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Splendide. Voilà le premier mot qui me vient à l'esprit pour qualifier ce premier volume des aventures de Blacksad. Car une chose est sûre, Juan Diaz Canales (au scénario) et Juanjo Guarnido (aux dessins) se sont ici surpassés ! L'intrigue, tout d'abord, peut certes paraître un peu classique mais se révèle finalement très bien ficelée : une actrice de renom est retrouvée assassinée à son domicile et l'un de ses anciens amants décide de remonter la piste de son meurtre. Et étant donné le nombre de ses admirateurs un peu psychopathes et de ses amants, autant dire que ce ne sont pas les suspects qui manquent... C'est donc à la résolution d'une enquête policière que nous invitent les deux auteurs, une enquête dont on suit avec intérêt les retournements de situation et le dénouement. Mais ce n'est pas là qu'il faut s'attendre à trouver la véritable originalité de l'ouvrage, non. Celle-ci serait plutôt à chercher du côté de l'univers et surtout des personnages dépeints par Canales et Guarnido.

Car si le monde décrit est bien le notre, ses habitants, eux, ne sont pas à proprement parler des hommes mais bel et bien des animaux anthropomorphes. le protagoniste est ainsi un beau et grand chat noir qui côtoie aussi bien serpent, gorille, rat ou encore souris. Et on y croit ! A tel point que l'on en vient rapidement à trouver parfaitement naturel de voir un chien occuper la fonction d'inspecteur de police, ou un rhinocéros et un ours servir de gros-bras à un riche puissant. Mais là où réside le véritable point fort de l'ouvrage, c'est au niveau des graphismes. Jamais auparavant je n'étais tombée sur des dessins aussi marquants ! Chaque planche constitue ainsi en soi une petite oeuvre d'art devant laquelle on s'attarde encore et encore avec un plaisir constamment renouvelé : on admire la qualité de la colorisation, on s'émerveille devant l'habileté de Guarnido à retranscrire le mouvement, et surtout on ne peut s'empêcher de rester bouche-bée devant la qualité de la représentation de chacun des personnages qui semblent véritablement prendre corps et vie.

Cela faisait des années que j'entendais vanter les mérites de « Blacksad », et je comprends sans mal aujourd'hui la raison de toutes ces louages ! Me voilà complètement séduite par ce beau félin aux talents de détective dont j'entends dès que possible poursuivre les aventures. Si vous n'avez pas encore sauté le pas, courez-y !
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Blacksad, littéralement noire tristesse, j'imagine que pour le grand prix de l'humour animalier, le matou repassera. Par contre, dans la famille " série incontournable ", Blacksad se pose là !

Une femme, un meurtre. Rien que de très classique dans la vie de notre enquêteur.
Là où le bât blesse, c'est la découverte de la dépouille d'un ancien amour. Souvenirs qui affluent, palpitant à l'agonie, Blacksad a la tristesse digne et l'envie d'en découdre mortelle.

Ce qui frappe d'entrée de jeu, c'est cette claque visuelle à laquelle viendra se greffer progressivement un scénario à la noirceur ciselée. Blacksad multiplie donc les pains au propre comme au figuré ! Blacksad 1 – Jésus 0.

Choc graphique s'il en est, doux euphémisme.
Pureté des traits, précision chirurgicale du détail, encrage aux couleurs passéistes fleurant bon le polar d'antan.
Perfection à tous les niveaux, reste plus qu'à souhaiter que l'histoire soit à l'unisson.

Et elle l'est, la bougresse.
S'inscrivant pleinement dans la lignée des grands privés cabossés par la vie, Blacksad fascine de par son écriture émotionnelle majoritairement introspective et sa petite touche personnelle qu'elle est rien qu'à lui, un anthropomorphisme bluffant au point d'en oublier l'animal pour ne focaliser que sur la narration.

Sublime et tourmenté, ce premier tome pose des fondations que rien ne saurait ébranler.
Culte !
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- Est-ce que tout va si mal ? Est-ce que rien ne va bien ? -
- L'homme est un animal, me dit-elle. " (*)

"Il y des matins comme ça où on a du mal à digérer son petit déjeuner "
On navigue --- Quelque part entre les ombres, 2000, Tome 1, citation en ouverture de l'album.


Philip Marlowe a pris possession du corps d'un chat noir, en 2000 dans ce premier tome où John, Blacksad, enterre ses passions défuntes avec Natalia, star, vedette de cinéma, jolie pépée à la mode des années 40/50.

Natalia, ancienne cliente du détective avec laquelle il a connu la période la plus heureuse et la plus 'hot' de sa vie (Adieu ma Jolie, Chandler) vient de se faire froidement assassinée, son corps est retrouvé étalé au milieu de son lit et fait les manchettes des journaux.

Détective cynique, la cigarette au bec, intuitif, plutôt qu'intellectuel, Blacksad John, à l'opposé d'un Holmes, Sherlock, cérébral et misogyne, est un amoureux transi qui jette un regard désabusé à la Marlowe, Philip, sur la société américaine corrompue des années 40 / 50. (Référence directe au Scarabée; le Grand Sommeil de Chandler également)

Comme dans un film où Humphrey Bogart aurait perdu son étoile Lauren Bacall, the Look, les deux Juan, reprennent un des grands classiques du polar projeté sur l'écran de nos nuits blanches. Ici colorisées et scénarisées par deux espagnols.

Profondément éthique et moral, sous ses dehors de désabusé revenu de tout, du pire des humains et de la corruption régnant en maître sur la société US, John Blacksad ne supporte pas les injustices

John:
Vous avez une idée assez détournée de la justice. Elle n'a rien à voir avec l'argent. L'argent ne peut pas tout ---
Il ne peut pas rendre la vie à ceux qui sont morts. Ni apaiser les consciences qui exigent vengeance.
Même pas empêcher que je vous tue.

Yvo:
Ha Ha Ha ! Conscience !
Mais le voilà le motif pour lequel
Tu n'oseras jamais appuyer sur la détente !
Tu n'es qu'un pauvre diable
plein de morale et de scrupules.
Tu as de la classe mais tant que tu traîneras ce lest,
tu n'arriveras nulle part !
Il te manque le plus important
Ce qui fait arriver au sommet
un type comme moi ---
Le sang-froid !

John: Sans cet ultime sourire, ---

Le dessinateur utilise les animaux, très différemment d'un Félix Delep (le château des animaux) même si le chat y tient la vedette.
Dans le château des animaux, Miss B. est blanche, incarne le courage, la force, elle a les poils longs, presque virginaux. C'est un chat (une chatte), à ne pas en douter, dessinée comme un chat, à laquelle on a donné des attributs humains pour souligner les propos. George Orwell, classique revisité, dystopie, fable. " Aristochats Disney clin d'oeil ? "

Dans Blacksad, John est un Mâle, un chat noir, poil ras, plus rond, l'aspect polisson, fripon, fripé et c'est l'humain qui semble servir de base à l'animal dans le dessin, du moins c'est comme ça que moi je l'ai ressenti en voyant les mains, les fesses, les expressions des visages de John, détective ou de Natalia, star cinéma, les plus réussis esthétiquement, les plus en valeur.
Les deux seuls chats de l'aventure ;-)


Les références aux reptiles répugnants, aux rats collabos peu fiables, aux renards rusés, aux chiens chargés de faire respecter l'ordre, sont des prétextes, des accents servant de manière claire et facile à souligner directement les caractères sympathiques ou antipathiques, pour un polar classique, revisité, anthropomorphisme assumé.

Smirnov, le Commissaire Chien, ennemi par essence du Chat et du détective, se révèle son allié car au fond, tout comme John Blacksad,
c'est un grand ingénu qui croit en la justice dans ce monde, même s'il est là pour faire respecter l'ordre. Un wouaf à Smirnov !

Pour la technique technique, à voir avec les spécialistes ;-)
Un gouacheux aquarelliste, un diable mégalo, un artisan plutôt qu'un technicien comme Juanjo Guarnido aimait à le rappeler lors d'une interview pour l'expo au CBBD, Centre Belge de la Bande Dessinée, de novembre 2020 à mai 2021, temporaire prolongée ---
[ Les Indes Fourbes, planches de travail, y étaient également exposées avec détail récurrent, le 'rouge 'orangé pour les émotions, les accents typiquement espagnols, caliente ]


Le mantra servant de base ici dans ces premières planches du premier volume d'une première collaboration réussie entre les deux Juan:
à lumière froide, ombres chaudes
à lumière chaude, ombres froides
et scénario solide très cinématographique années 50 atmosphère.

Entre nous, je pense bien que je les suivrai ces deux Juan pour une seconde aventure de Blacksad (une troisième, on verra)

"J'abandonne sur une chaise le journal du matin. Les nouvelles sont mauvaises d'où qu'elles viennent. Est-ce que tout va si mal ?
Est-ce que rien ne va bien ?
- L'homme est un animal, me dit-elle. " (*)
S. Eicher, P. Djian, Déjeuner en paix, 1991. Collection vintage -

Parfois un carré chocolat, noir, une séance cinéma polar, un bon bain chaud avec des bulles, ça 'aide', quand la météo est pire que mauvaise, août 2021
- - L'homme est un animal " (*) - -



https://www.youtube.com/watch?v=0qeV8PDBH8E
Pour ceux qui seraient passés à côté de cette humeur morose actualités météo enz (etc---)
* Axel Red & Renaud *
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Blacksad c'est du polar noir à l'état pur. Une intrigue habilement mené, des personnages charismatiques et une qualité de dessin incroyable.

Pourtant quand on prend l'histoire en elle-même il n'y rien de palpitant, une femme assassinée, une enquête, jusque-là c'est du très classique. Et pourtant bulles après bulles, pages après pages, on se retrouve plongé dans ce monde noir et malsain et on termine la lecture sans s'être aperçu du temps écoulé.

Blacksad c'est le mélange d'une grosse claque graphique, que se soit la pureté des traits, l'encrage ou les couleurs de style aquarelle, additionné à une narration impeccable et des dialogues percutants.

Un must !
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Les dessins sont exceptionnels et l'intrigue intéressante, dans l'esprit polar à la "Mike Hammer" du détective solitaire qui a une morale mais qui n'utilise pas que des moyens légaux pour parvenir à ses fins.
J'insiste sur la qualité graphique de cette oeuvre, où les personnages mi hommes mi animaux, ont la tête de leur tempérament et de leur fonction: les ombres du feuillage des arbres dans la rue, les lumières des avenues du type New-Yorkais, les scènes d'action avec les visages déformés par les coups, les perspectives époustouflantes, les jeux de miroir... Tout est magnifique et rien ne semble impossible à dessiner pour Juanjo Guarnido.
Un bon moment de lecture.
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